Le cuirassé de classe St. Vincent en cours de lancement

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Le cuirassé de classe St. Vincent en cours de lancement

Ici, nous voyons un cuirassé de la classe St. Vincent en train de descendre la cale de halage. Cela pourrait être HMS Collingwood (lancé en 1908), HMS Saint-Vincent (1908) ou HMS l'Avant-garde (1909).


Lancement du cuirassé de la classe St. Vincent - Histoire

HISTOIRES DE SERVICE des NAVIRES DE GUERRE DE LA MARINE ROYALE dans LA GUERRE MONDIALE 2
par Lt Cdr Geoffrey B Mason RN (Rtd) (c) 2003

HMS RAMILLIES - Cuirassé à canon de 15 pouces de classe Royal Sovereign, y compris les mouvements d'escorte de convoi

Édition et matériel supplémentaire par Mike Simmonds

Cuirassé de classe ROYAL SOVEREIGN commandé dans le cadre du programme de construction de 1913 à William Beardmore à Dalmuir, Glasgow et mis à l'eau le 12 novembre 1913. Il a été lancé le 12 septembre 1916 et était le 5e navire de la RN à porter ce nom. Il avait été introduit en 1706 pour commémorer la victoire du duc de Marlborough et donné à un 2nd Rate, qui a fait naufrage en 1760. Le RAMILLIES précédent était un cuirassé vendu en 1913. La construction a été achevée en octobre 1917 et le navire a continué à plein. commission pendant les années d'après WW1. Ce navire n'est pas enregistré comme ayant été adopté par une communauté civile à la suite d'une campagne d'épargne nationale WARSHIP WEEK en 1941-42.

B a t t l e honneur

MINORQUE 1756 - OUESSANT 1778 - GLORIEUX PREMIER JUIN 1794 - ATLANTIQUE 1939-45 - SPARTIVENTO 1940 - MÉDITERRANÉE 1940-45 - DIEGO SAUREZ 1942 - NORMANDIE 1944 - SUD DE LA FRANCE 1944

Insigne : Sur un terrain noir, un Lion couché argenté avec une bannière rouge dessus

une main d'or le tout sur une couronne rouge et or.

Fiel Pero Deodichado : Fidèle bien que déshérité

D é t a i l s du service de guerre

(pour plus d'informations sur le navire, accédez à la page d'accueil de l'histoire navale et tapez le nom dans la recherche sur le site

1er - Départ de Scapa Flow pour des missions d'escorte depuis Devonport

3ème - Arrivé à Plymouth. Ravitaillement et appareillé pour Portland.

5e - Quitte Portland en compagnie des destroyers EXMOUTH et ESCAPADE pour rejoindre l'escorte du convoi GC1. (Le convoi GC.1 était composé de 11 paquebots qui ont quitté la Clyde le 9/5/39)

6ème - Les destroyers ECLIPSE et ENCOUNTER sont rejoints depuis Plymouth.

A 18 h 45 au nord-ouest des îles Scilly, RAMILLIES, ECLIPSE, ENCOUNTER, ESCAPADE et EXMOUTH rejoignirent les destroyers VERITY, VOLUNTEER, WITHERINGTON et WOLVERINE escortant le convoi GC1, à la suite de quoi l'escorte locale des destroyers VIVACIOUS, VANESSA, VANQUISHER et WAKEFUL se détacha et retourna au Clyde.

8ème - Les destroyers VERITY, VOLUNTEER, WITHERINGTON et WOLVERINE se détachent et rentrent à Plymouth.

10 - A 11 heures 350 milles à l'ouest de Gibraltar les destroyers français FS FORTUNE, RAILLEUSE et SIMOUN rejoignent depuis Gibraltar.

Le 11 - A 13h00 GC1, moins le paquebot SS SCYTHIA, arrive à Gibraltar suivi plus tard par RAMILLIES et FORTUNE. RAMILLIES a rejoint la flotte méditerranéenne.

3e - A quitté Gibraltar en compagnie du croiseur CAPETOWN et des destroyers KEPPEL et WATCHMAN pour rejoindre le paquebot SS ATHLONE CASTLE et l'escorter jusqu'à Freetown. Après avoir quitté le port, le RAMILLIES a subi des problèmes de condensateur et est retourné à Gibraltar avec les destroyers.

5e - Ordre de rejoindre la Force d'escorte de l'Atlantique Nord.

À 12 h 15, départ de Gibraltar pour le Royaume-Uni escorté par les destroyers WISHART et VORTIGERN.

6e - A 2233 heures, il est rappelé à Gibraltar pour remplacer le cuirassé MALAYA, qui

devait quitter la Méditerranée.

8ème - Retour à Gibraltar avec WISHART et VORTIGERN.

Le 15 - Quitte Gibraltar pour rejoindre le 1er Battle Squadron à Alexandrie escorté par les destroyers GRAFTON et GALLANT. (Les destroyers étaient arrivés d'Alexandrie le 14/10/39)

17 - Le destroyer DUNCAN se détache du convoi Blue 4 et rejoint RAMILLIES, à la suite de quoi GRAFTON et GALLANT se détachent pour Malte.

18 - Les destroyers DAINTY et DEFENDER se rejoignent pour Malte et DUNCAN se détachent.

20 - Arrivée à Alexandrie.

25 - Parti d'Alexandrie escorté par les destroyers DAINTY, DIANA et DEFENDER pour un tir au canon de 15 pouces, avec la cible Queen Bee exploitée depuis le croiseur PENELOPE.

27 - Parti d'Alexandrie escorté par les destroyers DIANA et DEFENDER pour un tir au canon de 15 pouces, avec la cible Queen Bee à nouveau exploitée à partir du croiseur PENELOPE.

Transféré dans l'océan Indien pour la défense commerciale.

Le 11 - Parti de Port-Saïd escorté par le destroyer DELIGHT pour relever le cuirassé MALAYA et le destroyer DARING au large d'Aden.

16 - Arrivé à Aden et après avoir fait le plein, rejoint le cuirassé MALAYA et le destroyer DELIGHT en mer de Socotra.

Recherche effectuée pour l'allemand ADMIRAL GRAF SPEE

18 - A Aden avec MALAYA, porte-avions GLORIOUS, BULLDOG, DARING et DELIGHT, où ils furent désignés Force J. (Note : Le 15/11/39 l'ADMIRAL GRAF SPEE avait coulé le marchand britannique SS AFRICA SHELL au large de Lorenco Marques et le Le 16/11/39 à l'ouest de Durban arrêta le marchand hollandais MV MAPIA. Lorsque la CinC East Indies reçut cette nouvelle, il forma immédiatement des groupes de chasse pour rechercher le raider dans l'océan Indien, la Force J en étant une. Cependant suite à l'interception du MAPIA , GRAF SPEE est retourné dans l'Atlantique). La Force J a poursuivi ses patrouilles anti-raideurs dans le golfe d'Aden.

Service de défense commerciale de l'océan Indien en continuation.

Passage en Nouvelle-Zélande pour escorte d'un convoi de troupes militaires. Cela faisait suite à une visite à Londres du Premier ministre néo-zélandais, l'hon. P. Frazer, qui a insisté pour que RAMILLIES soit disponible pour escorter le premier échelon de troupes néo-zélandais de Wellington. (L'Amirauté avait prévu que le HMNZS LEANDER serait la seule escorte pour le convoi de troupes de Wellington à Sydney)

20 - Arrivée à Fremantle.

25 - Arrivée à Melbourne.

31 - Arrivée à Wellington.

5 - A Wellington, Nouvelle-Zélande à la veille du départ du premier échelon des troupes néo-zélandaises vers le Moyen-Orient. RAMILLIES a brandi une bannière « Bravo l'ACHILLE ». (Ceci était en reconnaissance de la part d'ACHILLE dans la destruction de GRAF SPEE)

6e - A 6h00, départ de Wellington en compagnie du croiseur HMAS CANBERRA comme escorte du convoi de troupes militaires US1, comprenant les navires de troupes ORION, STRATHAIRD, EMPRESS of CANADA et RANGITATA, transportant 4000 soldats de l'île du Nord.

À 10 heures dans le détroit de Cook, le croiseur HMNZS LEANDER a rejoint l'US1 avec deux autres transports de troupes, DUNERA et SOBIESKI avec 2500 soldats de l'île du Sud.

10 - Au large de Sydney Heads, le croiseur HMAS AUSTRALIA rejoint le convoi US.1 avec les transports de troupes EMPRESS du JAPON, ORCADES, OTRANTO, ORFORD et STRATHNAVER avec 7000 soldats de l'AIF embarqués. LEANDER détaché pour Sydney.

20 - Arrivée à Fremantle avec le convoi US1, AUSTRALIE et CANBERRA détachés. Après le ravitaillement, le convoi US1 a navigué escorté par RAMILLIES, le croiseur KENT et le croiseur français FS SUFFREN.

30 - Arrivée à Colombo avec le convoi US1. KENT détaché.

1er - A navigué de Colombo en compagnie du porte-avions EAGLE et du croiseur SUSSEX escortant le convoi US.1. A Colombo, le convoi avait été rejoint par les marchands français ATHOS 2 et MESSAGERIES MARITIME.

2e - A 10 heures, le croiseur HMAS HOBART rejoint le convoi US1.

6ème - A 19h00 arrivée à Aden avec le convoi US1. (À Aden, le convoi US.1 s'est divisé en deux. La première section a navigué le 1/7/40 escorté par HOBART et SUSSEX. La deuxième section a navigué le 1/8/40 escorté par SUSSEX et le destroyer WESTCOTT) (Remarque : RAMILLIES a signalé que les très grandes distances parcourues à la vapeur, parfois à grande vitesse, mettaient à rude épreuve ses chaudières, ses machines et le personnel de la salle des machines. Suite à ce rapport et aux discussions avec le gouvernement néo-zélandais, qui voulait que RAMILLIES, ou un autre cuirassé pour escorter le deuxième échelon des troupes néo-zélandaises l'Amirauté a fait un compromis en décidant d'envoyer RAMILLIES pour un court carénage à Sydney, après quoi elle escorterait le convoi de troupes de Sydney.)

15ème - A navigué d'Aden pour Colombo.

23 - HOBART arrive à Colombo avec 8 aspirants pour RAMILLIES, embarque à Aden le 17/2/40 l'un des aspirants est le futur SAR le Duc d'Edimbourg.

28 - À 08h30, départ de Colombo.

14e - Arrivé à Sydney pour commencer un court radoub au Garden Island Naval Yard.

8e - Arrivée à Melbourne.

15 - Au large de Melbourne en compagnie du croiseur HMAS SYDNEY, prend en charge l'escorte du convoi de troupes US2, composé des navires de troupes DUNERA, ETTRICK, NEURALIA et STRATHAIRD avec 5700 hommes embarqués, du croiseur HMAS ADELAIDE, qui se détache ensuite à Melbourne.

21 - Arrivée à Fremantle avec le convoi US2. Après le ravitaillement, navigué avec le convoi US2, le transport de troupes NEVASA avec 1200 hommes embarqués, rejoint le convoi. (Le porte-avions EAGLE devait être déployé dans le cadre de l'escorte depuis Fremantle mais a subi un accident à bord le 03/12/40 et a dû être amarré à Singapour)

28 - SYDNEY détaché pour revenir à Fremantle.

3ème - Arrivée à Colombo avec le convoi US2.

5ème - Parti de Colombo en compagnie du croiseur KENT et du croiseur français FS SUFFREN.

11 - Les destroyers DECOY et DEFENDER rejoignent le convoi US2 qu'ils ont quitté Aden à 1700/10/5/40.

12 - Arrivée à Aden avec le convoi US2.

13 - Parti d'Aden en compagnie de KENT, SUFFREN, DECOY et DEFENDER escortant le convoi US2.

Le 15 - En Mer Rouge rejoint par le croiseur LIVERPOOL et le sloop SHOREHAM.

17 - Arrivée à Suez avec le convoi US2.

23 - Arrivée à Alexandrie. A l'arrivée à Alexandrie prise en main pour carénage en quai flottant.

11e - Refit suspendu après l'entrée en guerre de l'Italie.

28 - Parti d'Alexandrie en tant que Force B en compagnie du cuirassé ROYAL SOVEREIGN porte-avions EAGLE et des destroyers HAVOCK, HASTY, HERO, HEREWARD, HYPERION, JUNO, JANUS de la 2e DF, pour couvrir le passage du convoi AS1. (La force devait également couvrir l'opération MA 3, le passage des convois MF1 et MS1 depuis Malte)

2e - Retour à Alexandrie avec des unités de la flotte. (Note : Le passage des MF1 et MS1 a été reporté le 28 juin en raison de la dépense prodigieuse de 6 pouces de munitions par le 7e CS du Vice-Amiral Tovey lors du naufrage du destroyer italien ESPERO)

4ème - A Alexandrie lorsque la crise des navires de guerre français a été résolue (Opération CATAPULTE). (Voir ENNEMIS RELUCTANTS de W Tute).

13 - Parti d'Alexandrie escorté par les destroyers DIAMOND, HAVOCK, IMPERIAL et HMAS VENDETTA. Plus tard dans la journée, ils ont effectué un RV avec le convoi MS1 (qui avait quitté Malte tôt le 07/10/40) escorté par les croiseurs CALEDON et CAPETOWN, et les destroyers DECOY et HMAS VAMPIRE et VOYAGER.

Le 15 - À 9 heures, arrivée à Alexandrie avec le convoi MS1.

23 - A 04h00, départ d'Alexandrie escorté par les destroyers HYPERION, ILEX, HEREWARD et IMPERIAL pour couvrir le passage des convois AN2 et AS2. (Convoi AS2 rappelé)

24 - Arrivée de retour à Alexandrie.

27 - A 03h00 appareillé d'Alexandrie en compagnie des cuirassés WARSPITE et MALAYA, le porte-avions EAGLE escorté par les destroyers DECOY, HEREWARD, HERO, HYPERION, ILEX, IMPERIAL, JERVIS, JUNO, NUBIAN et MOHAWK pour couvrir le passage du convoi AS2/1 . Au sud de la Crète, la flotte est rejointe par les croiseurs NEPTUNE et HMAS SYDNEY.

28 - La flotte divisée. Au sud du détroit de Kithera, le convoi AS2/1 escorté par les croiseurs CAPETOWN et LIVERPOOL et les destroyers DAINTY, DEFENDER, DIAMOND et HMAS STUART ont été rencontrés par la force de couverture de MALAYA, RAMILLIES, EAGLE, HEREWARD, HERO, JERVIS, JUNO, MOHAWK et NUBIAN

30 - Arrivée de retour à Alexandrie. (Le convoi s'est ensuite rendu à Port-Saïd escorté par le croiseur CAPETOWN et les destroyers DAINTY et DIAMOND)

31 - A 14 h 20 quitte Alexandrie en compagnie du cuirassé MALAYA, le porte-avions EAGLE escorté par les destroyers HASTY, HEREWARD, HERO, HOSTILE, ILEX, IMPERIAL, JERVIS et HMAS VENDETTA pour effectuer des exercices de tir. À la suite de cela, ils ont été désignés Force B pour (Opération HURRY) et devaient naviguer vers l'ouest en direction de l'île de Gavdo. Cependant, lorsque la MALAISIE a développé des problèmes d'eau salée dans ses condenseurs, l'ensemble de la Force B est retourné à Alexandrie.

Le 16 à 10 h 30 quitte Alexandrie en compagnie des cuirassés WARSPITE et MALAYA, le croiseur KENT, escorté par les destroyers DIAMOND, HEREWARD, HOSTILE, MOHAWK, NUBIAN et HMAS STUART, VENDETTA et WATERHEN et se dirige vers l'ouest pour l'opération MB2. Après avoir navigué, la flotte a été organisée en deux forces. La Force B comprenait MALAYA, RAMILLIES, HEREWARD, HERO, JUNO, STUART, VENDETTA et WATERHEN.

Le 17 - Entre 6 h 58 et 7 h 20, la flotte bombarde Bardia et Fort Capuzzo (opération MB2). (Remarque : 62 cartouches de 15 pouces et 104 cartouches de 6 pouces ont été tirées.)

18 - Sous les attaques aériennes inefficaces des Savoia-Marchetti S.M.79, dont 12 abattus par la flotte, lors du retour vers Alexandrie.

Déploiement de la flotte méditerranéenne en continuation.

8e - Parti d'Alexandrie en compagnie des porte-avions ILLUSTRIOUS et EAGLE, des cuirassés MALAYA, VALIANT et WARSPITE, des croiseurs AJAX, GLOUCESTER, ORION, YORK et HMAS SYDNEY blindés par les destroyers HASTY, HAVOCK, HEREWARD, HERO, HYPERION, ILEX, , JERVIS, JUNO et NUBIAN pour fournir une couverture éloignée pour le passage du convoi maltais MF3 en provenance d'Égypte, du convoi ME 4 en provenance de Malte, du convoi AS 4 en provenance de Grèce et d'une attaque aérienne sur Leros (opération MB6).

9 - A 02h54, la flotte est rejointe en mer par le croiseur LIVERPOOL et le destroyer DIAMOND.

10 - A 17h15 RAMILLIES, HASTY, HEREWARD, HERO, HYPERION, ILEX et NUBIAN se détachent de la Flotte pour se ravitailler à Malte. Par intervalles tout au long de la journée et pendant le 11, les différentes unités de la flotte se détachèrent pour se ravitailler à Malte.

Le 11 - A 11 h 05, l'IMPERIAL est miné et gravement endommagé, il est remorqué jusqu'à Malte par DECOY.

A 16 heures, le convoi MF3 arrive à Malte en compagnie d'ORION, STUART et VENDETTA. À cette époque, le corps principal de la flotte méditerranéenne se trouvait à 100 milles au sud-est de Malte, où il a été aperçu et signalé par un avion de ligne civil italien.

À 22 h 45, le convoi ME4, qui comprenait la canonnière fluviale APHIS, a quitté Malte escorté par les croiseurs CALCUTTA et COVENTRY et les destroyers WRYNECK et HMAS WATERHEN. Tard dans la soirée après le retour de toutes les unités ravitaillées, la Flotte se dirigea vers Alexandrie. (Au nord-est de Malte positionnés en prévision qu'un convoi partirait de Malte se trouvaient 4 destroyers italiens, 3 torpilleurs et 4 bateaux MAS)

12 - Lors du retour vers Alexandrie, à 02h00, à 125 milles à l'ouest de Malte et à environ 70 milles au nord du convoi, les 3 torpilleurs italiens lancent des attaques à la torpille sur l'unité la plus au nord de la flotte, qui est l'AJAX, toutes manqué. Cependant l'AJAX, après une première confusion, ouvre le feu sur les assaillants à 4000 yards faisant couler ARIEL et ARIONE. En retour, AJAX a reçu 3 hits d'AIRONE. (L'AJAX était équipé d'un radar de type 279 qui était un appareil de recherche aérienne à longue portée et de peu d'utilité dans un engagement de surface). Aussitôt les 4 destroyers italiens viennent au secours des torpilleurs et à 02h30 ARTIGLIERE lance une attaque à la torpille que l'AJAX évite. L'AJAX a réussi à endommager l'AVIERE et gravement endommager l'ARTIGLIERE. En retour, ARTIGLIERE a frappé AJAX 4 fois, mettant son radar hors de combat et endommageant une monture jumelle de 4 pouces. Au moment du deuxième engagement, la lune s'était couchée et le manque de poudre sans flash a causé des problèmes aux artilleurs de l'AJAX.

A 02h35, lorsque les destroyers italiens se sont retirés derrière un écran de fumée, l'AJAX a interrompu l'action car le capitaine McCarthy croyait avoir été en action contre 4 destroyers et 2 croiseurs. (Cette action est connue par les Italiens sous le nom de bataille du cap Passero) Les coups de feu ont attiré d'autres croiseurs de la flotte méditerranéenne sur les lieux, mais ils sont arrivés trop tard pour voir l'action.

13 - A l'aube, l'ARTIGLIERE endommagé, remorqué par le destroyer CAMICIA NERE, est aperçu à 107 milles à l'ouest de Malte par un Sunderland. Le rapport d'observation de Sunderland a entraîné une frappe aérienne de Swordfish de ILLUSTRIOUS, sans résultat. Aussi YORK, AJAX et 4 destroyers ont été expédiés de la flotte et sont arrivés à la position à 0900 heures. CAMICIA NERE a glissé le remorquage et YORK a terminé l'ARTIGLIERE.

A 11 heures au sud-est de l'île de Gavdos, le convoi ME 4 est rejoint par le convoi AS4 parti du Pirée. Dans la soirée, la flotte s'est divisée et ILLUSTRIOUS, GLOUCESTER, LIVERPOOL, HAVOCK, HEREWARD, HERO et NUBIAN se sont dirigés vers la mer Égée.

14 - Tôt le matin, Swordfish d'ILLUSTRIOUS a effectué une frappe aérienne sur l'aérodrome de l'île de Leros.

À 8 h 40, l'ILLUSTRIOUS Force a rejoint le gros de la flotte et la flotte combinée puis a mis le cap sur Alexandrie. Dans la soirée, la flotte subit une attaque aérienne et, à 18 h 45, à 70 milles au SE de la Crète, LIVERPOOL subit une torpille aérienne à tribord avant, lancée par un torpilleur italien.

À 1920 heures, le compartiment de stockage d'essence a explosé, faisant sauter le toit d'un toit de tourelle, le canon de bâbord est tombé dans la mer et un incendie a été déclenché. DECOY et HEREWARD se sont tenus prêts.

A 22 h 30, ORION l'a pris en remorque, le remorquant vers l'arrière à 9,5 nœuds vers Alexandrie escorté par DAINTY, DECOY, DIAMOND et VAMPIRE.

15 - A 01h00, la flotte méditerranéenne est de retour à Alexandrie.

25 - Parti d'Alexandrie en compagnie du porte-avions EAGLE, du croiseur COVENTRY, escorté par les destroyers JANUS, MOHAWK, WRYNECK et HMAS VAMPIRE et VOYAGER sur l'opération MAQ 2. L'opération MAQ 2 était une opération visant à couvrir le convoi AN5 de Port-Saïd au Pirée et mener une attaque aérienne sur Rhodes dans le Dodécanèse)

26 - La flotte a navigué jusqu'à l'extrémité sud du détroit de Kasos.

27 - Swordfish d'EAGLE a effectué une frappe aérienne sur l'aérodrome de Maritza sur l'île de Rhodes.

28 - Arrivée de retour à Alexandrie.

29 - A 1h30 départ d'Alexandrie en compagnie des cuirassés WARSPITE, VALIANT et MALAYA, des porte-avions ILLUSTRIOUS et EAGLE escortés par les destroyers DAINTY, DECOY, DEFENDER, DIAMOND, HASTY, HAVOCK, HEREWARD, HERO, HYPERION, ILEX, JANUS, JUNO, MOHAWK et NUBIAN. La flotte a navigué vers l'ouest de la Crète dans le cadre de l'opération CHURCH. (Après l'attaque de l'Italie contre la Grèce le 28/10/40, le gouvernement grec a invité la Grande-Bretagne à établir une base à Suda Bay sur la côte nord de la Crète. L'opération CHURCH était l'opération couvrant les convois militaires transportant du personnel et des magasins à Suda Bay ). Tard dans la soirée, au sud de la Crète, les croiseurs YORK, GLOUCESTER, ORION et HMAS SYDNEY ont rejoint la Flotte.

30 - La flotte a continué à naviguer vers le nord-ouest et à 20 heures, la flotte était à 126 milles à l'ouest du cap Matapan.

31 - À 16 h 30, à 75 milles à l'ouest au sud-ouest du cap Matapan, WARSPITE, ILLUSTRIOUS, YORK, GLOUCESTER, HASTY, HEREWARD, HERO, ILEX et JERVIS se sont détachés de la flotte et se sont dirigés vers Alexandrie.Le reste de la flotte est resté en croisière à l'ouest de la Crète.

2e - Retour à Alexandrie.

6e - Parti d'Alexandrie en compagnie des cuirassés WARSPITE, VALIANT et MALAYA, du porte-avions ILLUSTRIOUS, des croiseurs YORK et GLOUCESTER, des destroyers DECOY, DEFENDER, HASTY, HAVOCK, HEREWARD, HERO, HYPERION, ILEX, JANUS, et JERVIS, JUNO sur Operation MB 8 et Opération COAT. Plus tard, la flotte a été rejointe par les croiseurs AJAX et HMAS SYDNEY de Suda Bay. (L'opération MB 8 devait couvrir le passage du convoi MW3 [parti d'Alexandrie le 11/5/40] vers Malte et du convoi AN6 [parti de Port-Saïd le 11/4/40] vers la mer Égée. L'opération COAT était la passage de renforts pour la Flotte Méditerranée).

7 - Couvrir le passage des convois AN 6 et MW 3. Les deux convois ont procédé ensemble au large d'Alexandrie vers l'ouest de la Crète. (Opération MB 8).

Le 9 - Dans la soirée RAMILLIES, HAVOCK, HYPERION et ILEX se sont détachés pour Malte pour faire le plein.

10 - La flotte méditerranéenne croise au sud-est de Malte.

A 10 h 15, la Force F, composée du cuirassé BARHAM, des croiseurs BERWICK et GLASGOW et des destroyers GALLANT, GREYHOUND et GRIFFIN et précédée des destroyers FAULKNOR, FORTUNE et FURY faisant office de dragueurs de mines, a effectué un RV avec la Flotte de la Méditerranée. La Force F (les renforts de la flotte méditerranéenne, opération COAT) entre dans le port de La Valette pour débarquer ses troupes et ses ravitaillements et les destroyers 3 F pour se ravitailler.

À 13 h 30, le convoi ME 3, qui comprenait le Monitor TERROR, a quitté Malte, escorté par RAMILLIES, COVENTRY, DECOY, DEFENDER et HMAS VENDETTA. Après avoir débarqué leurs troupes et leurs approvisionnements, BARHAM, BERWICK, GLASGOW, GALLANT, GREYHOUND et GRIFFIN ont quitté Malte et ont rejoint la flotte méditerranéenne en direction de l'est.

11 - Passage couvert du convoi ME3 de Malte à Alexandrie.

A 13 h 10, l'AJAX, l'ORION, le HMAS SYDNEY, le MOHAWK et le NUBIAN se sont détachés de la flotte pour effectuer un raid contre les convois militaires italiens dans le sud de l'Adriatique.

A 18h00, ILLUSTRIOUS, YORK, BERWICK, GLASGOW, GLOUCESTER, HASTY, HAVOCK, HYPERION et ILEX se sont détachés de la Flotte pour mener à bien l'opération JUDGMENT. (Remarque : l'attaque aérienne réussie de Tarente (opération JUDGMENT) par des avions d'ILLUSTRIOUS dans la nuit du 11 au 12 novembre a également été couverte dans le cadre de l'opération COAT).

12 - A l'aube, ILLUSTRIOUS, YORK, BERWICK, GLASGOW, GLOUCESTER, HASTY, HAVOCK, HYPERION et ILEX rejoignirent la Flotte.

13 - La Flotte et le convoi ME 3 arrivent à Alexandrie. (Après le succès de l'opération Judgment, il a été décidé que RAMILLIES et MALAYA pourraient être libérés de la flotte méditerranéenne)

23 - Parti d'Alexandrie en compagnie du cuirassé MALAYA, du porte-avions EAGLE, des croiseurs AJAX, ORION et HMAS SYDNEY escortés par les destroyers DAINTY, DIAMOND, HASTY, HAVOCK, HYPERION et ILEX, désignés comme Force C pour l'opération MB 9 et l'opération COLLAR. (L'opération MB 9 était une opération de couverture de flotte pour le convoi maltais MW4. L'opération COLLAR couvrait le passage de RAMILLIES, BERWICK et NEWCASTLE à travers la Méditerranée jusqu'à Gibraltar)

24 A 08h00, la Force C est arrivée à Suda Bay pour se ravitailler. Après avoir fait le plein, la Force C a quitté Suda Bay. Au large de la baie de Suda, le croiseur BERWICK a rejoint la Force C, qui a ensuite navigué vers l'ouest en direction de Malte.

26 - A 08h13, le convoi MW 4 est arrivé à Malte accompagné de MALAYA et RAMILLIES pour faire le plein. A 12h00, départ de Malte en tant que Force D en compagnie des croiseurs NEWCASTLE et COVENTRY, et des destroyers GREYHOUND, GRIFFIN, DIAMOND, DEFENDER et HEREWARD. Pour rejoindre la Force H. Les navires rejoignirent le croiseur lourd BERWICK en mer.

27 - Dans la nuit du 26/27, RAMILLIES, BERWICK et NEWCASTLE sont attaqués par des bombardiers torpilleurs italiens. (À 6 h 30, un Sunderland du 228 Sqdn. a signalé une forte force navale italienne au large du cap Spartivento, en Sardaigne. À la réception de ce rapport, l'amiral Somerville a décidé d'attendre que la force D rejoigne la force H avant de prendre une action offensive).

À 11 h 30, la Force D, RAMILLIES, BERWICK et NEWCASTLE ont rejoint la Force H. À ce moment-là, la Force H a tourné vers le nord pour rencontrer la flotte italienne.

À 12 h 22, le RAMILLIES ouvre le feu sur les Italiens (bataille du cap Spativento) mais après quelques coups, il cesse le feu car les Italiens sont hors de portée et il est trop lent pour prendre part à la bataille.

29 - A 1530 heures arrivée à Gibraltar. (Pour plus de détails sur les activités de la flotte méditerranéenne en 1940-41, voir LA BATAILLE POUR LA MÉDITERRANÉE par D MacIntyre).

7e - Parti de Gibraltar en compagnie du porte-avions ARGUS, Troopship SS FRANCONIA, escorté par les destroyers ECLIPSE, KELVIN, VELOX et WRESTLER.

9e - 550 milles à l'ouest du cap St Vincent, le groupe Gibraltar a effectué un RV avec le porte-avions FURIOUS et le croiseur DIDO (parti de Freetown le 2/12/40). Après quoi VELOX s'est détaché et est retourné à Gibraltar.

11 - À 10 heures, à 360 milles au sud-ouest de Rockall, les destroyers COSSACK et SIKH ont rejoint la force.

14 - A 1410 heures arrivée dans la Clyde. Je suis allé à Devonport pour un carénage.

6ème - A navigué de Plymouth pour le Clyde.

11e - A quitté le Clyde en compagnie du croiseur PHOEBE et des destroyers CHURCHILL, LINCOLN, WATCHMAN, FEARLESS, BEAGLE, BRILLIANT et FS LEOPARD et la partie Clyde du convoi WS5B.

12 - A 11h30 au large d'Orsay le convoi WS5B se forme. L'escorte était RAMILLIES, les croiseurs NAIAD, PHOEBE et HMAS AUSTRALIA et les destroyers LINCOLN, VANSITTART, FEARLESS, BRILLIANT, WATCHMAN, BEAGLE, JACKAL, LEAMINGTON, HIGHLANDER, HARVESTER, WITHERINGTON et FS LEOPARD.

Le 14 - A 0001 heures, LEOPARD se détache ayant atteint la limite de son endurance.

A 1400 heures, le WITHERINGTON s'est détaché avec un problème de condenseur.

15 - A 0200 heures 4 destroyers détachés pour retourner au Royaume-Uni.

A 6h00, 2 destroyers se détachent pour retourner au Royaume-Uni.

A 12h00, à 550 milles au NNE des Açores, le croiseur EMERALD rejoint le convoi. PHOEBE, FEARLESS et un autre destroyer détachés pour Gibraltar et NAIAD détachés pour retourner à Scapa.

16 - A 04h00, à 360 milles au nord des Açores 2 destroyers se détachent pour rentrer à Londonderry.

17 - A 0600 heures, à 60 milles au nord des Açores, RAMILLIES et le SS DUKE of YORK, transportant des prisonniers de guerre allemands, détachés du WS5B pour Halifax.

30 - A quitté Halifax en compagnie de la corvette NCSM COLLINGWOOD escortant le convoi HX106.

31e - COLLINGWOOD détaché.

8 - A 11 heures à la position 52,55N 34W, à 900 milles à l'ouest de Slyne Head Ireland, alors qu'elle couvrait le convoi HXl06, elle aperçoit le mât et le sommet d'un navire de guerre. Dans son rapport à l'Amirauté, elle déclara qu'il s'agissait peut-être d'un croiseur de la classe Hipper. (A l'époque, l'Amirauté ignorait que le HIPPER était à Brest. En fait RAMILLIES avait aperçu le croiseur de bataille allemand SCHARNHORST qui était en compagnie du GNEISENAU. Les Allemands avaient aperçu le convoi à 10 h 30 et fermé à l'attaque, mais lorsque la présence d'un cuirassé a été identifié L'amiral Létjens a annulé l'action allemande. Ils se sont retirés à grande vitesse pour éviter les dommages en action avec un cuirassé)

10e - Détaché du HX106 pour St Johns.

21 - Rejoint le convoi HX110 en tant qu'escorte océanique.

3e - Détaché du convoi HX110 pour St Johns.

3 - A 12h45 360 milles au sud de St Johns en compagnie du sous-marin français SURCOUF, il rejoint l'AMC WOLFE escortant le convoi HX118.

9 - Tôt dans la journée, il s'est détaché de HX118 et a avancé et à 6h00 en position 53,30N 37,19W a rejoint l'AMC SALOPIAN escortant le convoi SC27.

A 14h00, il s'est détaché de SC27 et a rejoint HX118 alors que HX118 dépassait SC37.

10 - A 05h30 en position 58,10N 33,57W RAMILLIES et SURCOUF se détachent de HX118. RAMILLIES retourna à St Johns.

30 - A 7h30, il rejoint l'AMC DERBYSHIRE escortant le convoi HX123.

4ème - A 4h30, il se détache du convoi HX123. RAMILLIES retourna à Halifax.

16e - A quitté Halifax en compagnie des NCSM ST CROIX, AGASSIZ et WETASKIWIN escortant le convoi HX127.

18e - NCSM ST CROIX, AGASSIZ et WETASKIWIN détachés du HX127.

23 - Le destroyer LINCOLN et la corvette SUNFLOWER rejoignent le HX127.

24 - Suite au naufrage du HOOD par le cuirassé allemand BISMARCK. L'Amirauté a ordonné au RAMILLIES, qui avec le HX127 était à environ 900 milles au sud du BISMARCK, de se détacher du HX127 et de se diriger vers le nord en direction de sa position.

A 1212 heures en position 46.25N 35.24W, RAMILLIES se détache du HX127

Le 26 - A 12h00, RAMILLIES qui avançait à sa vitesse maximale de 19 nœuds reçut l'ordre d'abandonner la poursuite du BISMARCK et de rechercher le transport de troupes BRITANNIC et de l'escorter jusqu'à Halifax.

1er - A quitté Halifax en compagnie des NCSM PICTOU, RIMOUSKI et RAYON D OR escortant le convoi HX130.

4e - Les corvettes NCSM AGASSIZ, ALBERNI et WETASKIWIN et les destroyers BURNHAM et CHURCHILL ont rejoint le HX130.

9e - RAMILLIES détaché du HX130 et retourné à Halifax.

21 - A quitté Halifax en compagnie du croiseur de bataille REPULSE et des destroyers NCSM ASSINIBOINE, BUXTON, HAVELOCK, NCSM SKEENA et NCSM ST LAURENT escortant le convoi de troupes TC11.

24 - ASSINIBOINE, SKEENA, et ST LAURENT détachés du TC11.

26 - Le croiseur hollandais HNethMS JACOB VAN HEEMSKERCK rejoint le convoi.

27 - RAMILLIES détaché du convoi TC11.

28 - Arrivée à Hvalfjord.

22 - À Hvalfjord où il a reçu l'ordre de faire monter la vapeur en raison d'une éventuelle percée du croiseur de bataille allemand SCHARNHORST. (Le SCHARNHORST déménage de Brest à La Pallice) RAMILLIES est démis de ses fonctions.

Déploiement atlantique en continuation.

18 - Passage de Hvalfjord, Islande à Scapa.

septembre à novembre

Défense du convoi atlantique en continuation.

En radoub à Cammell Laird, Birkenhead. Transféré à Gladstone Dock, Liverpool pour l'achèvement des travaux. Une fois le radoub terminé, Scapa Flow est allé travailler. Radar équipé pour l'alerte des avions et des surfaces ainsi que la conduite de tir des armements principaux et secondaires. (Voir RADAR EN MER par D Howse.) Nommé pour le service dans les Indes orientales.

À la fin des travaux, nominé pour le service extérieur comme navire amiral du commandant en second de la nouvelle flotte de l'Est.

1er - À 9 h 25, départ de Scapa Flow escorté par les destroyers ESCAPADE et WHEATLAND.

2° À 12 heures, les navires arrivèrent dans la Clyde. Le contre-amiral S. S. Bonham-Carter CB, CVO, DSO, a hissé son drapeau du Battle Squadron 3 à bord du cuirassé RAMILLIES dans la Clyde.

7e - A quitté le Clyde escorté par les destroyers VANQUISHER, VOLUNTEER et WITCH.

8e - Arrivé à Milford Haven.

9 - A quitté Milford Haven escorté par les destroyers VANQUISHER, VOLUNTEER et WITCH pour rejoindre le convoi WS14.

13 - A 09h40, à 150 milles au nord des Açores ils rejoignent les destroyers FOXHOUND, GURKHA et NESTOR et AMC CILICIA escortant le convoi militaire WS14. (N'ayant pas réussi à localiser le convoi la veille dans sa position attendue).

A 10 heures, les destroyers BADSWORTH et BEAUFORT rejoignent l'escorte du WS14, et les FOXHOUND, GURKHA et NESTOR se détachent pour Gibraltar.

A 18h00, à 80 milles au nord de Sao Miguel, BADSWORTH et BEAUFORT se détachent de WS14 pour se ravitailler à Ponta Delgada.

14 - BADSWORTH et BEAUFORT rejoignent et VANQUISHER détaché.

15e - BÉNÉVOLE et SORCIÈRE détachée de WS14.

18 - Les destroyers BRILLIANT et HURWORTH rejoignent le convoi WS14.

Le 19 - Les destroyers VANSITTART et WILD SWAN rejoignent le convoi.

21 - A 07h00 est arrivé Freetown avec WS14. À son arrivée, le contre-amiral S. S. Bonham-Carter a reçu l'ordre de hisser son drapeau et de retourner au Royaume-Uni.

Le 25 - A 14 heures, départ de Freetown en compagnie des destroyers BEAUFORT, HURWORTH, VANSITTART et WILD SWAN et du sloop BRIDGEWATER, escortant le convoi WS14.

27 - VANSITTART et WILD SWAN détachés pour Freetown.

4ème - A 09h00 au large du Cap de Bonne Espérance, l'AMC DERBYSHIRE rejoint l'escorte de WS14.

A 18h00 RAMILLIES, BEAUFORT et HURWORTH détachés de WS14

5ème - Arrivée au Cap.

9ème - RAMILLIES et les corvettes HOLLYHOCK et VERBENA partent du Cap escortant les 16 marchands de la section Cape Town du convoi WS14.

10e - TROMIERE et VERVEINE détachée de WS14.

12 - RAMILLIES se détache de WS14 pour effectuer un exercice de tir puis se dirige vers Durban pour se ravitailler.

13 - A 15h00 au large de Durban, toutes les sections de WS14 se sont rassemblées, escortées par RAMILLIES et AMC Corfu, après quoi le convoi s'est séparé en deux sections, et WS14C pour Aden a été escorté par RAMILLIES.

20 - Au large de Mombasa, il s'est détaché du WS14 sur relève du croiseur COLOMBO. Elle est ensuite allée à Kilindini.

21 - A quitté Kilindini pour rejoindre le convoi DM3.

22 - Au nord des Comores, elle a repris l'escorte du convoi militaire DM3 (Ce convoi avait été formé à partir du convoi WS15 suite au signal du général Wavell de ne plus envoyer de renforts à Java).

23 - Le destroyer HMAS NORMAN rejoint les Seychelles où il s'était ravitaillé. (Remarque : WS15 était à l'origine à destination de Singapour. Après la chute de Singapour, la destination a été changée pour Batavia. Mais avec la détérioration de la situation à Java, la destination a été changée pour Colombo).

28 - Détaché de DM3 avec NORMAN pour faire le plein à Addu Atoll et rentré le 29

2e - Destination du convoi changée vers Bombay et Colombo. Détaché de DM3 et a pris le passage à Colombo avec des marchands désignés.

4ème - A l'arrivée à Colombo détaché de la DM3 pour rejoindre les navires de l'Escadron des Indes Orientales.

7ème - A navigué de Colombo pour Trincomalee. (Le vice-amiral Somerville est arrivé à Colombo à 08h00/26/3/42 et a pris le commandement de la flotte de l'Est. Sa première tâche était d'évaluer ses atouts. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'une collection mixte d'anciens et de nouveaux et sans entraînement au combat de la flotte. Sa décision immédiate fut de diviser sa flotte en deux forces, une force rapide, Force A et une force lente, Force B)

26 - Parti de Ceylan en compagnie des cuirassés RESOLUTION, REVENGE et ROYAL SOVEREIGN, formant le 3e Battle Squadron, pour effectuer des exercices tactiques et de tir sur l'atoll d'Addu.

28 - (Somerville a été informé qu'une attaque japonaise contre Ceylan était à prévoir le ou vers le 1/4/42. Somerville, maintenant à bord de son cuirassé phare WARSPITE a décidé de prendre la mer pour faire face à la menace. Tous les navires de la La flotte de l'Est a donc reçu l'ordre de RV au sud de Ceylan)

29 - A quitté l'atoll d'Addu en compagnie des cuirassés RESOLUTION, REVENGE, ROYAL SOVEREIGN et du porte-avions INDOMITABLE.

31 - Au large de la côte sud de Ceylan Les forces A et B de la flotte de l'Est ont effectué un RV à 04.40N 81,00E. RAMILLIES faisait partie de la Force B qui comprenait également les cuirassés RESOLUTION, REVENGE et ROYAL SOVEREIGN, le porte-avions HERMES, les croiseurs CALEDON, DRAGON et le croiseur hollandais HNethMS HEEMSKERCK et les destroyers ARROW, DECOY, FORTUNE et SCOUT, HMAS NORMAN et VAMPIRE et les hollandais HNethMS ISAAC SWEERS . La flotte a ensuite commencé à patrouiller au sud de Ceylan, balayant l'est pendant la journée et l'ouest pendant la nuit.

2e - (Tard dans la soirée, sans qu'aucune observation des Japonais ne soit signalée et avec plusieurs de sa flotte nécessitant un réapprovisionnement, y compris les cuirassés de classe R, Somerville a décidé de retirer sa flotte sur l'atoll d'Addu)

A 21 heures le groupe rapide, la Force A se retire en premier, immédiatement suivi par la Force B, moins HERMES et VAMPIRE qui se rend à Trincomalee.

4ème - A 15h00 alors que la Force B arrivait sur l'atoll d'Addu. (À 10 h 05, un Catalina du 413 Sqdn. a localisé et signalé la flotte japonaise à 360 milles à 155 ° de Dondra Head)

5ème - A 07h00 la Force B a quitté l'atoll d'Addu

6e - A 7h00, Force A et B réunies. La flotte combinée a ensuite mis le cap au SE pour la position estimée de la flotte japonaise.

À 1800 heures, le cap a été inversé vers le NE.

7e - (Tôt le matin, l'Amirauté signala à Somerville que sa politique consistant à décourager les Japonais d'entrer en force dans l'océan Indien avait échoué et ils se rendirent compte en outre que la flotte de l'Est était inférieure à tous égards à la flotte japonaise. Les cuirassés de classe R étaient à cet égard considéré plus comme un passif que comme un atout. Par conséquent, Somerville a eu le pouvoir discrétionnaire de les retirer en Afrique). La flotte a ensuite navigué vers l'atoll d'Addu par un itinéraire détourné.

8 - La Flotte est de retour sur l'atoll d'Addu. (Pour plus de détails sur les opérations dans l'océan Indien en 1942, voir OPÉRATION PACIFIQUE par E Gray).

9e - A quitté l'atoll d'Addu en compagnie des cuirassés RESOLUTION, REVENGE et ROYAL SOVEREIGN.

14 - Arrivée à Kilindini. Comme RAMILLIES avait connu une vie un peu plus facile que ses sœurs et était donc en meilleure condition, elle a été nommée en remplacement de la MALAISIE pour l'opération IRONCLAD, une opération de capture de la base navale française de Diego Suarez à Madagascar.

16ème - A navigué de Kilindini.

22 - Arrivée à Durban où le contre-amiral E N Syfret a hissé son drapeau en tant que FO commandant la Force navale F pour l'opération IRONCLAD.

28 - Parti de Durban pour escorter le convoi d'invasion Z, le convoi rapide, en compagnie de l'ILLUSTRIOUS et du croiseur HERMIONE blindé par les destroyers LAFOREY, LIGHTNING, LOOKOUT et 3 autres destroyers.

3e - Les convois Fast et Slow se sont joints, et la force a été rejointe par le porte-avions INDOMITABLE escorté par les destroyers HMAS NIZAM et NORMAN. Le NIZAM et le NORMAN se sont ensuite détachés et sont retournés à la flotte de l'Est qui fournissait une couverture éloignée pour l'opération IRONCLAD.

5 - A 4h30, le premier débarquement des troupes a eu lieu dans la baie du Courrier et RAMILLIES a fourni un appui de tir naval pendant les débarquements. A fait partie de la force de couverture du débarquement qui comprenait également ILLUSTRIOUS, INDOMITABLE, HERMIONE et 7 destroyers.

6 - Tôt le matin, la force attaquante qui se dirigeait vers l'est vers Antsirane a été retenue par la résistance de Vichy. Suite à une conférence sur RAMILLIES, le commandant de la terre, le général Sturges a demandé s'il serait possible de débarquer une petite force dans l'arrière de l'ennemi. La suggestion a été rapidement suivie d'effet. Le destroyer ANTHONY a été appelé aux côtés de RAMILLIES et 50 Royal Marines de RAMILLIES, sous les ordres du Capitaine M Price RM transféré à ANTHONY.

A 15 h 45, l'ANTHONY largue les amarres et contourne à grande vitesse le cap Amber en direction de la passe d'Oronjia à l'entrée du port de Diego Suarez. RAMILLIES et ses destroyers d'escorte partent ensuite à la poursuite d'ANTHONY.

7 - A 08h00, dans l'obscurité, ANTHONY a traversé le col d'Oronjia et à 08h50, il a débarqué les Marines sur le quai d'Antsirane. Leur effet sur la garnison était tel que l'attaque principale de l'armée de l'ouest était complètement réussie et à 15 heures, l'armée était en mesure de signaler l'occupation complète de la ville.

A 10 h 40 au large de la presqu'île d'Oronjia, RAMILLIES, DEVONSHIRE et HERMIONE en ligne de front, masqués par 4 destroyers, ouvrent le feu sur les défenses de Vichy.

À 10 h 50, le feu a été arrêté lorsqu'on a appris que les défenses s'étaient rendues.

8e - Entrée dans la baie de Diego Suarez avec d'autres unités de la flotte. (Opération IRONCLAD - voir RELUCTANT ENEMIES et Naval Staff History)

29 - A 22h30 un hydravion Yokosuka E14Y "Glen" du sous-marin japonais I-10 en mission de reconnaissance survole le port de Diego Suarez et fait mine d'atterrir entre RAMILLIES et le croiseur FROBISHER qui est ancré près de RAMILLIES. Bien que RAMILLIES disposait de ses canons antiaériens, elle n'a pas ouvert le feu parce que l'avion pourrait être français et qu'ils auraient pu toucher le FROBISHER. Juste au moment où il semblait que l'avion était sur le point d'atterrir, elle a ouvert la manette des gaz et a volé hors de vue derrière une colline. L'épisode entier a duré un peu plus d'une minute. On a supposé que l'avion était hostile et provenait d'un navire de guerre ennemi. Par conséquent, la décision a été prise de changer de position. (L'avion avait été lancé depuis le sous-marin japonais I-10 qui, en compagnie d'I-16 et d'I-20, était arrivé au nord de Madagascar plus tôt dans la journée. Après être revenu sur l'I-10 et avoir fait part de ses découvertes, le capitaine Ishizaki a commandé un nain attaque sous-marine sur RAMILLIES et FROBISHER à 02h30 le 31 mai )

30 - Après avoir levé l'ancre à vapeur RAMILLIES et FROBISHER, FROBISHER a pris la mer et RAMILLIES a navigué autour du port. Une recherche aérienne à une profondeur de 200 milles a été effectuée qui n'a rien aperçu, et RAMILLIES a ancré dans une autre position à proximité du pétrolier MV BRITISH LOYALTY (6993 tonnes).

À 17 h 10, à environ 9 milles marins à l'est de Diego Suarez, l'I-20 a lancé le sous-marin miniature M-20b.

À 20 h 25, le M-20b a tiré l'une de ses deux torpilles de type 98 de 450 mm avec une ogive de 350 kg sur RAMILLIES. La torpille a frappé et percé le renflement et le placage inférieur, ouvrant un trou de 30 pieds sur 30 pieds dans le renflement bâbord en avant de la tourelle A. Le système électrique a été endommagé et le courant a été perdu dans tout le navire. La ceinture de blindage de six pouces au-dessus du site de l'explosion a été déplacée et les magasins avant et les salles d'obus (calibre principal de 15 pouces et AA de 4 pouces) ont été inondés.

À 21 h 20, le M-20b a tiré son autre torpille sur RAMILLIES. Mais suite au premier coup sur RAMILLIES, le BRITISH LOYALTY, un navire à moteur, a pu lever l'ancre et commencer à déplacer sa couchette. Alors qu'il se dirigeait vers l'arrière, il a été touché par la deuxième torpille destinée au RAMILLIES et gravement endommagé. L'équipage du RAMILLIES a travaillé pour contrôler l'inondation, après quoi il a levé l'ancre et s'est déplacé vers un bras étroit du port, et a amarré avec ses étraves vers la mer afin de présenter le moins de cible possible à toute nouvelle attaque.

(L'équipage du sous-marin, le lieutenant Saburo Akieda et l'officier marinier Masami Takemoto, ont échoué leur sous-marin à Nosy Antalikely et se sont dirigés vers un point de ramassage près du cap Amber. Ils ont été informés lorsqu'ils ont acheté de la nourriture dans un village et tous deux ont été tués dans un échange de tirs avec les Royal Marines trois jours plus tard).

(Les Japonais ont publié un communiqué, affirmant qu'ils avaient coulé un croiseur de la classe FROBISHER et torpillé un cuirassé de la classe QUEEN ELIZABETH qui avait coulé. L'Amirauté a pu contrer cela avec une entière vérité, en disant qu'aucun croiseur de la classe FROBISHER avait été coulé et qu'aucun cuirassé de la classe QUEEN ELIZABETH n'avait été à Diego Suarez)

31 - Travaux d'allègement des étraves par déplacement des ancres et du câble vers l'arrière, soutènement des cloisons endommagées et lutte contre les inondations.

1er - Les travaux se poursuivent pour la rendre navigable.

2 - Le destroyer DECOY est arrivé à Diego Suarez avec le capitaine constructeur H. S. Pengelly RCNC, l'officier du constructeur de la flotte de l'Est. Pengelly a inspecté les travaux effectués sur RAMILLIES et a confirmé qu'il était apte à la mer.

3ème - Passage à Durban escorté par le croiseur EMERALD et les destroyers ACTIVE, DECOY et DUNCAN.

7ème - Escorte renforcée de corvettes FRITILLARY et JASMINE.

Le 9 - Arrivée à Durban. Prise en main pour réparation à l'arrivée.

En réparation à Durban. Pendant son séjour à Durban, son commandant, le capitaine D N C Tufnell DSC RN a été nommé au commandement du cuirassé ROYAL SOVEREIGN et, plus inhabituel, son commandant en second, le commandant L N Brownfield a pris le relais avec le temp. grade de capitaine. Expédier à retourner au Royaume-Uni pour le radoub et l'achèvement de la réparation en suspens.

6ème - A navigué de Durban pour Cape Town. (Quand il a navigué, il était en état de navigabilité, mais en raison des dommages internes importants, il n'y avait aucun moyen de contrôler les canons de 15 pouces ou de 6 pouces. L'armement anti-aérien était opérationnel)

9ème - Arrivé à Cape Town

13e - A navigué de Cape Town pour Devonport via Freetown et Gibraltar.

8 - Arrivé à Devonport pour réparation et radoub.

En réparation et remise en état. Une plaque de blindage supplémentaire a été ajoutée sur ses chargeurs, 4 canons de casemate de 6 pouces ont été posés et 2 x quad pom-poms ont été ajoutés. Remise en service et essais après radoub.

3e - Parti de Plymouth pour le Clyde escorté par les destroyers WENSLEYDALE, NCSM IROQUOIS et ORP ORKAN. Passage à Scapa Flow pour un bilan avec Home Fleet.

Nommé pour le service avec la flotte de l'Est.

Préparé pour le service extérieur.

Passage pour rejoindre la Flotte de l'Est.

14e - Parti de Durban en compagnie des destroyers NAPIER, NEPAL, RELENTLESS et ROEBUCK escortant le convoi CM45, un convoi de 5 transports de troupes pour Aden

20 - A la latitude de Mombasa, RAMILLIES, NAPIER et NEPAL se sont détachés du CM45 et devancés à Mombasa.

Déployé pour la défense des convois dans l'océan Indien.

Nominé pour le retour au Royaume-Uni pour le soutien des opérations militaires dans les eaux intérieures.

14e - Parti de Port-Saïd escorté par les frégates DUCKWORTH, BERRY, BLACKWOOD, COOKE, DOMETT et ESSINGTON.

26 - Arrivée dans la Clyde.

Défense contre les avions améliorée, y compris l'ajustement du radar pour les armes rapprochées.

A rejoint Home Fleet à Scapa Flow.

A participé aux exercices préparatoires aux débarquements d'assaut planifiés. Nommé pour le service dans la Force opérationnelle de l'Est avec la Force de bombardement D. Cible dans le plan d'incendie préétabli - Batterie de Benerville. (Opération NEPTUNE - Pour plus de détails sur les activités navales avant et pendant les débarquements, voir OPÉRATION NEPTUNE de K Edwards et LANDINGS IN NORMANDY, JUNE 1944 (HMSO).).

2 - A 19h00, départ de Greenock pour la tête de pont normande de l'opération NEPTUNE en compagnie du cuirassé WARSPITE, du Monitor ROBERTS, des croiseurs MAURITIUS, ARETHUSA, FROBISHER, DANAE et polonais ORP DRAGON et des destroyers d'escorte. RAMILLIES a navigué avec un effectif réduit de navires de sorte que seules deux de ses quatre tourelles de 15 pouces pouvaient être habitées à la fois. Cela a été désigné Bombarding Force S et devait naviguer directement vers leurs stations de bombardement au large de la tête de pont. Cependant, en raison du mauvais temps, l'opération a été reportée de 24 heures et ils se sont donc dirigés vers Portsmouth.

4ème - Arrivé au large de Portsmouth.

5ème - Passage à travers le chenal balayé jusqu'à la zone d'assaut avec des navires de la Force S de l'Eastern Task Force dans le Convoi S6, escortés par les destroyers SAUMAREZ, SWIFT, les destroyers norvégiens HNorMS SVENNER et STORD et les frégates ROWLEY et HOLMES.

6 - A 05h30 au NE de Sword Beach, à environ 11 milles à l'ouest du Havre (à ce moment Le Havre était coupé de la flotte d'invasion par un écran de fumée) RAMILLIES a ouvert le feu sur la batterie de Benerville à une distance de 24000 yards. (La batterie de Benerville se composait de 4 canons de 150 mm, trois dans des casemates et une dans une fosse à ciel ouvert). Presque simultanément à l'ouverture du feu, la force de bombardement a été attaquée par la 5e flottille allemande de torpilleurs de T28, FALKE, JAGUAR et MWE qui a tiré 18 torpilles et s'est enfuie. Des torpilles ont été vues s'approchant de RAMILLIES et elle s'est détournée d'eux. Ils sont passés entre RAMILLIES et WARSPITE, manquant de peu les deux, mais l'un d'eux a ensuite touché et coulé le destroyer norvégien HNoMS SVENNER à 5 h 35. (La 5e flottille TB avait quitté Le Havre à 04h40 avec l'ordre d'attaquer les péniches de débarquement qui avaient été aperçues au large de Port en Bessin. voyant la force écrasante ils ont tiré leurs torpilles et sont retournés au Havre à grande vitesse). Après 48 coups, une vanne hydraulique de la tourelle A s'est rompue et l'équipage du canon a immédiatement été transféré à la tourelle B. Dans la soirée, à court de munitions de 15 pouces et a navigué pour Portsmouth.

7ème - A 0830 heures arrivée à Portsmouth pour re-munitions.

À 20 h 30, nous avons navigué vers la tête de pont.

8 - Arrivé au large de la tête de pont et ancré près du cuirassé RODNEY et bombardé des cibles désignées par l'armée.

10 - Cibles bombardées autour de Caen.

11 - Cibles bombardées autour de Caen, dont une concentration blindée allemande de 200 chars.

12 - Cibles bombardées autour de Caen, y compris les gares de triage ferroviaire. A effectué un bombardement à l'appui de l'assaut de la 6e division aéroportée.

14e - Place d'appui bombardée au NW de Caen. A effectué un bombardement à l'appui de l'assaut de la 6e division aéroportée.

15 - Retourné à sa position de bombardement du jour J et a réengagé les canons de campagne mobiles qui avaient été déplacés dans la position de Benerville.

17 - Nouveau bombardement de la position de Benerville.

18 - Après avoir tiré 1000 obus de 15 pouces, il est retiré et retourné à Portsmouth.

Après la libération de NEPTUNE préparé pour les missions de bombardement en Méditerranée. Affecté au service sous commandement américain pour le soutien des débarquements dans le sud de la France. (Opération DRAGOON - Pour plus de détails, voir DÉBARQUEMENTS DANS LE SUD DE LA FRANCE (HMSO).

11 - Arrivée à Alger pour rejoindre le groupe de soutien au tir ALPHA dans la force opérationnelle 84. (Remarque : le groupe avait déjà navigué pour Malte et le programme a été réorganisé).

10 - Passage pour rejoindre les croiseurs ORION, AURORA, AJAX et BLACK PRINCE, le croiseur américain USS QUINCY et le croiseur français GLOIRE en zone d'assaut.

Le 15 - Groupe de soutien aux tirs rejoint. Fourniture d'un appui-feu naval avec les navires du Groupe lors des débarquements de la 3e Div US dans la Baie de Cavalaire. Les batteries de St Tropez et du Cap Camarat se sont tues.

19ème - Transféré à la zone SITKA. A tiré 12 coups au fort. Après que la défense s'est effondrée dans la zone SITKA a pris le passage à Propriano.

24 - Passage à Alger depuis Propriano. Rappelé pour soutenir les opérations militaires dans la baie de Marseille.

25 - Arrivée à Porquerolles avec le croiseur SIRIUS et le croiseur américain OMAHA. Participé au bombardement des batteries sur la presqu'île de Saint-Mendrier.

26 - Reprise du bombardement des batteries.

27 - Bombardement en continuation. (Voir les références ci-dessus pour plus de détails).

29 - Libéré du commandement américain et resté en Méditerranée.

Déployé en Méditerranée.

Déploiement des eaux domiciliaires en continuation

Retiré du service opérationnel

Déployé comme navire d'hébergement et pour la formation

Le HMS RAMILLIES a continué à servir dans le rôle de formation jusqu'à ce qu'il soit placé sur la liste d'élimination. Ce cuirassé a été vendu le 20 février 1948 pour démolition. Il est arrivé en remorque à Cairn Ryan le 23 avril de la même année pour être déséquipé et transféré à Troon pour démolition en octobre 1948.

MOUVEMENTS D'ESCORTE DE CONVOI du HMS RAMILLÉS

Ces listes de convois n'ont pas été recoupées avec le texte ci-dessus


Son diamètre de braquage tactique était de 445 mètres à pleine vitesse (le pire de la catégorie), le gouvernail étant mis en place en 8 secondes. [9]

Fixé le mois H.M.S. Dreadnought a été commandé et imitant largement sa conception, Bellérophon était le nom du navire de sa classe à trois navires et a été le premier à être achevé.

Elle a été lancée le samedi 27 juillet 1907 par la princesse Henri de Battenberg. Le navire a descendu les chemins au son de "God Save the King" et "Rule Britannia". [dix]

Le coût de construction était de 1 763 491 £, ce qui en fait la plus chère de sa classe. Elle a été posée le 6 décembre 1906, lancée le 27 juillet 1907 et mise en service dans la flotte le 20 février 1909. Lors des essais, elle a fait 21,25 nœuds, une vitesse inférieure à celle de ses sœurs en raison de la shp inférieure à 25 061 shp par opposition à à Superbe's 27 407 shp et Téméraireest de 26 966 shp.

À la fin, elle a rejoint la première division de la Home Fleet. Le 26 mai 1911, il entre en collision avec le croiseur de bataille Inflexible. Bellérophon a subi des dommages pendant que Inflexible a subi des dommages à l'arc qui l'ont mis dans le chantier naval jusqu'en novembre. Lors de l'entraînement au combat de 1913, le navire se classa 7e sur quinze dreadnoughts et croiseurs de combat avec un score de 550. En décembre, il visita avec le First Battle Squadron les ports de Toulon, Gibraltar, Salamine et Barcelone. Lors de la mise en service de duc de fer le 10 mars 1914 dans le premier escadron de combat, Bellérophon a été transféré au quatrième escadron de combat, qui devait le rejoindre le 8 avril 1914. [11]

Alors qu'il était à Cromarty le 5 juin 1914, il subit une explosion de gaz de charbon qui blessa quatre chauffeurs.

En route vers le mouillage de la flotte à Scapa Flow, Bellérophon est entré en collision avec le navire S.S. Sainte-Claire le 27 août 1914 au large des Orcades et n'a subi aucun dommage majeur.

En mai 1915, il se dirigea vers Devonport Royal Dockyard pour un carénage.

Jutland

Lors de la bataille du Jutland, le navire était sous le commandement du capitaine Edward F. Bruen dans la deuxième division (commandée par le contre-amiral Alexander L. Duff) du quatrième escadron de bataille sous les ordres du vice-amiral Sir F. C. Doveton Sturdee, Bart. Le quatrième escadron de combat déployé derrière le deuxième escadron de combat en ligne avant dans la partie principale de la bataille, et Bellérophon a tiré soixante-deux obus de 12 pouces sans être touché en retour.

La fin de la guerre

Après la bataille, elle a balayé régulièrement avec les autres navires de la Grande Flotte. Entre juin et septembre 1917, il a servi comme navire amiral du commandant en second du quatrième escadron de bataille, battant pavillon du contre-amiral Roger J. B. Keyes, puis du contre-amiral Douglas R. L. Nicholson. Contrairement à ses navires jumeaux, il n'a pas été déployé en Méditerranée orientale en octobre 1918.

Placé en réserve en 1919 à Sheerness dans le cadre de la Nore Reserve, il et son navire jumeau Superbe ont été utilisés comme navires de l'école d'artillerie (Turret Drill). Le 20 septembre 1919, Bellérophon a été condamnée à être remboursée après avoir reçu son carénage annuel à Devonport, et elle a effectivement payé cinq jours plus tard. [12] Le 20 mai, des ordres ont été donnés pour que ses pétrins mécaniques soient retirés, signe certain de leur élimination. Il fut vendu à la Slough Trading Company le 8 novembre 1921 et quitta la Grande-Bretagne pour des brisants en Allemagne le 14 septembre 1922.


Marine de la Nouvelle-Bretagne [modifier | modifier la source]

Illustration de la marée montante

La marine de la Nouvelle-Bretagne peut techniquement être considérée comme sa propre marine, mais elle est membre de la Grande Alliance. La marine de la Nouvelle-Bretagne se compose principalement de navires de ligne à roues à aubes (connus sous le nom de paquebots) et de frégates. Notez que la marine de la Nouvelle-Bretagne appelle les DD Swoops of War. À partir de Winds of Wrath, la Nouvelle-Bretagne a commencé à mettre en service des croiseurs protégés de la classe "Poséidon", qui ressemblent beaucoup à l'USS Olympia [2] et ont déjà été notés pour travailler sur leurs propres DD de classe "Wickes-Walker", bien que ceux-ci ne soient pas vus en action par la conclusion de Winds of Wrath.

Croiseurs protégés : [ modifier | modifier la source]

Steam/Sail Swoops of War : [modifier | modifier la source]

Navires de ligne : [ modifier | modifier la source]

  • LUI Centurion est un navire impérial de la ligne de la Force opérationnelle 11 [SoH Hb. pxvii].
  • LUI Mars est un navire impérial de la ligne utilisé par l'amiral E. B. Hibbs comme navire amiral de la Task Force 11 [SoH Hb. pxvii].
  • LUI Mithra est un navire impérial de la ligne de la deuxième flotte que le haut-amiral Harvey Jenks a utilisé comme navire amiral pendant la bataille de Malpelo [SoH Hb. pxvii].
  • LUI Poséidon était un navire impérial de la ligne de la Force opérationnelle 11 qui a pris feu et coulé avant la bataille de Malpelo, abandonné avant de couler [SoH Hb p 191].

Bataille du Jutland, partie I : flottes opposées

Amiraux : L'amiral Sir John Jellicoe commandait la Grande Flotte de la Royal Navy. Le vice-amiral Sir David Beatty commandait la flotte britannique de croiseurs de bataille. L'amiral Reinhard Scheer commandait la flotte allemande de haute mer. Le vice-amiral Franz Hipper commandait l'escadron de croiseurs de bataille allemand.

Les flottes adverses comprenaient des cuirassés, des croiseurs de bataille, des croiseurs légers et des destroyers. La Grande Flotte britannique a déployé à elle seule des croiseurs lourds ou blindés. Les Allemands considéraient que ces navires étaient insuffisamment armés et blindés pour une action de flotte. Le sort de l'escadre de croiseurs de l'amiral Arbuthnot au Jutland semble avoir confirmé le point de vue allemand.

L'amiral Reinhard Scheer, commandant en chef de la flotte allemande de haute mer à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

La Grande Flotte britannique disposait de deux porte-hydravions dont l'un était présent à la bataille du Jutland.

En outre, un soutien a été fourni par des sous-marins.

Dans la Royal Navy, la classe de navire appelée à l'origine « destroyer torpilleur » par la Grande Guerre avait été abrégée en « destroyer ». La marine allemande n'avait pas de terme équivalent. Les plus petits navires allemands étaient appelés « torpilleurs », qu'ils soient ce que la Royal Navy aurait classés comme torpilleurs ou destroyers. Les petits navires de la marine impériale allemande ont reçu une initiale et un numéro comme pour les sous-marins de la Royal Navy.

Les plus gros navires étaient armés d'armements secondaires en plus de leur armement principal. L'armement secondaire était principalement destiné à combattre les attaques des croiseurs légers et des destroyers. Pratiquement tous les navires du Jutland étaient armés de tubes lance-torpilles.

Les navires de la bataille du Jutland étaient alimentés au charbon, à l'exception des quatre cuirassés Queen Elizabeth et des classes modernes de destroyers britanniques alimentés au pétrole. Des vitesses d'environ 25 nœuds étaient réalisables par les croiseurs de bataille, les nouveaux croiseurs légers et les destroyers. Les cuirassés Dreadnought de chaque côté avaient une vitesse maximale effective d'environ 20 nœuds, à l'exception des Queen Elizabeth qui pouvaient atteindre 24 nœuds.

La Grande Flotte de la Royal Navy à l'ancre dans le Firth of Forth en 1916 : photographiée depuis le dirigeable R9 de la Royal Navy

Scheer a considérablement réduit la vitesse de combat de sa flotte en incluant les pré-Dreadnoughts du 2 e escadron de combat, ce qui a effectivement réduit sa vitesse de combat maximale à environ 17 nœuds.

La large utilisation du charbon par des dizaines de navires manoeuvrant à grande vitesse dans la zone de combat a généré des quantités considérables de fumée noire rendant difficile l'identification des navires adverses et le tir direct. D'autre part, des écrans de fumée ont été utilisés à deux reprises par la flotte allemande pendant la bataille du Jutland pour se détacher des Britanniques.

Destroyers générant un écran de fumée en mer. À deux reprises au cours de la bataille du Jutland le 31 mai 1916, les destroyers allemands ont installé un écran de fumée pour cacher aux Britanniques que la ligne de bataille allemande se détournait pour échapper aux tirs d'obus des cuirassés britanniques.

Au Jutland, la visibilité a été encore entravée par les changements de temps apportant de la brume et des grains localisés et l'apparition de l'obscurité au début de la bataille.

Croiseur léger britannique au large de Scapa Flow 1916 : photo par Lionel Wyllie

Tous les navires étaient équipés d'une radio sans fil. Les messages sans fil étaient encodés et envoyés en code Morse. Le sans fil en était à ses balbutiements et n'avait été introduit que récemment dans les deux marines. L'expérience de son utilisation était limitée. Il était sensible aux interférences atmosphériques et pouvait être relativement facilement bloqué. Plusieurs messages sans fil clés n'ont pas été reçus pendant la bataille du Jutland.

Une expérience et une formation limitées dans l'utilisation du sans fil comme moyen de signal ont conduit à la confusion et à l'ambiguïté dans la formulation des messages.

Des signaux de drapeau, de sémaphore et de lampe ont été utilisés entre les navires en contact visuel.

Les canons à tir rapide à chargement par la culasse de la Première Guerre mondiale étaient capables de tirer sur des distances importantes. Les plus gros canons étaient capables de tirer jusqu'à plusieurs milles. Le contrôle des armes se faisait à vue.

Les cuirassés et croiseurs de bataille britanniques étaient équipés d'une unité centrale de contrôle des armes à feu située en haut de la superstructure, tout comme les croiseurs et les croiseurs légers plus modernes. Cette unité pouvait contrôler le tir de l'armement principal pour les bordées coordonnées ou laisser le contrôle du tir à des tourelles individuelles tout en fournissant des informations sur les portées et la direction. La marine impériale allemande n'avait pas d'unités de contrôle de tir centralisées, laissant le contrôle de tir aux commandants de tourelle sous le contrôle du capitaine du navire. Des équipements pour évaluer la portée et la direction étaient fournis dans les tourelles.

Les croiseurs de bataille britanniques HMS Lion, Princess Royal et New Zealand. Ces navires ont tous combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la flotte de croiseurs de bataille de l'amiral Beatty

L'ordre de bataille de la Grande Flotte de la Royal Navy le 31 mai 1916 :

Détails du navire : Les détails pour chaque navire sont : année de première mise en service-déplacement en tonnes-armement principal-vitesse la plus rapide en nœuds-complément d'équipage. Les chiffres sont parfois approximatifs. Les enregistrements des vitesses maximales de certains navires ne sont pas fiables, car un navire peut produire des vitesses supérieures ou inférieures lors d'essais réels par rapport à la vitesse de conception.

Croiseur de bataille britannique HMS Lion. Lion a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 en tant que navire amiral du vice-amiral Sir David Beatty : photo de Lionel Wyllie

Flotte de croiseurs de bataille commandée par le vice-amiral Sir David Beatty :

1 er escadron de croiseurs de bataille commandé par Contre-amiral O. de B. Brock:

HMS Lion 1912-26 270 tonnes-8X13,5 pouces canons-28 kts-1 092

HMS Princess Royal 1912-26 270 tonnes-8X13,5 pouces canons-28 kts-985

HMS Queen Mary 1912-26,770 tonnes-8X13,5 pouces canons-28 kts-1,185

HMS Tiger 1914-28,430 tonnes-8X13,5 pouces canons-28 kts-1,185

Croiseur de bataille britannique HMS Princess Royal. La princesse royale a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de croiseurs de bataille du contre-amiral O. de B. Brock, qui faisait partie de la flotte de croiseurs de bataille de l'amiral Beatty.

2 e escadron de croiseurs de bataille commandé par Contre-amiral W. C. Pakenham:

HMS New Zealand 1912-18,500 tonnes-8X12 pouces canons-25 kts-853

HMS Indefatigable 1911-18,500 tonnes-8X12 pouces canons-25 kts-853

5e escadron de bataille (cuirassés) commandé par Contre-amiral H. Evan-Thomas:

HMS Barham 1915-27 500 tonnes-8X15 pouces canons-24 knts-1 000

HMS Valiant 1916-27 500 tonnes-8X15 pouces canons-24 knts-1 000

HMS Warspite 1915-27 500 tonnes-8X15 pouces canons-24 knts-1 000

HMS Malaya 1916-27 500 tonnes-8X15 pouces canons-24 knts-1 000

Les cuirassés britanniques HMS Valiant et HMS Malaya dans le Firth of Forth. Les deux navires ont combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 5e escadron de combat du contre-amiral Evan-Thomas : photo de Lionel Wyllie

1 er Escadron de Croiseurs Légers commandé par Commodore E. S. Alexander‑Sinclair:

HMS Galatea 1914-3 500 tonnes-3X6 pouces canons-28,5 knts-318

HMS Phaeton 1914-3 500 tonnes-3X6 pouces canons-28,5 knts-318

HMS Inconstant 1914-3 500 tonnes-3X6 pouces canons-28,5 knts-318

Galley Crew Croiseur léger britannique HMS Nottingham. Nottingham a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de croiseurs légers

HMS Cordelia 1914-3 750 tonnes-4X6 pouces canons-28,5 knts-325

2 e Escadron de croiseurs légers commandé par Commodore W. E. Goodenough:

HMS Southampton 1912-5 400 tonnes-8X6 pouces canons-25 knts-430

HMS Birmingham 1913-5 400 tonnes-9X6 pouces canons-25 knts-433

HMS Nottingham 1913-5 400 tonnes-9X6 pouces canons-25 knts-433

HMS Dublin 1912-5 400 tonnes-8X6 pouces canons-25 knts-430

Croiseur léger britannique HMS Yarmouth. Yarmouth a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 3e Escadron de croiseurs légers : photo par Arthur Burgess

3 e escadron de croiseurs légers commandé par Contre-amiral T. D. W. Napier:

HMS Falmouth 1910-5 250 tonnes-8X6 pouces canons-25 knts-433

HMS Yarmouth 1911-5,250 tonnes-8X6 pouces canons-25 knts-433

HMS Birkenhead 1915-5,235 tonnes-10X5,5 pouces canons-25 knts-452

Croiseur léger britannique HMS Gloucester. Gloucester a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 3e escadron de croiseurs légers

HMS Gloucester 1900-4,800 tonnes-2X6 pouces & 10X4 pouces canons-25 knts-411

HMS Chester 1915-5,185 tonnes-10X5.5 pouces canons-25 knts-402

1ère flottille de destroyers :

HMS Fearless (chef de flottille de croiseurs légers) 1912-3 440 tonnes-8X4 pouces canons-25 knts-325

HMS Acheron 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-29 knts-70

HMS Ariel 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-29 knts-70

HMS Attack 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-29 knts-70

HMS Hydra 1912-990 tonnes-2X4 pouces canons-30 knts-70

HMS Badger 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-30 knts-70

HMS Goshawk 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-30 knts-70

HMS Defender 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-28 knts-70

HMS Lizard 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-27 knts-70

HMS Lapwing 1911-990 tonnes-2X4 pouces canons-27 knts-70

Destroyer britannique en 1916 : photo d'Arthur Burgess

13e flottille de destroyers :

HMS Champion (chef de flottille de croiseurs légers) 1915-3 759 tonnes-4X6 pouces canons-28 knts-324

HMS Nestor 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Nomad 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Narborough 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Obdurate 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Petard 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

Destroyer britannique HMS Nerissa. Nerissa a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 13e flottille

HMS Pelican 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Nerissa 1914-890 tonnes-3X4 pouces canons-35 knts-79

HMS Onslow 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Moresby 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Nicator 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

9 e et 10 e flottilles de destroyers :

HMS Lydiard 1914-1003 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-102

HMS Liberty 1913-970 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-77

HMS Landrail 1914-983 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-77

HMS Laurel 1913-970 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-77

HMS Moorsom 1913-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Morris 1913-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Turbulent 1916-1098 tonnes-5X4 pouces canons-32 knts-102

HMS Termagent 1916-1098 tonnes-5X4 pouces canons-32 knts-102

HMS Engadine (Seaplane Carrier) 1911-1676 tonnes-2X4 pouces canons-21,5 knts-4 Short 184 hydravions-250

Grande flotte britannique en mer. La Grande Flotte était la principale composante de la force de l'amiral Jellicoe lors de la bataille du Jutland le 31 mai 1916

Grande Flotte :

Le cuirassé britannique HMS King George V. Le roi George V a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram

2 e escadron de bataille (cuirassés) commandé par Vice‑amiral Sir Thomas Jerram:

HMS King George V 1912-23 000 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-830

HMS Ajax 1913-23 000 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-830

HMS Centurion 1913-23 000 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-830

HMS Erin 1914-22,780 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-1,130

HMS Orion 1912-22 200 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-810

HMS Monarch 1912-22 200 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-810

Cuirassé britannique HMS Monarch. Monarch a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram

HMS Conqueror 1912-22 200 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-810

HMS Thunderer 1912-22 200 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-810

Cuirassé britannique HMS Centurion. Centurion a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram

4e escadron de bataille britannique en mer : l'escadron était dirigé par le navire amiral HMS Iron Duke de l'amiral Jellicoe lors de la bataille du Jutland le 31 mai 1916

4 e escadron de bataille (cuirassés) commandé par Vice‑amiral Sir Doveton Sturdee:

HMS Iron Duke (Fleet Flagship) 1914-25 000 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-1 000

Cuirassé britannique HMS Iron Duke. Iron Duke a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 4e escadron de combat du vice-amiral Sir Doveton Sturdee en tant que navire amiral de la flotte de l'amiral Jellicoe

HMS Royal Oak 1916-28 000 tonnes-8X15 pouces canons-23 knts-990

HMS Superb 1909-18,800 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-780

Cuirassé britannique HMS Benbow. Benbow a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 : photo par Lionel Wyllie

HMS Canada 1915-28,600 tonnes-10X14 pouces canons-23 knts-1,176

HMS Benbow 1914-25 000 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-1 000

HMS Bellerophon 1909-18,800 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-780

HMS Temeraire 1909-18,800 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-780

HMS Vanguard 1908-19,560 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-820

Cuirassé britannique HMS Revenge. La vengeance s'est déroulée à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney : photo de Lionel Wyllie

1 er escadron de bataille (cuirassés) commandé par Vice‑amiral Sir Cecil Burney:

Cuirassé britannique HMS Marlborough. Marlborough a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney. Le navire a été gravement endommagé

HMS Marlborough 1914-25 000 tonnes-10X13,5 pouces canons-21 knts-1 000

HMS Revenge 1916-28 000 tonnes-8X15 pouces canons-23 knts-990

HMS Hercules 1911-20,225 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-845

HMS Agincourt 1914-27 500 tonnes-14X12 pouces canons-22 knts-1 000

HMS Colossus 1911-20,225 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-831

Cuirassé britannique HMS Canada. Le Canada a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 4e escadron de combat du vice-amiral Sir Doveton Sturdee

HMS Collingwood 1908-19,560 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-820

HMS Neptune 1909-19 680 tonnes-10X12 pouces canons-22 knts-820

HMS St Vincent 1909-19,560 tonnes-10X12 pouces canons-21 knts-820

Navires attachés :

HMS Boadicea (croiseur léger) 1908-3 300 tonnes-10X4 pouces canons-25 knts-317

HMS Blanche (croiseur léger) 1909-3 350 tonnes-8X4 pouces canons-25 knts-314

HMS Bellona (croiseur léger) 1909-3 300 tonnes-10X4 pouces canons-25 knts-317

HMS Active (croiseur léger) 1912-3,440 tonnes-10X4 pouces canons-25 knts-325

HMS Oak (destroyer) 1912-765 tonnes-2X4 pouces canons-32 knts-70

HMS Abdiel (poseur de mines) 1687 tonnes-3X4 pouces canons & 70 mines-34 knts-110

Croiseur de bataille britannique HMS Invincible. Invincible était le vaisseau amiral du contre-amiral Hood dans le 3e escadron de croiseurs de combat lors de la bataille du Jutland le 31 mai 1916. Invincible a explosé après avoir été touché par un certain nombre d'obus

3 e escadron de croiseurs de bataille commandé par Le contre-amiral Hon. H.L.A. Hood:

HMS Invincible 1908-17 250 tonnes-8X12 pouces canons-28 knts-1 031

HMS Inflexible 1908-17 250 tonnes-8X12 pouces canons-28knts-1 000

HMS Indomitable 1908-18 000 tonnes-8X12 pouces canons-25 knts-1 000

Croiseur lourd britannique HMS Defence. La défense a été coulée avec de lourdes pertes de vie à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 en tant que navire amiral du 1er escadron de croiseurs commandé par le contre-amiral Sir Robert Arbuthnot

1 er Escadron de Croiseurs commandé par Contre-amiral sir Robert Arbuthnot:

HMS Defence 1907-14,600 tonnes-4X9.2 pouces & 10X7.5 pouces canons-23 knts-755

HMS Warrior 1905-13 550 tonnes-6X9.2 pouces & 4X7.5 pouces canons-23 knts-704

HMS Duke of Edinburgh 1904-13 550 tonnes-6X9.2 pouces & 10X6 pouces canons-22.5 knts-704

HMS Black Prince 1904-13 550 tonnes-6X9.2 pouces & 10X6 pouces canons-22.5 knts-704

2 e escadron de croiseurs :

HMS Minotaur 1906-14,600 tonnes-4X9.2 pouces & 6X6 pouces canons-23 knts-755

HMS Hampshire 1903-10 850 tonnes-4X7,5 pouces & 10X6 pouces canons-22 knts-653

HMS Cochrane 1905-13 550 tonnes-6X9.2 pouces & 4X7.5 pouces canons-23 knts-704

HMS Shannon 1906-14,600 tonnes-4X9.2 pouces & 10X7.5 pouces canons-23 knts-755

Croiseur léger britannique HMS Calliope. Calliope a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 4e escadron de croiseurs légers

4 e escadron de croiseurs légers :

HMS Calliope 1914-3,759 tonnes-4X6 pouces canons-28 knts-324

HMS Caroline 1914-3 750 tonnes-4X6 pouces canons-28 knts-325

HMS Constance 1915-3 750 tonnes-4X6 pouces canons-28,5 knts-323

HMS Royalist 1915-3 500 tonnes-3X6 pouces canons-28,5 knts-318

HMS Comus 1914-3 750 tonnes-4X6 pouces canons-28,5 knts-325

HMS Canterbury 1914-3 750 tonnes-4X6 pouces canons-28,5 knts-323

Croiseur léger britannique HMS Canterbury. Canterbury a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916. L'officier de navigation de Canterbury, le lieutenant Cuthbert Coppinger, a reçu la Distinguished Service Cross. Voir ‘Coppinger du Jutland’

Croiseur léger britannique HMS Caroline. Caroline a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916. Caroline est le seul navire britannique à avoir survécu du Jutland et est exposé à Belfast

12 e Flottille de destroyers :

HMS Faulknor 1913-1694 tonnes-2X4.7 pouces & 2X4 pouces canons-32 knts-205

HMS Marksman 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Obedient 1916-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Maenad 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Opal1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

Destroyer britannique HMS Mary Rose. Mary Rose a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 12e flottille

HMS Mary Rose 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Marvel 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Menace 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Nessus 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Narwhal 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Mindful 1915-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Onslaught 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Munster 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Nonsuch 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Noble1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Mischief 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

Destroyer britannique HMS Spitfire. Spitfire a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 4e flottille de destroyers. Elle a participé à des attaques de torpilles sur la ligne de cuirassé allemande

11 ème Flottille de destroyers :

HMS Castor (chef de flottille de croiseurs légers) 1916-3 750 tonnes-4X6 pouces canons-28,5 knts-323

HMS Kempenfelt (croiseur léger) 1915-1700 tonnes-4X4 pouces canons-34 knts-104

HMS Ossory 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Mystic 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Moon 1914-890 tonnes-3X4 pouces canons-35 knts-79

Le chef de la flottille britannique HMS Broke. Broke a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 en tant que chef de flottille de destroyers. Elle a été gravement endommagée lors de l'attaque nocturne à la torpille sur la ligne de cuirassé allemande

HMS Morning Star 1914-890 tonnes-3X4 pouces canons-35 knts-79

HMS Magic 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Mounsey 1914-890 tonnes-3X4 pouces canons-35 knts-79

HMS Mandate 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Marne 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Minion1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Manners 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Michael 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Mons 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

Le destroyer britannique HMS Achates. Achates a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 4e flottille de destroyers. Elle a participé à l'une des attaques de torpilles nocturnes sur la ligne de cuirassé allemande

HMS Martial 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Milbrook 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

4 ème Flottille de Destructeurs :

HMS Tipperary (chef de flottille de classe) 1914-2000 tonnes-6X4 pouces canons-31 knts-197

HMS Broke (chef de flottille de classe) 1914-2000 tonnes-6X4 pouces canons-31 knts-197

HMS Achates 1912-982 tonnes-3X4 pouces canons-30 knts-76

HMS Porpoise 1913-934 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

Destroyer britannique HMS Shark. Shark a été coulé à la bataille du Jutland le 31 mai 1916, son capitaine commandant Loftus Jones remportant une Croix de Victoria à titre posthume

HMS Spitfire 1913-935 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Unity 1913-954 tonnes-3X4 pouces canons-31 knts-76

HMS Garland 1913-936 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Ambuscade 1913-935 tonnes-3X4 pouces canons-30 knts-76

HMS Ardent 1912-936 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Sparrowhawk 1915-1075 tonnes-3X4 pouces canons-36 knts-90

HMS Contest 1912-936 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Shark 1915-1075 tonnes-3X4 pouces canons-36 knts-90

Destroyer britannique HMS Ardent. Ardent a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 4e flottille de destroyers. Elle a pris part à l'une des attaques de torpilles de nuit sur la ligne de cuirassé allemande et a été perdue avec la plupart de son équipage

HMS Acasta 1912-936 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Ophelia 1914-1024 tonnes-3X4 pouces canons-34 knts-80

HMS Christopher 1913-938 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Owl 1913-936 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

HMS Hardy 1912-898 tonnes-3X4 pouces canons-32 knts-76

HMS Midge 1913-936 tonnes-3X4 pouces canons-29 knts-76

Sous-marins : E55, E26 et D1

Flotte impériale allemande de haute mer en mer comme à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

Ordre de bataille de la flotte de haute mer de la marine impériale allemande le 31 mai 1916 :

3 e escadrille (cuirassés) commandée par le contre-amiral Behncke

5 ème Division

SMS König 1913-25 390 tonnes 10X12 pouces canons-21,5 knts-1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 315 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Grosser Kurfürst 1913-25 390 tonnes 10X12 pouces canons-21,5 knts-1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 315 dans toute la classe pour le Jutland)

Cuirassé allemand SMS Grosser Kurfürst. Grosser Kurfürst a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 5e division du 3e escadron du contre-amiral Behncke : photo de Claus Bergen

SMS Kronprinz 1913-25 390 tonnes 10X12 pouces canons-21,5 knts-1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 315 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Markgraf 1913-25 390 tonnes 10X12 pouces canons-21,5 knts-1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 315 dans toute la classe pour le Jutland)

6 ème Division

SMS Kaiser 1912-24 330 tonnes-10X12 pouces canons-20 knts-1 088 (augmenté entre 1 249 et 1 278 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Kaiserin 1913-24 330 tonnes 10X12 pouces canons-20 knts-1 088 (augmenté entre 1 249 et 1 278 dans l'ensemble de la classe pour le Jutland)

SMS Prinzregent Luitpold 1913-24 330 tonnes canons de 10X12 pouces-20 knts-1 088 (augmenté entre 1 249 et 1 278 dans l'ensemble de la classe pour le Jutland)

Cuirassé allemand SMS Friedrick der Grosse, navire amiral de la flotte de l'amiral Scheer à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

1 er escadron (cuirassés) commandé par le vice-amiral Schmidt

1 ère Division

SMS Friedrick der Grosse (Fleet Flagship) 1913-24 330 tonnes-10X12 pouces canons-20 knts-1 088 (augmenté entre 1 249 et 1 278 dans toute la classe pour le Jutland)

Cuirassé allemand SMS Ostfriesland. La Frise orientale a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans la 1re division du 1er escadron de combat du vice-amiral Schmidt

SMS Ostfriesland 1911-22 440 tonnes - canons de 12 x 12 pouces - 20,5 nœuds - 1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 390 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Thüringen 1911-22 440 tonnes-12X12 pouces canons-20,5 knts-1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 390 dans l'ensemble de la classe pour le Jutland)

SMS Helgoland 1911-22 440 tonnes - canons de 12 x 12 pouces - 20,5 knts - 1 113 (augmenté entre 1 284 et 1 390 dans l'ensemble de la classe pour le Jutland)

SMS Oldenburg 1912-22 440 tonnes-12X12 pouces canons-20,5 knts-1 100 (augmenté entre 1 284 et 1 390 dans l'ensemble de la classe pour le Jutland)

Cuirassés allemands de la classe Nassau formant la 2e division du 1er escadron de combat du vice-amiral Schmidt à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

2 ème Division

SMS Posen 1910-18 570 tonnes-12X11 pouces canons-20 knts-1 008 (augmenté entre 1 124 et 1 139 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Rheinland 1910-18 570 tonnes-12X11 pouces canons-20 knts-1 008 (augmenté entre 1 124 et 1 139 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Nassau 1910-18 570 tonnes-12X11 pouces canons-20 knts-1 008 (augmenté entre 1 124 et 1 139 dans toute la classe pour le Jutland)

SMS Westfalen 1910-18 570 tonnes-12X11 pouces canons-20 knts-1 008 (augmenté entre 1 124 et 1 139 dans toute la classe pour le Jutland)

Deuxième escadron de la flotte allemande de haute mer comprenant des cuirassés pré-Dreadnought commandés par le contre-amiral Mauve à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

2 e escadrille (cuirassés pré-dreadnought) commandée par le contre-amiral Mauve

3 ème Division

SMS Deutschland 1904-13 200 tonnes-4X11 pouces canons-19 knts-729 (équipage supplémentaire pour le Jutland non connu)

Le cuirassé allemand pré-Dreadnought SMS Deutschland, navire amiral de l'escadron de l'amiral Mauve, deuxième escadron à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

SMS Hessen 1903-13 200 tonnes-4X11 pouces canons-18 knts-743 (équipage supplémentaire pour le Jutland non connu)

SMS Pommern 1905-13 200 tonnes-4X11 pouces canons-19 knts-729 (équipage supplémentaire pour le Jutland non connu)

Le cuirassé allemand SMS Schleswig-Holstein tirant les premiers coups de la Seconde Guerre mondiale en 1939 à Dantzig. Le Schleswig-Holstein a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 : photo de Claus Bergen

4 ème Division

SMS Hannover 1905-13 200 tonnes-4X11 pouces canons-19 knts-729 (équipage supplémentaire pour le Jutland non connu)

SMS Schlesien 1906-13 200 tonnes-4X11 pouces canons-19 knts-729 (équipage supplémentaire pour le Jutland non connu)

SMS Schleswig-Holstein 1906-13 200 tonnes-4X11 pouces canons-19 knts-729 (équipage supplémentaire pour le Jutland non connu)

Les cuirassés allemands pré-Dreadnought SMS Schlesien et SMS Schleswig-Holstein du deuxième escadron de l'amiral Mauve à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

1 er groupe de reconnaissance (Battle Cruisers) commandé par le vice-amiral Hipper

SMS Lützow (Flagship) 1916-26 180 tonnes-8X12 pouces canons-26,4 knts-1 112 (augmenté à 1391 pour le Jutland)

SMS Derfflinger 1914-26,180 tonnes-8X12 pouces canons-26,4 knts-1,112 (augmenté à 1391 pour le Jutland)

Croiseur de bataille allemand SMS Seydlitz. Seydlitz a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er groupe de scoutisme du vice-amiral Hipper

SMS Seydlitz 1913-24 594 tonnes canons de 10X11 pouces-26,5 knts-1 068 (augmenté à 1 425 pour le Jutland)

SMS Moltke 1912-22,616 tonnes-10X11 pouces canons-25 knts-1,053 (augmenté à 1355 pour le Jutland)

SMS von der Tann 1911-19 064 tonnes-8X11 pouces canons-27 knts-910 (augmenté à 1174 pour le Jutland)

2 e groupe de reconnaissance (croiseurs légers) commandé par le contre-amiral Boedicker

SMS Francfort 1915-5120 tonnes-8X5.9 pouces canons-28 knts-474

SMS Wiesbaden 1915-5120 tonnes-8X5.9 pouces canons-28 knts-474

SMS Pillau 1914-4350 tonnes-8X5.9 pouces canons-28 knts-372

SMS Elbing 1914-4350 tonnes-8X5.9 pouces canons-28 knts-372

Croiseur de bataille allemand par G. Schulz

4 e groupe de reconnaissance (croiseurs légers) commandé par le commodore von Reuter

SMS Stettin 1907-3550 tonnes-10X4.1 pouces canons-23 knts-350

SMS München 1904-3250 tonnes-10X4.1 pouces canons-22 knts-303

SMS Hambourg 1903-3250 tonnes-10X4.1 pouces canons-22 knts-303

SMS Frauenlob 1903-3250 tonnes-10X4.1 pouces canons-22 knts-303

SMS Stuttgart 1906-3550 tonnes-10X4.1 pouces canons-23 knts-350

Croiseur léger allemand SMS Rostock. Rostock était le « premier chef » des torpilleurs à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 et a été coulé dans la bataille

Flottilles de destroyers (Grosse Torpedobote) :

SMS Rostock (First Leader of Torpedo Boats) 1914-4800 tonnes-12X4.1 pouces canons-29 knts-373

1 ère Flottille

(1ère Demi Flottille)

SMS G39 (Leader) 1915-1051 tonnes-3X3.45 pouces canons-34 knts-87

SMS G40 1915-1051 tonnes-3X3.45 pouces canons-34 knts-87

SMS G38 1915-1051 tonnes-3X3.45 pouces canons-34 knts-87

SMS S32 1913-971 tonnes-3X3,45 pouces canons-33,5 knts-83

Lance-torpilleur allemand (Destroyer) 1916. Des lance-torpilles de ce type ont combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

3 ème Flottille

SMS S53 (Leader) 1915-1074 tonnes-3X3,5 pouces canons-34 knts-85

(5 ème Demi Flottille)

SMS V71 1915-1188 tonnes-3X4.1 pouces canons-34 knts-85

SMS V73 1915-1188 tonnes-3X4.1 pouces canons-34 knts-85

SMS G88 1915-1188 tonnes-3X4,1 pouces canons-33,5 knts-85

(6 ème Demi Flottille)

SMS S54 1915-1074 tonnes-3X4.1 pouces canons-34 knts-85

SMS V48 1915-1106 tonnes-3X3.45 pouces canons-34.5 knts-87

SMS G42 1915-971 tonnes-3X4,1 pouces canons-33,5 knts-87

5 ème Flottille

SMS G11 (Leader) 1912-573 tonnes-2X3,45 pouces canons-33,5 knts-74

Torpilleur allemand de classe 1913 (destroyer)

(9 ème Demi Flottille)

SMS V2 1911-697 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS V4 1911-697 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS V6 1913-697 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS V1 1911-697 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS V3 1913-697 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

(10 ème Demi Flottille)

SMS G8 1911-573 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS V5 1911-697 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS G7 1911-573 tonnes-2X3,45 pouces canons-32 knts-74

SMS G9 1912-573 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

SMS G10 1912-573 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-74

Lance-torpilles allemand SMS S50 de la 12e demi-flottille 6e flottille se déplaçant à grande vitesse pour exécuter une attaque à la torpille à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

7 ème Flottille

SMS S24 (Leader) 1913-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

(13 ème Demi Flottille)

SMS S15 1912-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

SMS S17 1912-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

SMS S20 1912-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

SMS S16 1912-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

SMS S18 1912-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

(14 ème Demi Flottille)

SMS S19 1912-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

SMS S23 1913-695 tonnes-2X3,45 pouces canons-32,5 knts-74

SMS V189 1911-783 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-84

SMS V186 1910-783 tonnes-2X3.45 pouces canons-32 knts-84

SMS Regensburg Light Cruiser (deuxième chef des torpilleurs) 1914-4900 tonnes-7X5.9 pouces canons-27 knts-364

Destroyer allemand SMS B98. B98 était le 2e chef de flottille à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

2 ème Flottille

SMS B98 (Leader) 1915-1843 tonnes-4X3,45 pouces canons-36,5 knts-114

(3 ème Demi Flottille)

SMS G101 1914-1734 tonnes-4X3.45 pouces canons-33.5 knts-104

SMS G102 1914-1734 tonnes-4X3.45 pouces canons-33.5 knts-104

SMS B112 1915-1843 tonnes-4X3,45 pouces canons-36,5 knts-114

SMS B97 1914-1843 tonnes-4X3,45 pouces canons-36,5 knts-114

(4 ème Demi Flottille)

SMS B109 1915-1843 tonnes-4X3,45 pouces canons-36,5 knts-114

SMS B110 1915-1843 tonnes-4X3,45 pouces canons-36,5 knts-114

SMS B111 1915-1843 tonnes-4X3,45 pouces canons-36,5 knts-114

SMS G103 1914-1734 tonnes-4X3.45 pouces canons-33.5 knts-104

SMS G104 1914-1734 tonnes-4X3.45 pouces canons-33.5 knts-104

Le lance-torpilles allemand SMS V44 en action à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le cadre de la 6e flottille allemande : photo de Willy Stoewer. Le SMS V44 a été découvert échoué dans le port de Portsmouth

6 ème Flottille

SMS G41 (Leader) 1915-971 tonnes-3X3,45 pouces canons-33,5 knts-87

(11 ème Demi Flottille)

SMS V44 1915-1106 tonnes-3X3.45 pouces canons-34.5 knts-87

SMS G87 1915-1188 tonnes-3X4,1 pouces canons-33,5 knts-85

SMS G86 1915-1188 tonnes-3X4,1 pouces canons-33,5 knts-85

(12 ème Demi Flottille)

SMS V69 1915-1188 tonnes-3X4.1 pouces canons-34 knts-85

SMS V45 1915-1106 tonnes-3X3,45 pouces canons-34,5 knts-87

SMS V46 1915-1106 tonnes-3X3,45 pouces canons-34,5 knts-87

SMS S50 1915-1074 tonnes-3X3.45 pouces canons-34 knts-85

SMS G37 1914-1051 tonnes-3X3.45 pouces canons-34 knts-87

Deux torpilleurs allemands impliqués dans le naufrage des HMS Mary Rose et Strongbow le 17 octobre 1917 à Scapa Flow en novembre 1918

9 ème Flottille

V28 (Leader) 1914-975 tonnes-3X3,45 pouces canons-33,5 knts-83

(17 ème Demi Flottille)

SMS V27 1914-975 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS V26 1914-975 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS S36 1914-971 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS S51 1915-1074 tonnes-3X4.1 pouces canons-34 knts-85

SMS S52 1915-1074 tonnes-3X4.1 pouces canons-34 knts-85

Les marins allemands sur SMS Frederick der Grosse à Scapa Flow après l'armistice en novembre 1918. Ce navire a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 en tant que navire amiral Scheer’s

(18 ème Demi Flottille)

SMS V30 1914-975 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS S34 1914-971 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS S33 1914-971 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS V29 1914-975 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

SMS S35 1914-971 tonnes-3X3.45 pouces canons-33.5 knts-83

U46, U67, U21, U22, U52, U24, U70, U32, U51, U63, U66, U47, U44, U43.

U Boat allemand en mer pendant la Première Guerre mondiale : photo de Claus Bergen

L9, L14, L16, L21, L23, L11, L17, L22, L24, L13, L30.

Dirigeable de la marine allemande survolant le SMS Seydlitz

Différences d'effectifs entre les flottes britannique et allemande :

L'un des principaux rôles de la Royal Navy était de protéger l'empire mondial de la Grande-Bretagne. Les navires de la Royal Navy ont été conçus, équipés et équipés pour soutenir leurs équipages en mer pendant des mois et pour opérer à partir de n'importe quel port en Grande-Bretagne ou à l'étranger.

La marine impériale allemande a vu le jour après 1890 avec un rôle principal plus limité consistant à vaincre la marine royale en mer du Nord ou la marine impériale russe en mer Baltique. La plupart des bases navales allemandes étaient regroupées dans la courte zone de la côte allemande de la mer du Nord, Wilhelmshaven sur la rivière de Jade, Bremerhaven sur la Weser, Cuxhaven sur l'Elbe et Emden. À l'extrémité orientale de la mer Baltique du canal de Kiel se trouve le port de Kiel. Dans chaque port, une vaste gamme d'installations de soutien de la flotte a été construite.

1er et 2e escadrons de cuirassés de la flotte allemande de haute mer dans le port de Kiel 1916

Pendant la Première Guerre mondiale, les grands navires allemands opéraient principalement dans la mer du Nord et la mer Baltique, souvent loin du port pendant pas plus de deux nuits (autre que le voyage du croiseur de bataille SMS Goeben à travers la Méditerranée jusqu'en Turquie en 1914).

Les opérations ailleurs dans le monde ont été laissées aux navires considérés comme insuffisamment armés et blindés pour la flotte allemande de haute mer, par exemple le SMS Scharnhorst et le Gneisenau dans le Pacifique en 1914 (voir les batailles de Coronel et des îles Falkland).

Les croiseurs légers allemands très efficaces opéraient partout dans le monde.

La bataille décisive avec la Grande Flotte de la Royal Navy devait avoir lieu en mer du Nord avec la flotte allemande de haute mer en mer pendant quelques jours. En fait, la flotte allemande de haute mer a quitté le port pour la bataille du Jutland le 30 mai et est revenue le 1er juin 1916, deux nuits en mer.

1st Battle Squadron britannique en mer : ‘HMS Revenge, Resolution, Royal Oak, Royal Sovereign et Ramillies. L'escadron a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916

La conception des navires capitaux allemands reflétait cette attente stratégique. Il n'y avait pas d'hébergement à long terme à bord du navire. Les équipages vivaient dans des casernes dans les ports de base. L'alimentation, la logistique et l'administration ont été effectuées à terre. Les ponts de mess, les cuisines, les magasins et les bureaux administratifs n'étaient pas nécessaires à l'échelle d'un navire de la Royal Navy, ce qui permettait d'utiliser l'espace à des fins opérationnelles et pour que les compartiments soient plus petits, rendant les navires moins vulnérables.

Le personnel administratif tel que les cuisiniers, les magasiniers et le personnel de solde n'étaient pas requis à bord dans les nombres nécessaires pour un navire capital britannique et ont été remplacés par des marins opérationnels (salle des machines, armement, navigation et personnel de communication).

Vue du prochain cuirassé en ligne dans une mer agitée prise du HMS Barham

Chaque fois que les grands navires allemands quittaient le port dans l'attente d'une action, les équipages étaient augmentés jusqu'à 25 %, ce qui était parfaitement réalisable pour un court voyage, garantissant ainsi que chaque département opérationnel était entièrement équipé et disposait de surnuméraires pour remplacer les blessés.

La Grande Flotte de la Royal Navy n'avait pas ces avantages. Ses navires consacraient de vastes zones à l'hébergement, à l'alimentation et au soutien de leurs équipages, assurés par d'importants personnels non combattants.

Dans l'équipage de tous les navires de la Royal Navy, un équilibre devait être trouvé entre le personnel affecté à chaque département et le nombre de marins pouvant être logés sur le navire. Inévitablement, peu de départements étaient dotés d'un effectif idéal.

Il n'y avait aucune disposition générale dans la Royal Navy pour les surnuméraires pour augmenter l'équipage d'un navire pour des opérations spécifiques. Dans tous les cas, avec le déménagement de la Grande Flotte à Scapa Flow au début de la Première Guerre mondiale, il n'y avait aucune installation sur les Orcades pour fournir un tel soutien.

La Grande Flotte de la Royal Navy à Scapa Flow en 1916 : photo de Lionel Wyllie

L'obligation de couvrir le trafic militaire constant vers la France (aucun soldat n'a été perdu lors d'une action ennemie lors de la traversée de la Manche) et de protéger les côtes anglaises contre les raids allemands, impliquant un régime rigoureux de patrouilles dans toute la mer du Nord jusqu'à la côte allemande (l'application du blocus de l'Allemagne était la responsabilité d'escadrons spéciaux).

Des destroyers britanniques patrouillant en mer du Nord en 1916 : photo de Lionel Wyllie

En revanche, les navires allemands ne sortaient de leurs bases que pour effectuer des manœuvres, des entraînements et des entraînements au tir sur les champs de tir de la mer Baltique, auxquels un temps considérable était consacré, ou pour des opérations spécifiques.

Comparaison des tailles d'équipage entre le HMS Tiger et le SMS Derfflinger :

Le HMS Tiger britannique et le SMS Derfflinger allemand étaient des croiseurs de combat comparables, de taille et d'armement similaires. Tiger a été commandé en 1914 et Derfflinger en 1913.

L'équipage de Tiger était de 1 121. Parmi ceux-ci, environ 10 % étaient du personnel administratif qui s'occupait des besoins à long terme de l'équipage, de sorte qu'environ 1 010 membres de l'équipage étaient opérationnels plutôt qu'administratifs.

Croiseur de bataille britannique HMS Tiger. Tiger a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de croiseurs de bataille du contre-amiral O. de B. Brock, qui faisait partie de la flotte de croiseurs de bataille de l'amiral Beatty

L'équipage standard de Derfflinger était de 1 112, presque le même que celui de Tiger, mais parmi ceux-ci, seuls 5% étaient probablement administratifs, le reste de ce personnel étant à terre, de sorte que l'équipage opérationnel standard de Derfflinger était d'environ 1 056. L'équipage de Derfflinger a été augmenté pour l'opération du Jutland de 279 officiers et marins supplémentaires, tous opérationnels, un équipage opérationnel de 1 335 contre l'équipage opérationnel de Tiger de 1 010, donnant à Derfflinger un avantage de 32% en taille de l'équipage opérationnel sur Tiger.

Tous les grands navires allemands post-Dreadnought ont navigué avec un avantage comparable, bien que inférieur à 32 % dans la plupart des cas, par rapport aux grands navires de la Royal Navy.

Croiseur de bataille allemand SMS Derfflinger. Derfflinger a combattu à la bataille du Jutland dans le 1er groupe de scoutisme du vice-amiral Franz Hipper

Il n'est pas clair si la 2 e escadrille allemande, composée de cuirassés pré-Dreadnought, a navigué avec un équipage augmenté.

Ce tableau indique le nombre d'équipages des croiseurs de bataille des forces de Beatty et Hipper.

Équipages de croiseurs de combat :

Bateau Équipage
Britanique
HMS Lion 1,092
HMS PrincessRoyal 985
HMS Queen Mary 1,185
HMS Tigre 1,185
HMS Nouvelle-Zélande 853
HMS Infatigable 853
Le total: 6,153
Moyenne par navire 1,025
Allemand Équipage du Jutland amélioré
SMS Lützow 1,112 1,391
SMS Derfflinger 1,112 1,391
SMS Seydlitz 1,068 1,425
SMS Moltke 1,053 1,355
SMS von der Tann 910 1,174
Totaux : 5,255 6,753
Moyenne par navire 1,051 1,350

Cuirassé HMS Barham 1916 A et B tourelles mât de pont et centre de contrôle de l'artillerie. Barham a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 en tant que navire amiral du 5e escadron de combat du vice-amiral Evan-Thomas dans la flotte de croiseurs de combat de l'amiral Beatty

L'équipage moyen des navires britanniques était légèrement plus petit que l'équipage allemand standard et comprenait une plus grande proportion de personnel administratif.

Avec leurs équipages augmentés, les cinq croiseurs de bataille allemands transportaient 600 membres d'équipage de plus que les six croiseurs de bataille britanniques, un avantage global de 10 %. L'avantage en termes de navires individuels moyens est devenu de 32% en faveur des navires allemands avec les équipages augmentés, encore une fois avec une plus petite proportion de personnel administratif.

L'effet opérationnel de cette supériorité était significatif. Il y avait plus de marins pour déplacer les munitions, combattre les incendies et remplacer les blessés aux canons, augmentant les cadences de tir, garantissant que les procédures de sécurité ne sont pas contournées et réparant les dommages.

Navires capitaux :

Tous les navires de guerre britanniques qui ont combattu au Jutland ont été achevés en 1908 ou après et avaient au maximum 6 ans au début de la guerre (comparez cela avec la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle de nombreux navires de guerre non-aériens de la Royal Navy étaient des Millésime War One ou au moins 20 ans au début de la guerre).

Navires capitaux de la Royal Navy :

La référence pour les navires capitaux de toutes les nations était le cuirassé britannique HMS Dreadnought achevé en 1906. Dans la période jusqu'à et pendant la Première Guerre mondiale, les navires de guerre étaient classés comme « Pre-Dreadnought » ou « Dreadnought », telle était l'influence de ce navire révolutionnaire.

HMS Dreadnought, le cuirassé britannique de référence construit en 1906

Les Croiseurs de bataille de classe Invincible ont été achevés en 1908. Bien que puissants avec huit canons de 12 pouces et rapides à 25 ½ nœuds, ces navires étaient sous-blindés, une défaillance qui s'est avérée fatale à l'Invincible au Jutland. Les trois navires de la classe Invincible (coulé) Inflexible et Indomitable ont combattu au Jutland au sein du contre‑amiral Hon. Le 3 e escadron de croiseurs de bataille de H. L. A. Hood.

Cuirassé britannique HMS Superb.Superbe combat à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 4e escadron de combat du vice-amiral Sir Doveton Sturdee

Les Cuirassés de la classe Bellérophon ont été achevés en 1909 avec dix canons de 12 pouces. La classe était pratiquement une répétition du design révolutionnaire du Dreadnought. Les trois navires des classes Bellerophon, Superb et Temeraire combattirent au Jutland dans le 4 e escadron de combat du vice-amiral Sir Doveton Sturdee.

Les Cuirassés de la classe St Vincent ont été achevés en 1910. La classe a suivi la conception Bellerophon et portait dix canons de 12 pouces. Les trois navires de la classe St Vincent, Collingwood et Vanguard ont combattu au Jutland dans le 1 er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney.

Cuirassé britannique HMS Collingwood à Rosyth. Collingwood a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney. Le prince Albert, plus tard le roi George VI, était membre de son équipage sous le nom de « Mr Johnson »

HMS Cuirassé Neptune a été achevé en 1911. L'aménagement de Neptune a été conçu pour surmonter la bordée limitée de huit canons du Dreadnought, du Bellerophons et du St Vincents. Plusieurs navires étrangers pouvaient tirer des bordées de dix et douze canons. Les dix canons de 12 pouces de Neptune étaient dans une disposition de tourelle qui permettait dix bordées de canon, mais n'était pas entièrement satisfaisante. Neptune a combattu au Jutland dans le 1 er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney.

Les Cuirassés de classe Colossus ont été achevés en 1911. Ces navires avec dix canons de 12 pouces ont suivi le tollé général de 1909 «Nous voulons huit et nous n'attendrons pas» contre le programme de construction navale allemand présumé. Ces deux navires ont été décrits comme des demi-sœurs de Neptune avec des modifications mineures à cette conception. Les deux navires de la classe Colossus et Hercules ont combattu au Jutland dans le 1 er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney.

Croiseur de bataille britannique HMS Indefatigable. Infatigable a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le contre-amiral W. C. Pakenham 2nd Battle Cruiser Squadron. L'Infatigable a explosé et a coulé au début de la bataille

Les Croiseurs de bataille de classe infatigables ont été achevés entre 1911 et 1913 avec huit canons de 12 pouces. Ces navires étaient destinés à être des versions de croiseur de bataille du Neptune, mais étaient plutôt des répétitions de la conception inadéquate de l'Invincible avec des conséquences fatales au Jutland pour Indefatigable. Deux des trois navires de la classe Indefatigable (coulé) et du New Zealand combattirent au Jutland dans le 2 e escadron de croiseurs de combat du contre-amiral W. C. Pakenham, qui faisait partie de la flotte de croiseurs de combat de l'amiral Beatty. Le troisième navire HMAS Australia était entre les mains du chantier naval au moment du Jutland en raison d'une collision dans le brouillard avec le HMS New Zealand.

Cuirassés de classe Orion en mer du Nord : HMS Monarch, Thunderer et Conqueror, la photographie prise du HMS Orion. Les quatre navires ont combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram

Les Cuirassés de classe Orion ont été achevés en 1912 dans le cadre du programme de 1909 exigé par la clameur du public. Ces navires transportaient dix canons de 13,5 pouces dans des tourelles placées dans l'axe central avec des paires de tourelles à super tir à l'avant et à l'arrière et une au milieu du navire. C'étaient des navires puissants. Les quatre navires de la classe Orion, Conqueror, Monarch et Thunderer ont combattu au Jutland dans le 2 e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram.

HMS Lion en mer du Nord : Lion était le vaisseau amiral de l'amiral Beatty lors de la bataille du Jutland le 31 mai 1916

Les croiseurs de bataille de la classe Lion achevés en 1912 étaient les équivalents des croiseurs de bataille des Orions. Conway décrit ces navires et leurs demi-sœurs Queen Mary et Tiger comme ayant de graves faiblesses. La principale insuffisance était le blindage qui n'offrait une protection que contre les obus de 11 pouces et seulement par endroits. Lord Fisher était un fervent partisan du croiseur de bataille, croyant que la protection pouvait être fournie par la vitesse des navires. Les deux navires Lion et Princess Royal ont combattu au Jutland dans le 1 er escadron de croiseurs de bataille du contre-amiral O. de B. Brock, qui faisait partie de la flotte de croiseurs de bataille de l'amiral Beatty.

Les Cuirassés de la classe King George V ont été achevés en 1912 et 1913. Ces navires étaient des «Orions» améliorés avec dix canons de 13,5 pouces dans le même agencement. Trois des quatre navires de cette classe King George V, Centurion et Ajax combattirent au Jutland dans le 2 e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram. Le quatrième navire Audacious a été coulé par des mines en 1914.

Cuirassé britannique HMS Ajax. L'Ajax a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de combat du vice-amiral Sir Thomas Jerram

HMS Croiseur de bataille Queen Mary achevé en 1913 en tant que croiseur de bataille équivalent du King George Vs était en fait une demi-soeur des croiseurs de bataille Lion. Le Queen Mary a combattu au Jutland dans le 1 er escadron de croiseurs de bataille du contre-amiral O. de B. Brock, qui faisait partie de la flotte de croiseurs de bataille de l'amiral Beatty. Des insuffisances dans la protection offerte aux tourelles l'ont fait exploser et couler lorsqu'il a été touché à plusieurs reprises par Derfflinger au Jutland.

Les Cuirassés de classe Iron Duke achevés en 1914 étaient similaires aux King George V mais plus longs, plus larges et plus profonds, avec une installation de contrôle de tir dans le lourd mât de misaine du trépied de la construction alors que la plupart des navires les avaient ajoutés. Trois des quatre navires de la classe Iron Duke (le vaisseau amiral de la flotte de l'Amiral Jellicoe), le Marlborough (le vaisseau amiral du 1 er escadron de combat) et le Benbow (le vaisseau amiral du 4 e escadron de combat) ont combattu au Jutland. Le quatrième navire de la classe Emperor of India n'a pas combattu au Jutland étant « entre les mains des chantiers navals ».

HMS Croiseur de bataille Tigre achevé en 1914 était un navire jumeau du Queen Mary avec huit canons de 13,5 pouces. Ses tourelles ont été réarrangées pour donner une paire de super tourelles de tir à l'avant et deux à l'arrière et elle a reçu un armement secondaire plus fort de canons de 6 pouces. Le Tiger manquait de blindage adéquat pour une bataille de flotte comme avec les autres croiseurs de bataille. Tiger a combattu au Jutland dans le 1 er escadron de croiseurs de bataille du contre-amiral O. de B. Brock, qui faisait partie de la flotte de croiseurs de bataille de l'amiral Beatty.

Le cuirassé britannique de la classe Queen Elizabeth HMS Warspite en construction à Plymouth en octobre 1914. Le Warspite a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 5e escadron de combat du contre-amiral H. Evan Thomas

Les Cuirassés de la classe Queen Elizabeth ont été achevés en 1915 et 1916. Ces navires ont reçu huit des nouveaux canons de 15 pouces avec une plus grande puissance de frappe et une plus grande portée en paires de super tourelles de tir à l'avant et à l'arrière. Pour atteindre des vitesses de 24 à 25 nœuds, les navires étaient alimentés uniquement au pétrole. Pour assurer l'approvisionnement en carburant, le gouvernement britannique a acheté des actions dans les compagnies pétrolières iraniennes. La construction de ces cuirassés rapides a rendu les croiseurs de bataille superflus. Quatre des cinq navires de la classe ont combattu au Jutland dans le 5 e escadron de combat du contre-amiral H. Evan-Thomas : Barham, Valiant, Malaya et Warspite. La reine Elizabeth était « entre les mains du chantier naval ».

Le cuirassé britannique HMS Revenge avec le croiseur de bataille britannique HMS Lion en arrière-plan. Les deux navires ont combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 : photo de Lionel Wyllie

Les Cuirassés de classe Revenge achevés en 1916 et 1917, il s'agissait de versions moins chères des Queen Elizabeth ayant des canons de 15 pouces mais fonctionnant au charbon et au pétrole. Deux des cinq navires de la classe Revenge combattirent au Jutland : le Revenge dans le 1 er Battle Squadron et le Royal Oak dans le 4 th Battle Squadron.

Cuirassé britannique HMS Agincourt. Initialement destiné à la marine turque, Agincourt a été saisi pour la Royal Navy et a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de combat du vice-amiral Sir Cecil Burney

HMS Erin et Azincourt: ces navires achevés en 1914 ont été construits pour la Turquie et saisis pour la Royal Navy. Erin (dix canons de 13,5 pouces) était basé sur la conception du roi George V. Agincourt était une conception unique à l'origine pour la marine brésilienne. Elle a été lourdement armée de quatorze canons de 12 pouces, mais elle était légèrement blindée. Les deux navires ont combattu à Jutland Erin dans le 2 e escadron de combat et à Agincourt dans le 1 er escadron de combat.

HMS cuirassé canadien achevé en 1915 pour la marine chilienne avec dix canons de 14 pouces a été acheté pour la Royal Navy. Le Canada a combattu au Jutland dans le 4 e escadron de combat du vice-amiral sir Doveton Sturdee.

Navires capitaux de la marine impériale allemande :

Le Kaiser Wilhelm II était déterminé à avoir une marine capable de rivaliser avec la Royal Navy britannique. L'amiral Alfred von Tirpitz a supervisé le développement de la marine impériale allemande après être devenu secrétaire d'État au Reichsmarineamt allemand en 1897.

La section de la marine impériale allemande destinée à faire face à la grande flotte de la Royal Navy était la flotte de haute mer basée dans le complexe de bases navales sur la côte allemande de la mer du Nord.

Les navires capitaux allemands de la flotte de haute mer au Jutland provenaient de ces classes de navires :

Les Classe de Brunswick de cinq cuirassés pré-Dreadnought avec quatre canons de 11 pouces dont SMS Hessen achevé en 1903 combattit au Jutland dans le 3 e escadron de combat du contre-amiral Mauve.

Cuirassé allemand SMS Deutschland. Deutschland a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 2e escadron de cuirassés pré-Dreadnought de l'amiral Mauve

Les Classe d'Allemagne de cuirassés pré-Dreadnought achevés entre 1904 et 1906 avec quatre canons de 11 pouces et dont tous les cinq navires ont combattu au Jutland dans le 3 e escadron de combat du contre-amiral Mauve : Deutschland, Hanovre, Pommern (coulé), Schlesien et Schleswig-Holstein.

SMS Pommern pré-Dreadnought allemand. Pommern a été coulé sans survivants à la bataille du Jutland aux premières heures du 1er juin 1916 par une torpille tirée par la 12e flottille de destroyers britanniques

Les Classe Nassau des cuirassés Les premiers Dreadnoughts allemands ont été achevés en 1910. Les six tourelles à double canon de 11 pouces étaient disposées avec deux sur chaque poutre, ce qui réduisait la bordée à seulement huit canons. Ils portaient des grues à col de cygne caractéristiques. Les quatre navires de la classe ont combattu au Jutland dans le 1 er escadron de combat du vice-amiral Schmidt : Nassau, Westfalen, Rheinland et Posen.

Cuirassé allemand SMS Helgoland. Helgoland a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de combat du vice-amiral Schmidt

Les Classe Helgoland de cuirassés a été achevé en 1911 et 1912 et était considéré comme une amélioration considérable par rapport à la conception de Nassau avec douze canons de 12 pouces tout en répétant la disposition de la tourelle. Les quatre navires de la classe ont combattu au Jutland dans le 1 er escadron de combat du vice-amiral Schmidt : Helgoland, Ostfriesland, Thüringen et Oldenburg.

Cuirassé allemand SMS Ostfriesland. Ostfriesland a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 1er escadron de combat du vice-amiral Schmidt

SMS Von Der Tann croiseur de bataille a été achevé en 1911 avec huit canons de 11 pouces dans des tourelles simples à l'avant et à l'arrière et deux placés au centre. Conways décrit le Von Der Tann comme un navire de combat bien meilleur que n'importe lequel des six croiseurs de bataille britanniques. Von Der Tann a combattu au Jutland dans le 1 er groupe de scoutisme du vice-amiral Hipper.

Les classe Moltke du croiseur de bataille achevé en 1912 était une version améliorée et plus grande du Von Der Tann transportant dix canons de 11 pouces dans une seule tourelle à l'avant, deux au milieu du navire et deux super tourelles de tir à l'arrière. De la classe Moltke a combattu au Jutland dans le 1 er groupe de scoutisme du vice-amiral Hipper tandis que Goeben était en Méditerranée.

Cuirassé allemand SMS Kaiser. Kaiser a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 3e escadron de combat du contre-amiral Behncke

Les Classe Kaiser de cuirassés a été achevé en 1912 et 1913. Cette classe était d'une conception radicalement nouvelle avec une tourelle avant, deux tourelles au milieu du navire et une paire de tourelles à super tir (l'une tirant sur l'autre) à l'arrière avec dix canons de 12 pouces produisant un canon de 10 bordée. Sur les cinq navires de la classe, quatre ont combattu au Jutland : le Friedrich Der Grosse en tant que navire amiral de la flotte de l'amiral Scheer et le Kaiser, le Kaiserin et le Prinzregent Luitpold dans le 3 e escadron de combat du contre-amiral Behncke.

SMS Seydlitz Le croiseur de bataille achevé en 1913 était une version agrandie du Moltke avec dix canons de 11 pouces dans le même agencement. Seydlitz a combattu au Jutland dans le 1 er groupe de scoutisme du vice-amiral Hipper.

Les Köclasse de nig des cuirassés a été achevé en 1914 et 1915, essentiellement des Kaisers améliorés avec dix canons de 12 pouces dans deux super tourelles de tir à l'avant et deux à l'arrière et une seule tourelle au milieu du navire. Les quatre navires de la classe combattirent au Jutland dans le 3 e escadron de combat du contre-amiral Behncke : le König, le Grosser Kurfürst, le Markgraf et le Kronprinz.

Cuirassé allemand SMS König. König a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 3e escadron de combat du contre-amiral Behncke

Les Derfflinger La classe de croiseurs de bataille achevée en 1914 et 1916 suivait une conception différente et nettement améliorée par rapport aux croiseurs de bataille précédents. Huit canons de 12 pouces étaient montés en paires de super tourelles de tir à l'avant et à l'arrière. Les deux navires de la classe Derfflinger et Lützow (coulé) ont combattu au Jutland dans le 1 er groupe de reconnaissance du vice-amiral Hipper, Lützow en tant que navire amiral de Hipper.

La Grande Flotte de la Royal Navy dans le Firth of Forth

Navires capitaux au Jutland

Cuirassé britannique HMS Vanguard. Vanguard a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le 4e escadron de combat commandé par le vice-amiral Sir Doveton Sturdee

Charbon d'un navire de guerre de la Royal Navy

Cuirassé HMS Neptune 1916. Neptune a combattu à la bataille du Jutland le 31 mai 1916 dans le vice-amiral Burney&# 8217s First Battle Squadron

Le canal de Kiel a été construit entre 1895 et 1897 pour relier les bases navales allemandes et la mer Baltique. Le canal était d'une importance cruciale pour la marine impériale allemande en permettant un accès facile à la Baltique où se trouvaient les terrains d'entraînement de la marine. Entre 1907 et 1914, le canal a été élargi et des écluses plus profondes ont été ajoutées pour permettre le passage des plus gros cuirassés post-Dreadnought de la marine impériale allemande. Jusqu'à l'élargissement, l'accès limité du canal a influencé la taille des nouveaux navires allemands, donnant naissance à une classe de cuirassés trop petite pour être d'une grande utilité pendant la Première Guerre mondiale.

Canal de Kiel, un croiseur léger allemand SMS Dresden passant avant la Première Guerre mondiale. Dresde a combattu à Coronel et les îles Falkland étant finalement acculé et sabordé en 1915

Entraînement au tir :

Le canal de Kiel a donné aux navires allemands un accès rapide aux zones d'entraînement naval de la mer Baltique, dans lesquelles l'accent était mis sur l'artillerie. Dans chaque action, les Britanniques étaient impressionnés par la précision des tirs allemands.

L'entraînement au tir pour la Grande Flotte a été mené dans des conditions de mer peu fiables au nord des Orcades avec la menace constante des U-boats allemands.

Cuirassés britanniques à l'entraînement à la cible en 1916 : photo de Lionel Wyllie

La force de croiseurs de bataille de Beatty basée dans le Firth of Forth n'avait pas accès à un champ de tir en mer pour l'entraînement au tir sur son armement principal. C'était une critique permanente des croiseurs de bataille britanniques que leur artillerie n'était pas aussi bonne que celle des Allemands. Le 5 e escadron de bataille passa sous le commandement de Beatty en mai 1916 en remplacement du 3 e escadron de croiseurs de combat de Hood tandis que les navires de Hood effectuaient un entraînement au tir bien nécessaire à Scapa Flow.

Destroyers et torpilleurs :

Deux armes navales développées à la fin du XVIIIe siècle, la mine et la torpille, étaient considérées comme une menace majeure pour les vaisseaux capitaux.

De nouveaux petits bateaux ont été construits pour tirer des torpilles. Les navires destinés à contrer ces « torpilleurs » étaient étiquetés « destroyers de torpilleurs », rapidement élidés dans la Royal Navy en « destroyers ».

Kaiser Wilhelm II inspectant la flotte impériale allemande de haute mer avant la Première Guerre mondiale : photo de Willie Stoewer

Dans la Royal Navy et d'autres marines, le destroyer est devenu une classe de petits navires avec un large éventail de fonctions, y compris le rôle des torpilleurs d'origine. Les destroyers ont reçu un armement puissant, mais de petite taille.

Les Allemands n'ont pas formellement adopté le titre de « destroyer » pendant la Première Guerre mondiale. Les navires sont restés des « torpilleurs ».

Les rôles des destroyers britanniques et des torpilleurs allemands dans la Fleet Action au Jutland étaient identiques. Des flottilles de ces navires dirigées par des croiseurs légers fournissaient aux navires capitaux une couverture contre les attaques sous-marines ou les attaques des destroyers/torpilleurs adverses. Lorsque l'occasion s'est présentée, les flottilles de destroyers/torpilleurs ont lancé des attaques à la torpille contre la ligne de vaisseaux capitaux adverse. De telles attaques ont eu lieu à différentes étapes de la bataille du Jutland. L'exemple le plus frappant est l'attaque de la 12 e flottille de destroyers de la Royal Navy contre la flotte allemande à l'aube du 1er juin 1916, entraînant la perte du cuirassé allemand SMS Pommern.

Destroyer britannique tirant une torpille lors d'un tir à distance en 1915

Un rôle important pour les flottilles de torpilleurs allemands qu'ils ont jouée à deux reprises pendant la bataille du Jutland était de générer un écran de fumée pour masquer le retrait en détournant la ligne de cuirassé allemande.

La différence entre les destroyers/torpilleurs des deux camps était que beaucoup de torpilleurs allemands étaient plus petits et moins bien armés que les destroyers britanniques, ce qui les désavantageait (l'effet de cette différence était illustré graphiquement dans l'action Texel le 17 octobre 1914).

Marins allemands préparant une mine pour le lancement sur un poseur de mines

En mai 1916, des champs de mines avaient été posés par des navires britanniques et allemands à diverses positions importantes de la mer du Nord pour restreindre l'activité des flottes adverses.

Le cuirassé britannique HMS Audacious coule après avoir heurté des mines allemandes en octobre 1914 : photo de Lionel Wyllie

Les techniques de largage de mines sur la trajectoire des navires poursuivants et la pose tactique de mines sur le parcours des navires en mouvement étaient particulièrement préoccupantes.

L'une des mines posées par le mouilleur de mines de la Royal Navy HMS Abdiel envoyé par Jellicoe pour poser des mines sur le chemin de la flotte allemande qui se retirait tôt le matin du 1er juin 1916 a causé de graves dommages au cuirassé allemand SMS Ostfriesland.

Les poseurs de mines britanniques posant un champ de mines pendant la Première Guerre mondiale

Avec l'abandon temporaire de la guerre sans restriction des sous-marins dans l'Atlantique, l'amiral Scheer disposait d'une grande partie de la force des sous-marins pour soutenir la flotte allemande de haute mer dans le Jutland Foray. Des embuscades sous-marines sont mises en place devant toutes les bases principales de la Royal Navy pour attendre les navires britanniques prenant la mer. Aucun n'a été torpillé.

U Boat allemand en mer pendant la Première Guerre mondiale

Les sous-marins britanniques ont également échoué. E55, E26 et D1 ont reçu l'ordre d'attaquer la flotte allemande au sud des récifs de Horn alors qu'elle se retirait au port après la bataille du Jutland.Les ordres aux sous-marins britanniques devaient rester profonds jusqu'au 2 juin. Cet ordre n'a pas été modifié pour faire face au changement de situation et la flotte allemande a traversé les sous-marins en toute sécurité.

Il n'y avait pas de place pour que les sous-marins dans la bataille elle-même soient trop lents sous l'eau pour suivre les navires de surface. Néanmoins, il y a eu un certain nombre de « frayeurs sous-marines » injustifiées pendant les combats.

Reconnaissance aérienne :

L'hydravion de Jellicoe a été laissé pour compte et n'a pas pris part à la bataille du Jutland. Un hydravion de l'hydravion HMS Engadine de Beatty lui a fourni la confirmation que les croiseurs de bataille allemands étaient présents au début de la bataille. Aucune autre utilisation n'a été faite des hydravions pendant la bataille.

Scheer a reçu des informations inestimables par les dirigeables allemands pendant la bataille. La difficulté était que les dirigeables ne pouvaient voler que dans des conditions presque sans vent. Aucun des aéronefs n'a pu aider la nuit.

Porte-hydravions allemand lançant des avions pendant la Première Guerre mondiale

La bataille précédente de la Première Guerre mondiale est Gallipoli IV

La prochaine bataille de la Première Guerre mondiale est la bataille du Jutland, partie II


Armement

Au début de 1913, de nouveaux télescopes d'entraînement G. 329 d'une puissance de 2,5 et d'un champ de 20 degrés ont été fournis à ceux-ci et à de nombreux autres vaisseaux capitaux, pour remplacer les télescopes GS à puissance variable 5/12, 5/15 et 5/21 qui étaient auparavant utilisé. [4]

Pendant la guerre, ainsi que ceux d'autres navires plus anciens, les dix canons de 6 pouces casematés sur le premier pont se sont avérés peu utiles dans les états de mer pratiques. Il a d'abord été proposé de les supprimer tous, mais cela aurait laissé les navires trop faibles contre les torpilleurs ou dans une faible visibilité. Finalement, il a été décidé de retirer les dix canons de casemate, de plaquer leurs ports avec un blindage de 2 pouces et d'en déplacer 4 vers le pont supérieur (où deux étaient déjà situés). [5]

Pistolets de 12 pouces

Cette section provient de Le manuel de la vue, 1916 sauf indication contraire. [6]

Les quatre canons de 12 pouces étaient des Mark IX montés dans des tourelles jumelles B. VII S, désignées "avant" et "arrière". [7] Les supports pouvaient être élevés de 13,5 degrés et enfoncés de 5 degrés.

Ces tourelles ont été les premières à avoir une position de visée centrale avec des viseurs pour les deux canons à l'intérieur. Ce modèle devait persister dans les vaisseaux capitaux ultérieurs, donnant à chaque tourelle jumelle un total de 4 viseurs, l'entraînement de la monture se faisant généralement à partir de la position centrale.

Les viseurs étaient des viseurs à engrenages avec des télescopes (les périscopes ne débuteraient pas avant le Saint-Vincent classe) et limitée à 13,5 degrés d'élévation, soit 15 000 mètres pour une charge complète.

Assez inhabituellement, les viseurs de position latérale et centrale différaient sur de nombreux points. En outre, Afrique, Britannia et Hibernie avait des vues, souvent appelé le "Afrique "Afrique curiosités".

Les viseurs latéraux avaient une constante d'engrenage de portée de 22,5 (40) et des tambours de portée fournis pour une charge complète à 2525 ips, une charge réduite à 2100 ips, ainsi que pour les canons de sous-calibre 6-pdr et les fusils de visée .303-in. La vitesse initiale a été corrigée par un pointeur réglable entre +/- 100 fps.

La constante d'engrenage de déviation pour les mires latérales était de 80 (72,3), avec 1 nœud équivalant à 2,64 minutes d'arc, calculé comme 2600 fps (2525) à 5000 yards.

La dérive a été corrigée dans les mires latérales en inclinant le pivot de 1 degré. Les lignes de visée latérales étaient à 40,3 pouces au-dessus et 41,35 pouces de front à l'alésage.

Les viseurs de position centrale avaient une constante d'engrenage de gamme de 22,5 (43,3). Les viseurs centraux manquaient de dispositifs de correction MV et disposaient à la place de plus de tambours de plage : cinq tambours passaient de 2475 à 2575 fps par 25 fps, et cinq autres tambours allaient de 2050 à 2150 fps. Des tambours de sous-calibre 6-pdr et .030-in étaient également fournis.

La constante d'engrenage de déviation du viseur central était de 80 (72,6 in ABH) avec 1 nœud équivalant à 2,64 (2,63) minutes d'arc, calculé comme 2600 fps à 5000 yards.

La dérive a été corrigée dans les mires centrales en inclinant le pivot de 1,833 degrés. Les lignes de visée de la position centrale étaient à 44,9 (42,3) pouces au-dessus et 43 (20,7) de front dans la position centrale.

Aucune mention explicite n'est faite d'un correcteur de température, mais il existait un correcteur "C" capable de modifier au moins le coefficient balistique de +/- 10 %.

Pistolets de 9,2 pouces

Cette section provient de Le manuel de la vue, 1916. [8]

Les canons de 9,2 pouces étaient des B.L. Mark X sur les supports Mark V S, comme également utilisé dans le guerrier croiseurs de classe, capables d'élever de 15 degrés et d'abaisser de 5 degrés.

Les viseurs étaient équipés d'un engrenage avec une constante d'engrenage de gamme de 37,04, graduée à 15 degrés (ou 15 400 yards, pleine charge). Des cadrans de portée ont été fournis pour une charge complète à 2850 ips, un second pour 2750 ips, une charge réduite à 2225 ips et un sous-calibre 3 pdr et un fusil de visée de .303 pouces. Le cadran 2850 fps a été noté comme ayant des erreurs de portée dépassant 25 mètres, car il utilisait la même coupe de came pour le cadran 2750 fps. Le cadran 2750 fps serait utilisé pour calibrer la vue. La MV a été corrigée par un pointeur réglable permettant une diminution de 100 fps (seulement).

La déviation était sur une constante d'engrenage de 77,98, 1 nœud étant 2,61 minutes d'arc, calibré pour 2750 fps à 5000 yards.

La dérive a été corrigée en inclinant le support de visée de 1,5 degrés. Les lignes de visée étaient à 14,5 pouces au-dessus de l'alésage et à 45 pouces de front à l'alésage.

Un correcteur "C" a été installé, vraisemblablement aussi un correcteur de température.

Pistolets de 6 pouces

Les douze canons de 6 pouces (sur Domination, Commonwealth, Hindoustan et Zelandia, au moins) étaient des Mark VII, sur des montures P. III, P. III*, P. III S et/ou P. IV. Dix étaient des canons de casemate sur le pont principal et deux étaient sur le pont supérieur entre les tourelles de 9,2 pouces.

Les viseurs à engrenages étaient similaires à ceux de Albemarle et Cornouailles, mais plus robuste, avec une constante d'engrenage de gamme de 51,41 et des cadrans de gamme pour 2730 fps, 1970 fps, sous-calibre 3-pdr, fusil de visée 1-in et fusil de visée .303-in. M.V. la correction était par pointeur réglable pour +/- 50 fps.

La constante d'engrenage de déviation était de 82,62, avec un nœud de déviation de 2,77 minutes d'arc, calibré à 2730 fps à 3000 yards.

La correction de dérive a été obtenue en inclinant le viseur de 1,5 degrés.

Les lignes de visée étaient 14,45 pouces au-dessus de l'alésage et 13,1 pouces sur le côté pour les deux positions de visée. [dix]

Au début de 1905, il a été approuvé que le B.L. Pistolets de 6 pouces dans Majestueux et les cuirassés ultérieurs devraient avoir des viseurs croisés de classe "A", avec un V.P. Portée 7 à 21 et un V.P.D.N. 5 à 12 portée. [11]

En février 1913, ces supports, ainsi que de nombreux autres supports de 4 pouces et 6 pouces dans divers vaisseaux capitaux et croiseurs devaient avoir un éclairage ajouté pour leurs coureurs d'index de formation. [12]

Canons de 12 livres

Des canons à haute vitesse 12-pdr 18 cwt ont été montés sur des supports P. IV*, similaires à ceux de la Seigneur Nelson, Minotaure et Dreadnought Des classes. [13]

Le support pouvait s'élever à 20 degrés et s'abaisser à 10 degrés, mais bien que sa vue puisse correspondre à l'élévation de 20 degrés, le cadran de gamme n'était gradué qu'à 14,5 degrés (7 900 yards). C'était bien, car il y avait un soutien de contrôle de tir limité pour eux et les armes se sont avérées peu efficaces dans les zones où les attaques de torpilles sont devenues très préoccupantes.

Les viseurs à engrenages étaient similaires au type P. IV, mais ajoutaient un viseur d'entraîneur interconnecté. Ils avaient une portée de 54 et des cadrans de gamme pour 2550 fps, 1962 fps et des fusils de visée 1-in et .303-in. La première série produite corrigée pour M.V. avec cames amovibles pour 2600, 2575, 2550, 2525 et 2500 fps. La deuxième série les a remplacés par un pointeur réglable pour +/- 50 fps.

La constante d'engrenage de déviation était de 63,38 avec 1 nœud égal à 2,96 minutes d'arc, correspondant à 2600 fps à 2000 yards. La dérive a été corrigée en inclinant le bras porteur du viseur de 2 degrés.

Les lignes de vue du pondeur et de l'entraîneur étaient à 10 pouces au-dessus de l'alésage et à 10,25 pouces de front.

Le viseur manquait d'un correcteur "C". Il ne semble pas y avoir de correcteurs de température ou de vues ouvertes.

Torpilles

Les navires transportaient quatre tubes immergés de 18 pouces : [14]

  • deux vers l'avant, enfoncés de 1 degré et inclinés de 10 degrés avant la poutre, l'axe du tube à 11 pieds au-dessous de la ligne de flottaison et à 2 pieds 5 pouces au-dessus du pont.
  • deux à l'arrière, enfoncés de 1 degré et inclinés à 25 degrés vers l'arrière de l'axe du faisceau du tube à 11 pieds sous la ligne de flottaison de charge et à 2 pieds 5 pouces au-dessus du pont.

La fonte arrière a été faite pour accepter un tube submergé "si nécessaire", mais l'utilité de disparition des tubes d'étambot suggérerait que cet équipement n'a jamais été installé.

En 1909, il a été décidé que les navires de cette classe devaient transporter 10 torpilles chauffantes, réparties avec six dans le plat immergé avant, deux à l'arrière et deux au tube d'étambot. Le but, une fois les approvisionnements effectués, était de faire en sorte que les dix radiateurs soient Mark VI* H. ou Mark VI** H.. [15]

En 1913, il a été approuvé, dans le cadre d'une réaffectation générale de torpilles de 18 pouces, de remplacer les torpilles de ces navires par des torpilles Mark VI* H., Mark VI** H. et Mark VI*** H.. [16]

Au début de 1914, tous les navires sauf Britannia avait quatre Torpedo Director Pattern 2006 et devait les échanger contre des modèles -A prenant en charge la pêche gyroscopique. Britannia était différente en ce qu'elle avait deux modèles 2391 et deux 2392 qui devaient subir la même mise à niveau. [17]


L'ONU lance un appel de financement pour Saint-Vincent-et-les Grenadines suite à l'éruption du volcan

L'ONU s'apprête à lancer un appel de fonds pour soutenir Saint-Vincent-et-les Grenadines, où les "explosions" volcaniques en cours continuent de perturber la vie dans la nation insulaire des Caraïbes et dans les pays voisins, a déclaré mercredi un haut responsable de la région.

Didier Trebucq, Coordonnateur résident des Nations Unies pour la Barbade et les Caraïbes, a informé les journalistes de la réponse à la crise humanitaire croissante déclenchée après l'éruption du volcan La Soufrière, longtemps en sommeil, la semaine dernière, déplaçant quelque 20 000 personnes, soit environ un cinquième de la population. Environ 6 000 sont considérés comme vulnérables.

"Nous sommes sur le point de lancer l'appel de financement et le plan de réponse des Nations Unies pour soutenir la réponse humanitaire, mais aussi le relèvement rapide pour les six prochains mois", a-t-il déclaré, s'exprimant par liaison vidéo depuis la Barbade.

« C'est une crise qui va durer certainement plus de six mois dans la sous-région, à Saint-Vincent, et dans d'autres îles.

Les éruptions devraient se poursuivre

Saint-Vincent-et-les Grenadines, situé dans le sud des Caraïbes, se compose de plus de 30 îles et cayes, dont neuf sont habitées.

A 4000 pieds de haut, La Soufrière domine la plus grande île, Saint-Vincent. Le volcan était silencieux depuis 1979, mais a commencé à cracher de la fumée et à gronder en décembre, avant d'entrer en éruption vendredi.

"Nous sommes confrontés à des éruptions régulières du volcan, y compris jusqu'à hier soir", a rapporté M. Trebucq.

"Nous nous attendons à ce que les explosions continues et les chutes de cendres se poursuivent au cours des prochaines semaines à Saint-Vincent-et-les Grenadines, mais aussi dans les îles voisines telles que la Barbade, qui a également été gravement touchée... ainsi que Sainte-Lucie et Grenade."

L'eau une priorité absolue

Quelque 4 000 des personnes déplacées vivent maintenant dans 87 abris, bien que de nombreuses installations manquent de services de base tels que l'eau potable. D'autres ont trouvé refuge chez des familles et des amis, tandis qu'une poignée a fui vers les pays voisins sur des bateaux de pêche.

M. Trebucq a déclaré qu'en ce moment, l'eau est «la priorité numéro un», car le service a été fermé dans de nombreuses régions et les fournitures sont transportées depuis les nations sœurs des Caraïbes. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l'UNICEF et l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), le bureau régional de l'agence des Nations Unies pour la santé, l'OMS, sont sur le terrain pour évaluer les besoins.

Le nettoyage aussi important

« La priorité numéro deux concerne vraiment la gestion des abris », a-t-il poursuivi, soulignant le besoin de lits bébé et d'articles d'hygiène de base. Des équipes de l'ONU, y compris du Programme alimentaire mondial (PAM), travaillent avec les autorités vincentiennes sur l'enregistrement numérique des bénéficiaires des bons d'achat.

"Le nettoyage des cendres, enfin, est une autre priorité importante, en termes de santé environnementale mais aussi de nettoyage pour s'assurer que la vie puisse revenir à la normale en dehors de la zone rouge le plus rapidement possible", a ajouté M. Trebucq. .

Parallèlement, les agences des Nations Unies, en collaboration avec l'Union européenne, s'efforcent également de fournir des experts qui élaboreront un plan de nettoyage des cendres volcaniques à Saint-Vincent-et-les Grenadines et dans les autres îles touchées.


ReliefWeb

Pièces jointes

Kingstown (St Vincent et les Grenadines)/New York, 20 avril 2021 &ndash Les Nations Unies ont lancé un appel de financement mondial de 29,2 millions de dollars pour aider les personnes touchées par les éruptions du volcan La Soufrière à Saint-Vincent-et-les Grenadines et dans d'autres pays touchés au cours de ce qui a été décrit comme le pays&rsquos &ldquomidnight hour of need&rdquo.

Les éruptions du volcan La Soufrière qui ont commencé le 9 avril devraient déplacer près de 20 000 personnes avec plus de 12 700 évacués désormais enregistrés dans des abris publics et des maisons privées. Des villages entiers ont été couverts de cendres, des bâtiments endommagés, des écoles et des commerces fermés, des récoltes et du bétail détruits, et les résidents ont un accès limité à l'eau potable. De nouvelles éruptions sont attendues dans les semaines à venir.

Les fonds collectés dans le cadre de l'appel de financement mondial des Nations Unies pour la réponse du volcan La Soufrière à Saint-Vincent-et-les Grenadines et dans les pays touchés fourniront une aide humanitaire immédiate, y compris une aide en espèces et de l'eau potable, et soutiendront une reprise durable, notamment par le biais de réparations de maisons et d'un soutien aux moyens de subsistance. L'ONU et ses partenaires évalueront également l'impact économique, social et environnemental sur les pays touchés par le volcan, en soutenant l'élimination des cendres et en améliorant les conditions de santé environnementale. Une autre priorité est de continuer à prévenir la propagation du COVID-19 dans le cadre du travail de gestion des abris et de tous les efforts humanitaires et de relèvement.

L'appel sera dirigé vers deux piliers principaux : Réponse humanitaire - Fourniture d'interventions humanitaires urgentes et vitales et Relèvement et réhabilitation. Les interventions sont réparties entre huit secteurs : Protection Santé Éducation WASH Abris et Logement Nettoyage des cendres, des équipements et de la santé environnementale Sécurité alimentaire et moyens de subsistance Agriculture et logistique.

Un appel à l'action a été lancé à la solidarité internationale pour fournir une bouée de sauvetage aux personnes les plus vulnérables à Saint-Vincent, ainsi que dans les pays touchés voisins, lors du lancement virtuel d'aujourd'hui à Saint-Vincent par le coordinateur résident de l'ONU Didier Trebucq, aux côtés du Premier ministre Ralph Gonsalves, Regis Chapman, Chef du Bureau sous-régional des Caraïbes pour le PAM et Aloys Kamuragiye, Représentant de l'UNICEF Barbade et Caraïbes orientales. Les pays touchés comprennent Antigua-et-Barbuda, la Barbade, la Grenade et Sainte-Lucie, dont certains ont été touchés par de graves chutes de cendres, et qui ont tous proposé d'abriter les personnes évacuées.

&ldquoLe niveau de destruction qui a frappé ce beau pays et les perturbations généralisées causées par cet événement resteront à jamais gravés dans mon esprit. L'impact dévastateur de cet événement sur des milliers de personnes est indéniable », a déclaré le coordinateur résident des Nations Unies, Didier Trebucq. &ldquoL'ONU sera un partenaire indéfectible, travaillant avec le gouvernement et le peuple de Saint-Vincent-et-les Grenadines pour assurer une reprise solide et résiliente. Cet appel du Fonds mondial mobilisera la solidarité internationale pour renforcer nos efforts. &rdquo

Le Premier ministre Gonsalves a brossé un tableau poignant de la désolation et des friches de son pays bien-aimé, décrivant l'incertitude comme très troublante. Il a déclaré : &ldquoSans une coopération efficace de l'ONU et de nos partenaires régionaux, notre vie et notre existence seront totalement insupportables. &ldquoLes Nations Unies et ses agences sont venues en aide à Saint-Vincent-et-les Grenadines à l'heure de minuit. Leur interface avec les autorités nationales et les organisations régionales telles que la CDEMA a été exemplaire.&rdquo

La directrice exécutive de l'Agence caribéenne de gestion des urgences en cas de catastrophe (CDEMA), Elizabeth Riley, a également apporté son soutien à l'appel. Il s'agit également des personnes qui travaillent pour soutenir ces personnes, ainsi que du partenariat et des possibilités d'un avenir plus résilient pour Saint-Vincent-et-les Grenadines.&rdquo&rdquo


10 choses que vous ne savez peut-être pas sur les Roosevelt

1. Franklin Roosevelt était lié à 11 autres présidents.
Il semble qu'il y ait chaque jour un nouveau rapport retraçant les racines généalogiques des présidents américains : Abraham Lincoln et George W. Bush étaient cousins ​​au septième rang (quatre fois éloignés), et Jimmy Carter et George Washington étaient cousins ​​au neuvième (six fois éloignés). Aucun président, cependant, ne peut se vanter d'autant de relations de commandant en chef que Franklin Delano Roosevelt qui, par le sang ou le mariage, était lié à 11 autres anciens présidents : John Adams, James Madison, John Quincy Adams, Martin Van Buren, William Henry Harrison, Zachary Taylor, Andrew Johnson, Ulysses S. Grant, Benjamin Harrison, William Howard Taft et, bien sûr, Theodore Roosevelt, FDR&# x2019s cinquième cousin.&# xA0

Roosevelt&# x2019s célèbre arbre généalogique ne se termine pas à la Maison Blanche. Il aurait également été lié à plusieurs autres personnalités historiques, dont Winston Churchill, Douglas MacArthur et deux célèbres dirigeants confédérés : Jefferson Davis et Robert E. Lee.

2. Un autre parent célèbre ? Sa femme, Aliénor.
Cousins ​​au cinquième degré (une fois enlevés), Franklin et Eleanor s'étaient brièvement rencontrés lorsqu'ils étaient enfants&# x2014bien que ni l'un ni l'autre ne se souvienne de l'occasion. Bien que tous deux fussent des Roosevelt, ils avaient grandi dans des branches concurrentes de la famille new-yorkaise, Franklin de Hyde Park et Eleanor d'Oyster Bay à Long Island. 

Une rencontre fortuite en 1902, peu avant Eleanor&# x2019s debutante ball, a renoué avec la paire, qui a commencé à sortir ensemble plus tard cette année-là après une réception du Nouvel An&# x2019s à la Maison Blanche organisée par l'oncle d'Eleanor&# x2019s, le président Theodore Roosevelt. Bien que Franklin sortant et Eleanor introvertie semblaient avoir peu en commun, ils avaient tous deux grandi dans des foyers apparemment hantés par la maladie.Franklin&# x2019s père James avait 54 ans lorsque son fils est né, et des problèmes cardiaques chroniques l'ont finalement rendu invalide jusqu'à sa mort lorsque Franklin était adolescent.&# xA0

La mère et le frère d'Eleanor&# x2019 sont tous deux décédés prématurément de la diphtérie, et son père alcoolique Elliot (Teddy&# x2019s jeune frère) est décédé quelques années plus tard, la laissant orpheline à l'âge de 10 ans. Que ce soit ou non ce triste lien partagé qui a uni eux, leur relation a progressé rapidement, et moins d'un an plus tard, ils se sont fiancés, alors qu'il avait 22 ans et elle 19.

3. Lorsque Franklin et Eleanor se sont mariés, Teddy Roosevelt a donné la mariée.
En fait, la date du mariage elle-même a été choisie en pensant au président en exercice : le 17 mars 1905, alors qu'il devait déjà être à New York pour le défilé de la Saint-Patrick&# x2019. Teddy, qui de toute évidence adorait sa nièce, était ravi d'être là, mais c'est peut-être inévitablement le Rough Rider qui a attiré presque toute l'attention. 

Le président&# x2019s la présence à la cérémonie était en première page (y compris dans le New York Times), laissant Eleanor convaincue que plus de gens étaient venus voir son oncle qu'elle et Franklin. TR a de nouveau volé la vedette lorsqu'il a rencontré des journalistes avant de quitter la réception. Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il pensait de l'union Roosevelt-Roosevelt, il a plaisanté : « C'est une bonne chose de garder le nom dans la famille. »

4. Sara Delano Roosevelt était une belle-mère dominatrice.
Tout le monde n'était pas ravi du mariage. Franklin&# x2019s mère dominatrice Sara s'y était opposé depuis le début. Elle pensait que le couple était trop jeune pour se marier, était loin d'être satisfaite de l'histoire familiale d'Eleanor&# x2019 et n'était pas impressionnée par la timide et retraitée future mariée elle-même. Elle est allée jusqu'à emmener Franklin en vacances à l'étranger dans l'espoir de le faire changer d'avis. Elle a perdu cette bataille, mais Sara a continué à mener une guerre familiale avec sa belle-fille pour le reste de sa vie. 

Son cadeau aux jeunes mariés (un brownstone sur Manhattan&# x2019s Upper East Side) peut avoir semblé un geste généreux, mais il est venu avec de puissantes ficelles : Sara a acheté le bâtiment adjacent pour elle-même, avait installé des portes communicantes à chaque étage et a procédé à la pop à chaque fois qu'elle voulait. Elle a même embauché (et licencié) le personnel d'Eleanor et de Franklin et a finalement pris le contrôle d'une grande partie de l'éducation de leurs cinq enfants. Eleanor, naturellement bouleversée par la situation, a trouvé Franklin antipathique à son sort. Ce qui n'est pas surprenant quand on se rend compte que Sara avait tenu son unique enfant en laisse tout aussi serrée toute sa vie. En fait, jusqu'à sa mort en 1941, après que FDR était déjà présidente, c'était Sara qui gérait les finances de la famille Roosevelt, distribuant des allocations à Franklin (et à Eleanor) comme bon lui semblait.

5. Franklin Roosevelt avait un lien unique avec l'USS Arizona.
En 1913, FDR est devenu secrétaire adjoint de la marine américaine (un poste auparavant occupé par le cousin Teddy). L'année suivante, il a assisté à une cérémonie de pose de la quille au Brooklyn Navy Yard pour un cuirassé de classe Pennsylvania officiellement connu sous le nom de BB-39. Quinze mois plus tard, lorsque le navire a été lancé, il a été baptisé USS Arizona, d'après l'état le plus récent de l'Amérique.&# xA0

Le 7 décembre 1941, l'Arizona a été bombardé lors de l'attaque de Pearl Harbor et 1 177 de ses hommes ont coulé avec le navire. Le lendemain, Roosevelt comparut devant le Congrès pour demander une déclaration de guerre contre le Japon. Peu de gens avaient noté Roosevelt&# x2019s connexion à l'Arizona&# x2019s début et fin jusqu'à ce que le personnel des Archives nationales a découvert des photos de Roosevelt&# x2019s 1914 apparence en 2012. Les images montrent un Roosevelt souriant déambulant sur la passerelle, juste sept ans avant qu'il ne soit atteint de polio et paralysé de façon permanente à partir de la taille.

6. L'élection présidentielle de 1944 a opposé Franklin Roosevelt à l'un de ses voisins.
Dans sa campagne pour un quatrième mandat sans précédent, Roosevelt a affronté le républicain Thomas E. Dewey, ancien procureur fédéral et procureur du district de Manhattan. Dewey était né dans le Michigan, mais avait élu domicile au nord de New York, dans une partie rurale du comté de Dutchess. En fait, il vivait à moins de 30 miles de la maison familiale Roosevelt à Hyde Park. 

C'était la dernière fois que les deux principaux candidats à la présidence vivaient dans le même État, jusqu'aux élections de 2016 entre Hillary Clinton et Donald Trump. Roosevelt et Dewey partageaient également un autre lien, tous deux ayant servi en tant que gouverneurs de New York, Dewey étant élu 10 ans après que Roosevelt eut quitté le bureau pour assumer la présidence.

7. FDR était un collectionneur passionné de timbres.
Roosevelt&# x2019s passion pour les timbres a commencé quand il était un petit enfant et s'est poursuivie tout au long de sa vie, résultant en une collection de 1,2 million de pièces. Partout où il voyageait, sa réserve d'albums l'accompagnait dans une malle spéciale. Alors que Roosevelt lui-même a admis que sa collection était vaste mais pas nécessairement sélective ou précieuse, il avait plusieurs pièces uniques créées expressément pour lui par des chefs d'État étrangers.

Roosevelt était si enthousiaste à propos de sa quête philatélique qu'il rencontrait régulièrement le ministre des Postes James A. Farley pour passer en revue les plans des versions à venir, esquissant même quelques dessins lui-même. En tant que président, Roosevelt a passé une grande partie de son temps libre à travailler sur sa collection, un répit bienvenu des fardeaux difficiles de diriger la nation à la fois pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Il s'avère que cela a également fait de bonnes relations publiques. La Maison Blanche a publié des dizaines de photos d'un FDR tranquille et concentré au travail, apparemment pour mettre le monde en ordre.

Après sa mort, sa collection a été vendue aux enchères, suscitant un intérêt considérable et se vendant plus de trois fois son estimation. Un collectionneur a même payé 500 $ pour un simple catalogue dans lequel Roosevelt avait indiqué quels timbres il possédait déjà. Roosevelt serait sans aucun doute ravi que plus de 80 pays aient émis des timbres à son image.

8. Eleanor Roosevelt a tenu la première conférence de presse d'une première dame.
En fait, entre 1938 et 1945, elle en a détenu 348. Encouragée à la fois par son mari et sa bonne amie Lorena Hickok, une journaliste de l'AP, Eleanor est devenue une gestionnaire avisée de son image publique, l'utilisant pour faire avancer la cause des droits des femmes&# x2019. Les femmes reporters, qui étaient par tradition exclues des conférences de presse tenues par son mari, ont trouvé un public de bienvenue avec la première dame&# x2014seules les femmes ont été invitées à y assister.&# xA0

Si une agence de presse voulait couvrir Eleanor, qui faisait maintenant de plus en plus ses propres titres, elle devait garder les femmes sur sa liste de paie, ce qui n'était pas un mince confort au milieu de la Grande Dépression. Son soutien aux femmes reporters l'a également amenée à créer le &# x201CGridiron Widows,&# x201D, une réprimande au Gridiron Club de Washington pour leur refus d'admettre les femmes en tant que membres, pour lesquels elle a organisé et organisé plusieurs avantages de grande envergure. Son intérêt piqué par le temps qu'elle a passé avec ces écrivains, Eleanor a commencé une carrière parallèle en tant que journaliste, écrivant une chronique quotidienne (qui s'est poursuivie jusqu'à sa mort en 1962) et contribuant plus de 50 articles à certains des principaux magazines du pays&# x2019 .

9. Franklin Roosevelt a évité de justesse le désastre en se rendant aux conférences de Téhéran.
L'USS William D. Porter est peut-être le navire le plus malchanceux de l'histoire de la marine américaine. Mis en service en 1943, sa première mission fut d'escorter plusieurs autres navires, dont le cuirassé USS Iowa, lorsqu'ils traversèrent l'Atlantique en novembre. Qui était à bord de l'Iowa ? Le président Roosevelt, le secrétaire d'État Cordell Hull et plusieurs hauts responsables militaires, en route pour un sommet top secret en Iran avec Joseph Staline et Winston Churchill.&# xA0

La malchance du Porter a commencé tôt, lorsqu'il a percuté un autre navire alors qu'il était encore à quai. Le lendemain, un autre accident s'est produit. Lors d'un exercice de routine (au cours duquel des armes désarmées devaient être utilisées), une grenade sous-marine pleinement opérationnelle est tombée du navire et a explosé, envoyant le reste du convoi dans une quasi panique, sûr que les sous-marins de l'Axe étaient à proximité. Mais ce sont les événements du lendemain, le 14 novembre, qui ont scellé le destin du navire. Le Porter effectuait à nouveau des exercices, cette fois en utilisant ce qui était censé être de fausses torpilles. Le problème était que le quatrième coup tiré n'était pas un faux, c'était en direct, et il visait directement l'Iowa. Cependant, l'ensemble du convoi avait des ordres stricts pour maintenir le silence radio, alors le Porter a plutôt envoyé des signaux lumineux pour essayer d'avertir l'Iowa.

Après plusieurs messages erronés, le mot a finalement été transmis et l'Iowa a manœuvré en toute sécurité à l'abri du danger. Alors que de nombreuses personnes à bord de l'Iowa étaient terrifiées à l'idée d'une attaque, FDR a tout pris en main, ordonnant à ses agents des services secrets de le transporter à côté du navire, afin qu'il puisse regarder les événements se dérouler. Au lendemain de l'incident, l'ensemble de l'équipage Porter&# x2019s a été arrêté (une première navale), avec la plupart rétrogradés au service à terre. Mais quand l'un des hommes a été affecté aux travaux forcés pour son rôle dans la catastrophe de torpilles, FDR a vu sa peine réduite.

10. Amelia Earhart était censée apprendre à voler à Eleanor Roosevelt.
Les Roosevelt ont rencontré la célèbre aviatrice Amelia Earhart lors d'un dîner d'État à la Maison Blanche en avril 1933, et elle et la première dame ont rapidement sympathisé. Vers la fin de la nuit, Amelia a proposé d'emmener Eleanor sur un vol privé, cette nuit-là si elle le voulait. Eleanor a accepté, et les deux femmes se sont faufilées loin de la Maison Blanche (toujours en tenue de soirée), ont réquisitionné un avion et se sont envolées de Washington, D.C. à Baltimore. 

Après leur vol de nuit, Eleanor a obtenu le permis de ses étudiants et Earhart a promis de lui donner des cours. Lorsque Earhart a disparu en 1937, les deux Roosevelt ont été choqués par la nouvelle. Franklin a immédiatement autorisé un effort de recherche massif couvrant plus de 250 000 milles carrés du Pacifique et coûtant plus de 4 millions de dollars. Cependant, Earhart n'a jamais été retrouvé et Eleanor Roosevelt n'a jamais eu ses leçons de pilotage.

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Service[modifier | modifier la source]

Mis en place en octobre 1935, Richelieu est sorti en flottaison de la cale sèche de Salou n°4, le 17 janvier 1939 pour être aménagé sur la cale de Laninon n°9 aux chantiers navals de Brest. La section avant de 43 m et la section arrière de 8 m, construites séparément, devaient y être assemblées, car le quai de construction de Salou ne faisait que 200 m de long. Trente-neuf mois entre la pose et la mise à l'eau n'étaient pas une performance impressionnante, car deux ans seulement avaient été nécessaires pour Strasbourg, ou Le roi George V et Prince de Galles qui ont été posées le 1er janvier 1937 et lancées respectivement en février et mai 1939, ou Vittorio Vénétie et Littorio fixée le 28 octobre 1934, et lancée les 25 juillet et 22 août 1937. Ce long retard était la conséquence du climat social difficile en France, en 1936, mais aussi des représentations du gouvernement britannique, qui appelaient à un ralentissement de la construction, comme suite au traité de Washington de 1922 et au traité de Londres de 1930, la France aurait dû s'attendre au 1er janvier 1937, à dépasser la limite de tonnage global de 70 000 tonnes pour les nouveaux cuirassés, y compris le Dunkerque classer.

Un an plus tard, en janvier 1940, le dernier canon de 380 & 160 mm avait été installé, comme, en avril 1940, les trois premières tourelles de 100 & 160 mm, et la catapulte tribord. En avril 1940, les premiers essais de vitesse ont été effectués, et pendant une heure 30 & 160 nœuds ont été maintenus développant 123 000 & 160 shp. Fin avril et début mai, les trois dernières tourelles de 100 & 160 mm sont embarquées, les directeurs de conduite de tir des batteries principale et secondaire installés au sommet des tours, et les canons de 152 & 160 mm installés dans les tourelles arrière.

Le 13 juin, lors des essais de vitesse à pleine puissance, 32 nœuds ont été maintenus pendant trois heures et demie développant 155 000 shp, et 32,6 nœuds ont atteint 175 000 shp. Le lendemain, les essais de tir sont effectués, six coups sont tirés pour chaque canon de 380 & 160 mm, « sans dégâts majeurs », mais le système de ravitaillement de la batterie principale inquiète, un quart d'heure étant nécessaire pour hisser un obus et ses charges de poudre du chargeur au canon.

Le 15 juin, l'Amirauté française a placé Richelieu sous l'amiral de Laborde, Amiral Ouest, C. en-C. Marine française à Brest, avec ordre de se préparer à envoyer le cuirassé à la Clyde. Le 18 juin, au petit matin, de nouvelles commandes sont reçues pour assurer un repli colonial. En raison de l'avancée des troupes allemandes, le cuirassé quitte Brest à destination de Dakar le 18 juin à 16h00, escorté de destroyers Fougueux et frondeur. Richelieu avait à son bord, pour son artillerie principale, 250 obus mais des charges de poudre pour seulement 48 obus, et aucune munition de 152 & 160 mm Le 20 juin, l'escorte est remplacée au large du cap Saint-Vincent ( Portugal), par le destroyer Fleuret et Richelieu atteint Dakar le 23 juin. ⏃] ⏄]

A Dakar, sous les ordres de Vichy [ modifier | modifier la source]

Richelieu à Dakar, en 1941, car il y avait trois directeurs de conduite de tir au sommet de la tour d'avant, et des bandes tricolores de neutralité sur la tourelle II

En ces derniers jours de juin 1940, à Dakar, les autorités, Léon Cayla, Gouverneur Général de l'A.O.F., plus haute autorité administrative d'Afrique occidentale française, le contre-amiral Plançon, officier général de la marine française d'Afrique occidentale, ou les autorités de la ville, étaient enclins à continuer à lutter contre l'Allemagne, aux côtés des Britanniques : le porte-avions HMS Hermès était amarré dans le port intérieur. Le capitaine Marzin, au courant de la signature de l'armistice franco-allemand, et ayant reçu des instructions de l'amiral Darlan que son navire reste sous pavillon français, faute de quoi il devait le saborder ou fuir vers les USA, déterminé à échapper à ce qu'il considérait comme un piège à souris britannique. De là, contre l'avis de Gouverneur Général Cayla, qui considérait ce départ comme une désertion, il décida de rentrer à Casablanca, le 25 juin, escorté par le destroyer Fleuret, qui avait accompagné Richelieu pendant cinq jours, et le contre-amiral Plançon a averti le Amiral Afrique, officier général à Casablanca, que " Richelieu et Fleuret ont quitté Dakar en se dirigeant probablement vers vous".

Sachant cela, l'Amirauté britannique, craignant Richelieu rentré en France, commanda le HMS capuche et HMS Arche Royale de quitter Gibraltar pour l'intercepter au large des îles Canaries, et l'Amirauté française, craignant que le cuirassé rejoigne les Britanniques, somma le capitaine Marzin de retourner à Dakar, ce qu'il fit docilement, arrivant le 27 juin, suivi par le HMS Dorsetshire, comme HMS Hermès est parti. Richelieu amarré en rade, afin de ne pas être bloqué dans le port, et c'était une bonne décision comme l'a montré l'attaque au canon de Mers-el-Kébir. De plus, quelques cargos sous pavillon britannique ayant été saisis, le capitaine Marzin fit amarrer de part et d'autre de Richelieu, mais principalement sur le port, pour protéger le cuirassé d'une attaque de torpilles d'avion, venant du Nord-Est.

Attaque britannique le 8 juillet 1940[modifier | modifier la source]

HMS Hermès dont l'avion a torpillé Richelieu, à Dakar, le 7 juillet 1940, et en arrière plan, le HMS Dorsetshire

Le 7 juillet, au lendemain de l'attaque aérienne contre Dunkerque à Mers-el-Kebir, le sloop HMS Milford transmis par W/T un ultimatum du capitaine Onslow, commandant du HMS Hermès, provisoirement classé contre-amiral, dans les mêmes termes que celui de Mers-el-Kébir. Il n'y eut aucune réponse des autorités françaises, mais, sachant depuis Mers-el-Kébir qu'un tel ultimatum britannique n'était pas un bluff, le capitaine Marzin décida de partir au petit matin pour tenter de tirer sur le HMS Hermès ou ses croiseurs d'escorte. Au cours de la nuit, un commando des Royal Marines, sous les ordres du lieutenant-commandant Bristowe, réussit à larguer furtivement, d'un bateau à moteur rapide, quatre grenades de profondeur sous la poupe du Richelieu, mais les grenades n'ont pas explosé. Néanmoins, le capitaine de corvette Bristowe a reçu le DSO.

Vers 05h00 British Summer Times (GMT+1), six bombardiers-torpilleurs Fairey Swordfish du HMS Hermès Le 814th Squadron FAA, sous le commandement du Lieutenant-commandant Luard, attaque Richelieu à bâbord, sous le feu des AA MG du cuirassé et du sloop colonial Bougainville. Richelieu a été heurté, de manière surprenante, à tribord arrière, soit parce qu'une torpille à tête magnétique était passée sous la quille avant d'exploser, soit parce qu'un des avions avait attaqué à tribord, contrairement à ce que Britannique a affirmé. Comme l'explosion était extrêmement violente, il a été supposé que l'impact sur le navire a été amplifié par l'eau peu profonde dans laquelle il était amarré, avec moins de cinq mètres d'eau sous la quille, et qu'une torpille, frappant les grenades sous-marines posées plus tôt dans la nuit, les a fait exploser. Les principaux directeurs de conduite de tir au sommet de la tour avant ont été soulevés de leurs rails, les endommageant à cause de l'effet coup de fouet sur le mât autour duquel ils étaient placés. ⎥] Les servomoteurs de safran principaux étaient complètement hors d'usage, les turbo-dynamos étaient sévèrement secoués. Les puits de tribord ont été gravement endommagés, l'extérieur étant déformé et l'intérieur bloqué. Une brèche de 9,3 mètres de long et de 8,5 mètres de haut a été ouverte dans la coque, et il y a eu une inondation rapide des compartiments à l'arrière du rempart blindé arrière, et même dans la citadelle blindée, à travers le câble tunnels qui n'étaient plus étanches. Le 9 juillet, le capitaine Onslow a informé par radio l'amiral Plançon qu'il exprimait sincèrement l'espoir que l'opération qu'il avait entreprise avec beaucoup de chagrin, la veille, n'avait fait ni tué ni blessé parmi les officiers et les équipages. ⏈] Ce fut heureusement le cas.

Le cuirassé a été rapidement entré dans le port intérieur, et le pompage a commencé immédiatement avec quelques difficultés, car les pompes suffisamment puissantes pour cette opération n'étaient pas facilement disponibles, et aucune cale sèche n'était en mesure d'accueillir Richelieu, à Dakar.⏉]

Envoyé par les autorités de Vichy, l'amiral de Laborde arrive pour inspection le 14 juillet 1940. En trois jours, le gouverneur général et le commandant de la marine, soupçonnés de sympathies pro-britanniques sont démis de leurs fonctions, le gouverneur général Cayla est envoyé à Madagascar, le contre-amiral Plançon est remplacé provisoirement par le contre-amiral Platon, et le 17 août par le contre-amiral Landriau. Pierre Boisson, Gouverneur Général de l'A.E.F. (Afrique équatoriale française), anciennement Gouverneur Général de l'A.O.F. (1938-1939) arrive à Dakar fin juillet, en charge de l'Afrique occidentale française et de l'Afrique équatoriale française.

HMS Résolution qui a participé à l'opération Catapulte en juillet 1940, et à l'opération Menace, contre Dakar, en septembre

Bataille de Dakar (23-25 ​​septembre 1940)[modifier | modifier la source]

En juillet et août, réparation de Richelieu a commencé. Les objectifs étaient de contrôler l'envahissement, de réparer la coque et de s'assurer que les batteries principale et secondaire de Richelieu ont pu tirer efficacement dès que possible. Afin de colmater la brèche dans la coque, un matelas de 11,5 mètres carrés renforcé de torons d'acier a été fabriqué pour être mis en place début septembre, et le Dakar D.C.N. (Direction des Constructions Navales) a commencé la construction d'un batardeau en acier, qui sera placé en octobre afin que l'eau restante puisse ensuite être pompée. Pour l'artillerie, l'équipage de la tourelle n°1 de 380 mm est envoyé pour manier les deux canons de 240 mm de la batterie de défense côtière du Cap Manuel, le promontoire le plus au sud de la presqu'île du Cap-Vert. Les tourelles n°2 (380 & 160 mm) et n° 7 (152 & 160 mm axial) ne pouvaient être habitées que, et cette dernière pour les tirs anti-navire uniquement, en tant que directeur de conduite de tir n° 1, pour les tourelles de 152 & 160 mm à des fins antiaériennes n'a jamais été mis en service. Comme seulement moins de deux cents charges à poudre SD21 avaient été embarquées à Brest, les huit cents charges à poudre à propergol SD19 pour Strasbourg Les canons de 330/16 mm laissés entreposés à Dakar l'année précédente, ont été reconditionnés en 600 charges de poudre pour les canons de 380/160 mm.

Fin juillet, les forces françaises libres ont pris le contrôle de trois (Moyen-Congo, , et Tchad) des quatre colonies de l'Afrique équatoriale française, ainsi que du Cameroun. Par la suite, Sir Winston Churchill et le général de Gaulle décident d'organiser une opération (Opération Menace) pour prendre de la même manière le contrôle de l'Afrique occidentale française. La Force M (pour Menace), croiseurs britanniques et navires de transport de troupes transportant 8 000 hommes, escortés de petits sloops arborant l'enseigne de la France libre, quittent Liverpool le 26 août 1940 et rejoignent une force de couverture de deux cuirassés et du porte-avions HMS Arche Royale, au large de Gibraltar, tous en direction de Freetown (Sierra-Leone). Dans l'intervalle, les autorités de Vichy obtiennent de la Commission allemande d'armistice l'autorisation d'envoyer, le 9 septembre, de Toulon vers Libreville (Gabon) trois croiseurs légers de type 7.600 tonnes de la 4e division de croiseurs, et trois grands destroyers, regroupés en Force Y, sous le contre-amiral Bourragué. Intercepté dans le golfe de Guinée, par des croiseurs britanniques qui étaient destinés à le contraindre à rebrousser chemin vers Casablanca, il trouva finalement refuge à Dakar avec deux croiseurs, Georges Leygues, phare et Montcalm le 19 septembre. Le 21 septembre, le vice-amiral Lacroix, ancien officier général de la Force de Raid 1st Light Squadron, qui avait embarqué sur le destroyer Mogador lorsqu'il a été endommagé à Mers-el-Kébir, a été transporté par avion à Dakar pour le remplacer.

Le 23 septembre 1940, la force française anglo-libre arrive au large de Dakar et est accueillie par des coups de feu. Les forces françaises libres tentent vainement de débarquer près de Rufisque, à 25 km au sud-est de Dakar. Pendant les deux jours suivants, Richelieu, en position de batterie flottante dans le port intérieur de Dakar, a été manqué de peu par quelque 250 obus britanniques de 381 & 160 mm (15,0 & 160 pouces) tirés par le HMS&# 160Barham et HMS Résolution, et des bombes du HMS Arche Royale L'avion de ' n'a heureusement subi que de légers dommages. ⏊] ⏋] Quand Richelieu, le 24 septembre, a ouvert le feu contre des cuirassés britanniques avec ses canons de 380 & 160 mm, il a subi de graves dommages à trois canons de sa tourelle n ° 2, en raison de l'explosion prématurée des obus. Cela a d'abord été attribué à l'utilisation du propulseur (poudre SD19) de Strasbourg les charges de poudre reconditionnées à Dakar. Cependant, au cours de 1941, une commission d'enquête, dont le président était l'amiral de Penfentenyo de Kervéréguen a conclu à une idée fausse de la base d'obus. ⏌] ⏍] Le 25 septembre, le capitaine Marzin ayant résolu de réarmer la tourelle 380 mm n°1, Richelieu a tiré vingt coups de canon de 380 & 160 mm, contre le HMS Barham, sans résultat, mais sans incident. Puis, après le sous-marin océanique Bévéziers HMS endommagé Résolution, Force M se retire.

En octobre, la réparation de la coque reprend, mais le matelas n'est pas efficace, et le batardeau, équipé d'une sorte de ballast, n'est mis en place qu'à la mi-décembre. La brèche n'a été scellée que le 28 février. Les canons endommagés n'ont pas encore été réparés, en raison de l'obstruction de la Commission allemande d'armistice. Les capacités du chantier naval de Dakar n'ont pu que retirer l'hélice centrale tribord avec une grue flottante, mais pas réparer l'arbre bloqué. La batterie anti-aérienne a été renforcée par des fixations Browning MG de 13,2 & 160 mm et quatre fixations jumelées de 37 & 160 mm CAD modèle 1933, certaines ayant été retirées du destroyer endommagé. L'Audacieux, mais les tourelles de 152 & 160 mm n'étaient pas encore capables de tirer sur des cibles aériennes.

Le 24 février 1941, le capitaine Deramond remplace le capitaine Marzin au poste de commandant Richelieu. ⏎] Le 24 avril 1941, Richelieu pouvait naviguer à 14 nœuds (26 km/h), sur trois moteurs.

En avril 1941, Richelieu fut le premier cuirassé français à être équipé d'un premier radar français, désigné comme "détecteur électromagnétique", Détecteur Electro-Magnétique (D.E.M.), qui avait été expédié de France, en novembre 1940, par le grand destroyer Le Terrible. Fonctionnant sur une longueur d'onde de 2 mètres, les deux antennes d'émission installées sur les vergues de la tour avant, et les deux antennes de réception sur la tour arrière, sa portée était de 80 km contre des avions survolant 1 500 m, 50 km à 1 000  m, et 10 à 20 km sur les navires. En juillet 1941, trois hydravions Loire 130 de l'escadrille Brest E4 sont embarqués. Ils ont été enregistrés en tant que HDR (Hydravions Du Richelieu) 1, 2 et 3, les catapultes pourraient donc être testées en octobre. ⏏]

En novembre 1942, les forces alliées débarquent avec succès près de Casablanca, Oran et Alger, et les forces françaises au Maroc et en Algérie, et celles qui ont échappé aux forces allemandes débarquant en Tunisie, rejoignent les Alliés. En décembre, le gouverneur général Boisson, qui entretient de bonnes relations avec le consulat des États-Unis à Dakar, accepte que les forces françaises en Afrique de l'Ouest rejoignent les Alliés, sous l'autorité de l'amiral Darlan à Alger.

La décision fut bientôt prise de remettre en état Richelieu avec l'aide des États-Unis. Les deux catapultes de l'avion, les fixations 37 mm AA et la 13,2 mm MG, destinées à être remplacées lors du radoub, ont été retirées. ⏐] Richelieu quitte Dakar, le 30 janvier 1943, avec le croiseur Montcalm et atteint New York le 11 février, pour être remis en état au New York Navy Yard. Mais l'état-major du cuirassé garde un souvenir vivace des combats de 1940 puisque, lors des manifestations pour l'arrivée du cuirassé à New York, le capitaine Deramont quitte la tribune lorsque le représentant du général de Gaulle, Adrien Tixier, rappelle que le Les Français n'avaient cessé de combattre l'ennemi depuis trois ans. ⏒]

Du côté des Alliés [ modifier | modifier la source]

Richelieu arrive à New York avec sa tourelle endommagée. Le directeur du contrôle des incendies le plus haut sur la tour avant a dû être démantelé pour qu'elle puisse passer sous le pont de Brooklyn jusqu'au New York Navy Yard

Remise en état à New York [ modifier | modifier la source]

En avril 1943, le capitaine Lambert remplace le capitaine Deramont en tant que commandant. ⏎]

Après deux ans et demi dans les eaux tropicales sans amarrage, une refonte du chantier naval s'imposait. Dans le Brooklyn Navy Yard, la coque a été grattée et réparée, l'arbre extérieur tribord a été redressé et l'arbre intérieur a été remplacé - commandé à Bethlehem Steel, livré et monté en juin.

Les trois tonneaux en ruine de Richelieu La tourelle supérieure de la batterie principale a été remplacée par des canons précédemment montés sur Jean Barth (le deuxième navire de la Richelieu classe, qui restait à Casablanca). Le quatrième baril de Jean Barth a été utilisé pour des essais au champ de tir Dahlgren à Dahlgren, en Virginie. ⏐] Il y avait encore de sérieuses inquiétudes concernant les munitions de la batterie principale, car Richelieu a été fourni en mars 1943 avec 407 obus APC, soit un peu moins de la moitié de sa provision prévue (832 obus APC), sans réapprovisionnement en obus possible de la France occupée, ni de l'US Navy (qui n'avait pas de cuirassé armé de canons de 380 & 160 mm ). Une première commande de 930 obus est passée en mai 1943 auprès de Crucible Steel, sur la base des plans OPf Model 1936 tracés à Dakar. Le modèle OPfK 1943, avec une prise de base plus simple, mesurait 1,882 &# 160 m de long et pesait 884&# 160 kg. À l'intérieur, il ressemblait à des obus contemporains de l'US Navy de 356 & 160 mm. Mais pendant les exercices de tir, les charges de poudre MC420 fabriquées aux États-Unis ont suscité quelques inquiétudes, car elles s'accrochaient fréquemment, renversant de la poudre dans la chambre de tir, mettant ainsi la tourelle hors service pour la balayer.

La batterie de 152 & 160 mm a été complètement révisée, et les obus utilisés sur le Brooklyn et des classes de croiseurs «légers» similaires étaient un ajustement car ils étaient armés de canons de 152 & 160 mm/47 calibres Mark 16. L'obus SAP de 152 & 160 mm de l'US Navy pesait 58,8 & 160 kg, et 48 & 160 kg pour l'obus HE, enregistré dans la Marine française sous le nom de 152 & 160 mm OPf Mle 1943, pour les tirs anti-navire, et OEA Mle 1943, pour les anti- incendie d'avion. ⏔]

L'artillerie antiaérienne à courte portée a été massivement renforcée, avec quatorze affûts quad Bofors 40 mm, et quarante-huit canons Oerlikon 20 mm en affûts simples remplaçant les canons semi-automatiques de 37 & 160 mm et les mitrailleuses Hotchkiss de 13,2 & 160 mm. Les montures quad Bofors 40 & 160 mm ont été installées en trois groupes de quatre sur la plage arrière, et autour des tours avant et arrière, et deux montures par le travers de la tourelle II. Deux groupes de neuf montages simples Oerlikon 20 & 160 mm ont été installés, le premier au sommet de l'ancien hangar d'aviation (surnommé « le cimetière »), le second en arrière du brise-vagues sur l'avant-château (surnommé « la tranchée »). Le reste de la batterie de 20 & 160 mm était installé par le travers des superstructures, sur les tours et au sommet des tourelles n° 2 et n° 7. L'adoption de batteries anti-aériennes à courte portée de modèle américain a facilité l'approvisionnement en munitions.

Richelieu est resté avec seulement deux directeurs de conduite de tir sur la tour avant - le directeur supérieur pour l'artillerie anti-aérienne a été supprimé - et le mât arrière a été raccourci. Il était équipé de radars d'avertissement aériens et de surface, conçus pour les petits navires de guerre - un type SF pour la surveillance en mer, sur le mât de la tour arrière, et un type SA-2 pour la surveillance aérienne, avec son radôme au-dessus des directeurs de conduite de tir sur le tour avant. ⏕] ⏖] La marine américaine était opposée à la fourniture de radars pour le contrôle des tirs d'artillerie. ⏗]

Toutes ces modifications ont augmenté le déplacement de 3 000 tonnes. Après des essais en mer (avec une vitesse maximale de 30,2 nœuds), dans la baie de Chesapeake, le radoub est déclaré terminé le 10 octobre 1943. ⏘] ⏙]

Dans les eaux européennes[modifier | modifier la source]

Richelieu a navigué pour Mers El-Kebir et Alger le 14 octobre, pour rejoindre la flotte britannique de la Méditerranée. Comme les cuirassés italiens modernes étaient alors internés dans le Grand Lac Amer, après l'armistice entre l'Italie et les Alliés, un cuirassé moderne n'était plus nécessaire en Méditerranée. De là Richelieu dirigé vers Scapa Flow, arrivant le 20 novembre. Elle a rejoint la Home Fleet britannique, qui surveillait les grands navires de guerre allemands restés en Norvège. En raison de son manque de radar d'artillerie, il se peut qu'elle n'ait pas rejoint la bataille au cours de laquelle le cuirassé allemand Scharnhorst fut coulé, le 26 décembre 1943. Il reçut, début 1944, un radar d'artillerie de type 284 P4 de construction britannique. Elle a participé à une opération au large de la côte nord de la Norvège, couvrant les porte-avions Home Fleet envoyés pour attaquer le trafic maritime allemand (Opération Posthorn, 10-12 février 1944). ⏛] Comme trois Le roi George V-les cuirassés de classe faisaient alors face à un seul cuirassé allemand, Tirpitz, Richelieu a été redirigé pour participer, car le HMS Nelson, dans la force de cuirassés soutenant le débarquement de Normandie. En raison de son manque d'obus explosifs pour les attaques contre des cibles terrestres, il a finalement été désigné pour rejoindre la British Eastern Fleet, dans l'océan Indien, pour couvrir les cuirassés britanniques en cours de radoub.

Avec la British Eastern Fleet, dans l'océan Indien [ modifier | modifier la source]

Richelieu, dans l'océan Indien, le 18 mai 1944, depuis l'USS Saratoga, qui quittait la flotte de l'Est pour revenir dans l'océan Pacifique

Elle est arrivée à Trincomalee, Ceylan (aujourd'hui Sri Lanka) le 10 avril 1944, à temps pour rejoindre l'attaque de la Task Force 65 sur Sabang le 19 avril (Opération Cockpit, 16-20 avril), ⏜] et ​​Surabaya (Opération Tableau arrière, 6-27 mai). Lors d'une escale à Colombo, elle a reçu la visite de l'amiral Mountbatten, commandant suprême des forces alliées du théâtre d'Asie du Sud-Est. Ensuite, elle a participé à la force de cuirassé couvrant un bombardement aérien de Port-Blair, dans les îles Adaman (Opération Pedal, 19-29 juin). ⏟] Le 22 juillet, il a navigué pour attaquer Sabang et Sumatra (Opération Crimson, 22-29 juillet). Au cours de cette opération, le Capitaine Merveilleux du Vignaux, nouveau Commandant depuis début mai, a décidé, en raison des insuffisances des charges à poudre fabriquées aux États-Unis, d'utiliser pour les actions de combat les charges à poudre françaises SD21 restantes avec un PA standard. coquilles. Il est également apparu que les obus de l'APC étaient efficaces pour bombarder des positions en béton, mais n'ont pas explosé et ont eu tendance à s'enterrer lorsqu'ils ont touché le sol. De là, il a été décidé de commander aux fabricants britanniques des obus HE de 380 & 160 mm spécialement conçus, qui seront enregistrés, dans les inventaires français de munitions d'après-guerre, sous le nom de 380 & 160 mm OEA modèle 1945. ⏡]

Soulagé par HMS Howe, Richelieu rentré en Europe. D'Alger à Toulon, où il arrive le 1er octobre 1944, cinquante-deux mois après avoir quitté la France, il accueille Amiral Lemonnier, chef d'état-major de la Marine. ⏢] En raison de l'état de ruine des chantiers navals français, il s'embarque pour Casablanca, où il arrive le 10 octobre 1944, pour le carénage. De nouveaux radars de construction britannique ont été installés, un type 281 B pour l'alerte aérienne, sur le mât de la tour avant, un radar de contrôle de tir de type 285 P sur les directeurs secondaires ainsi que deux unités de barrage automatique (ABU). Un nouveau radar américain SG-1 pour la surveillance de surface a également été installé sur le mât de la tour avant, tandis que le petit radar de type SF, qui avait été installé à New York, a été déplacé sur le toit de la tourelle. Ensuite, le cuirassé fut équipé d'un brouilleur FV1, pour contrer les bombes glissantes allemandes Fritz X et Henschel Hs 293, qui avaient coulé le cuirassé italien Rome et HMS fortement endommagé Warspite, en septembre 1943. ⏡]

Elle a été réaménagée à Gibraltar en janvier 1945 et a rejoint la flotte des Indes orientales jusqu'à la fin de la guerre contre le Japon, retournant à Trincomalee le 20 mars 1945. Maintenant avec la Force opérationnelle 63 de la flotte des Indes orientales, elle s'est joint à d'autres bombardements de Sabang en avril et a couvert les attaques aériennes de diversion sur Padang, sur la côte sud de Sumatra, couvrant en réalité la reconnaissance aérienne de la côte sud de la Malaisie en tant qu'étape préparatoire aux débarquements prévus pour l'automne (Opération Sunfish, 9- 20 avril 1945). Comme les aérodromes aux mains des Japonais de Car-Nicobar et des îles Adaman représentaient une menace sur le flanc ouest des opérations alliées en Birmanie, ils furent bombardés de fin avril à début mai (opération Bishop, 27 avril-7 mai 1945). La prochaine opération (Opération Dukedom), à la mi-mai, pour intercepter le Haguro, s'est conclu par le naufrage du croiseur lourd par les destroyers de la 26e Division, avant Richelieu et HMS Cumberland pourrait intervenir. ⏤]

Richelieu réaménagé à Durban du 18 juillet au 10 août, où les chaudières qui émettaient souvent des fumées noires, lors de ses campagnes dans l'océan Indien, ont été révisées. Elle est revenue via Diego Suarez à Trincomalee, où elle est arrivée le 18 août, apprenant la capitulation japonaise le 15 août. Elle a quitté Trincomalee le 5 septembre pour participer à la libération de Singapour, l'opération Tiderace. ⏧] Alors qu'il descendait le détroit de Malacca le 9 septembre, à 7h44, une mine magnétique a explosé à 17 mètres (19 yd) à tribord. Elle est finalement entrée en boitant à Singapour à midi le 11 septembre. ⏨]

Son commandant et son détachement de débarquement participent, aux côtés du général Leclerc, à la cérémonie au cours de laquelle le général Itagaki se rend à l'amiral Mountbatten, le 12 septembre.

Après-guerre[modifier | modifier la source]

L'un des deux canons de 380 mm restants de Richelieu, au bord de la rivière Penfeld à Brest.

Après le V-J Day, au cours des quatre derniers mois de 1945, Richelieu participé au retour des forces françaises en Indochine, notamment à Nha Trang, avec son Fusiliers marins équipe de débarquement et fournir un appui d'armes à feu. Lorsque Richelieu Parti pour la France, l'équipage a reçu les félicitations du général Leclerc, commandant général français en Indochine. Le 29 décembre, il appareille pour la France et arrive à Toulon le 11 février 1946.

Ensuite, elle avait l'existence classique d'un navire de guerre en temps de paix.Elle alternait entre les temps d'entraînement, les manœuvres avec le porte-avions Arromanches (anciennement HMS Colosse), lorsqu'elle a rejoint la Marine française, en visite officielle au Portugal, en 1946, et transportant le président de la République française pour une visite dans les colonies de l'Afrique occidentale française en 1947.

En 1947-1948, Richelieu était le vaisseau amiral d'un soi-disant Force d'intervention, se rassemblant au « Groupe Richelieu», un Cruiser Group, et le Aircraft Carrier Group, centré sur Arromanches. Le vice-amiral Jaujard, qui était l'officier général, a constaté que les espaces de commandement vétustes de Richelieu n'étaient nullement à la hauteur de la tâche, mais n'ont pas réussi à obtenir qu'elle soit équipée d'un nouveau centre de transmission et d'un centre d'information de combat. ⏭]

Les pratiques de tir, à la fin de la campagne avec la Flotte des Indes orientales, avaient clairement montré l'origine de la dispersion des Richelieu Les tirs de batterie principale dans le sillage font effet entre obus tirés simultanément par les canons des mêmes demi-tourelles. Des dispositifs ralentisseurs sont installés sur les canons extérieurs à Cherbourg en mars 1948  : un retard de soixante millisecondes, correspondant à une distance de 50 m (160 ft) entre les obus, réduit la dispersion des deux tiers, ce qui est observé pendant essais d'artillerie à Mers-el-Kebir, en mai 1948. ⏮]

La cadence de tir et le système de conduite de tir de la pile AA 100 & 160 mm ont dû, dans ces dernières années 40, être améliorés pour contrer le nouvel avion rapide. En 1949, il y a eu des propositions pour remplacer les montures CAD Model 1931, par le jumeau allemand 10,5 cm SKC 33 ou le 100 mm CAD Model 1945 destiné à être monté sur Jean Barth. Mais tous ces supports avaient deux fois le poids de ceux installés sur Richelieu (27 ou 26,6 tonnes contre 13 tonnes), il aurait donc fallu doter le cuirassé d'un renflement, comme sur son sister-ship, pour maintenir la flottabilité. En raison du climat financier actuel, la décision a été reportée. ⏯]

Lors d'un carénage à Toulon, en 1951, les canons de la tourelle de 380 & 160 mm n° 2, furent mis au rebut et remplacés par ceux de la tourelle n° 1, après regarnissage, et elle reçut, dans la tourelle n° 1, un nouveau canon de 380 & 160 mm et trois canons, construits avant 1940, destinés à Jean Barth, qui avait été saisi par les Allemands pendant la guerre, deux ayant été installés dans des batteries à terre, en Norvège et en Normandie, le troisième utilisé pour des essais au terrain d'essai Krupp à Meppen, en Allemagne. Les canons de 152 & 160 mm de la tourelle axiale ont été remplacés par des canons de fabrication canadienne. 𖏜]

Après avoir tiré ses derniers obus de 380 & 160 mm, lors d'essais après radoub, en 1952, le Richelieu est affecté comme navire-école au tir à Toulon, portant l'enseigne de la Groupe d'Ecole de la Méditerranée Officier de pavillon. En 1954, le radar de conduite de tir de construction britannique pour la batterie 380 & 160 mm, a été remplacé, à des fins d'entraînement, par un radar DBRC [lower-alpha 5] 10A de fabrication française, pourtant installé sur Jean Barth à partir de 1951.

En octobre 1955, Jean Barth remplacé Richelieu comme fleuron du Groupe Sud des Écoles. Le 30 janvier 1956, pour la seule fois de sa carrière, Richelieu manœuvré avec Jean Barth pour quelques heures. Peu de temps après, elle était basée à Brest. A partir du 25 mai 1956, il servit de navire-logement à Brest, et fut mis en réserve en 1958. Richelieu a été condamné le 16 janvier 1968 et rebaptisé Q432. Il a été démoli par les Cantieri Navali Santa Maria de Gênes en septembre 1968. L'un de ses canons est exposé dans la rade de Brest. 𖏝]