Tarasque de Novès

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Tarasque

De tarasque est un fabeldier. Deze afzichtelijke draken zouden in het Rhônedal in Frankrijk leven. Ze zijn groter dan een os, hebben zes poten als van een beer, de kop van een leeuw en een geschubd lijf met een lange, spitse staart. Hun leerachtige rugschubben zijn bedekt met stekels.

De bekendste tarasque leefde in de Rhône bij het dorp Nerluc. Hij was berucht doordat hij schepen zou laten zinken en vervolgens de bemanning opat. Tevens doodde hij reizigers in het nabijgelegen bos.

Op een dag liep het beest het dorp binnen en sleurde dorpelingen mee. De overlevenden smeekten Sint-Martha om hulp, die hen tot het christendom had bekeerd. Daarop gingen ze in het bos op jacht naar de tarasque. Eenmaal gevonden versloegen zij hem rencontré een opgeheven kruis en wijwater. Het beest werd hierdoor volkomen tam.

De dorpelingen bonden hem een ​​riem om, brachten hem naar het dorp en doodden hem daar met stenen en speren. Ze noemden het beest tarasque en wijzigden hun dorpsnaam à Tarascon. Nu nog wordt de Tarasque bij feestelijke processies uitgebeeld in Tarascon, voortgeleid door een jonge Sint-Martha.

De Tarasque de Novès, een beeld van een mensenetend monster, dat zich bevindt in het Musée Calvet in Avignon, wordt toegeschreven aan de Cavares, een Keltisch volk in de Rhône-vallei.

Een andere heilige, Margaretha van Antiochië, versloeg een tarasque die haar wilde verslinden. Zij moest namelijk trouwen a rencontré de heerser van Antiochië, maar weigerde. Hij liet haar martelen en in de cel gooien, om opgegeten te worden door een reusachtige tarasque. Maar ze maakte een kruisteken en loste op in het niets.

Volgens een andere versie van het verhaal werd ze heelhuids doorgeslikt door de draak en sloeg daar een kruis waardoor het beest openbarstte en ze ongedeerd weer tevoorschijn kwam.


Le Bouclier de Battersea : 350 – 50 av.

Trouvé dans la Tamise à Battersea Bridge, ce bouclier orné est devenu une image emblématique de l'art celtique. En raison de sa minceur, de son excellent état et de sa belle décoration, de nombreux érudits soutiennent que ce bouclier était cérémonial plutôt que créé pour la bataille. Il y a eu beaucoup de débats sur la raison pour laquelle il a été trouvé dans la Tamise, certains suggérant qu'il s'agissait d'une offrande rituelle, peut-être pour le dieu de la rivière. Cela correspond à la découverte à La Tène en Suisse où des épées, des patrons de bouclier, des têtes de lance, des broches, diverses pièces de char et des ossements humains et animaux ont été trouvés.

Ces découvertes suggèrent qu'une autre activité de type rituel a eu lieu ici, impliquant des sacrifices humains et animaux, et l'offre d'armes. La haute qualité et la belle conception des armes celtiques révèlent que la culture guerrière de ce peuple vivait dans les rituels et la religion influencés par la guerre, et les guerriers étaient tenus en haute estime. L'art celtique comprend souvent des images d'animaux en référence au pouvoir du monde naturel ou à une divinité associée. Ce bouclier est en relief avec des tourbillons abstraits et des têtes de taureau ou de vache stylisées avec des cornes bulbeuses. Peut-être que le propriétaire espérait que la colère féroce d'un taureau ou d'une vache le stimulerait au combat.

Le bouclier de Battersea se trouve au British Museum Les Celtes : Art et Identité exposition.


. et sa bête monstrueuse !

Une étrange découverte

Noves est un petit village situé à une douzaine de kilomètres d'Avignon.

Là, au lieu-dit du gué de Bonpas, un agriculteur découvre, un beau jour de 1849, une statue terrifiante au beau milieu de son champ !

Bondieu ! Est-ce un loup, un chien, un nôtre ?!

Tout ça en même temps, peut-être ?

La bête à une longue crinière, une queue de fauve, un corps massif recouvert d'écailles.

Assise sur ses pattes arrières, elle repose ses pattes de devant sur des têtes barbues aux yeux clos.

Dans la grosse gueule de la bête, le bras de la pauvre victime qu'elle vient d'engloutir.

La tarasque de Novès | ©Rvalette / Domaine public

Mystère.

Salomon Reinach, dans Les carnassiers androphages (1922, source aussi citée dans le Guide mystérieux de la Provence, éd Tchou) explique :

À la date finale d'aujourd'hui de - 50 avant J.-C.

Et effectivement, son utilité aurait été religieuse : un dieu animal, un totem !

Un monstre horrible mangeur d'hommes qui nécessitait des sacrifices humains, à coup sûr !

C'est ainsi qu'on a fait le parallèle avec les bestioles immondes qui traînaient leurs écailles le long du Rhône.

Celles que les saints du coin ont tenté d'exterminer (voir l'exemple de sainte Marthe).

L'espèce d'ours-lion de Noves devait être une représentation de la Tarasque.


Sommaire

Dumont et son oeuvre sont à classer dans la cat. "Ethnologie", pas le dragon, qui appartient à l'univers de folklore des contes et des légendes. --fl0 5 juil. 2005 à 15:47 (CEST)fl0

La partie "Jeux de rôles" est du grand n'importe quoi, même pour un amateur de jeux de rôles comme moi :- Â la limite peut-on dire qu'elle a été reprise par certains jeux de rôles (Donjons et Dragons , par exemple), qui en ont fait un "monstre" redoutable et pratiquement invulnérable (dérivé de l'invulnérabilité due à sa cuirasse dans la mythologie).

J'ai corrigé ce passage. Je dois dire que c'est la seule occurrence de la Tarasque que j'aie trouvée en jeux de rôles, matière dont je suis pourtant boulimique. Ce monstre est presque inconnu de ceux qui ne peuvent pas être le Bestiaire Monstrueux chaque matin. Avril 2008 : enfin une mention ! J'ai mis le lien. Karkared (d) 24 avril 2008 à 15:58 (CEST)

La Tarasque de Noves se trouve depuis toujours exposé au Musée Lapidaire d'Avignon, annexe du Musée Calvet. Celle qui se trouverait au Musée Saint-Raymond des Antiquités de Toulouse ne pourrait être qu'une copie. JPS68 (d) 25 septembre 2008 à 21:46 (CEST)

Au passage, je signale que Tarascon est en Provence, c'est Beaucaire, sur l'autre rive du Rhône, qui se trouve en Languedoc. Je vous présente mes excuses pour cette erreur. Je l'ai vue à Toulouse, sans me douter qu'il s'agissait d'une exposition itinérante. Teofilo ◯ 26 septembre 2008 à 12:19 (CEST)

Le WCC étant fini, revenons à nos dragons. Rappel des épisodes précédents (commencé sur ta page de discussion, puis tu as continue sur la mienne, je recentre le tout ici) :

Je possède plusieurs livres d'art figurant "Saint Georges et le dragon" et aucun ne cite la tarasque ou Marthe, le personnage féminin est décrit comme une princesse que Saint Georges sauve des griffes du dragon. Merci de fournir une source pour [1]. Voir également la notice du musée possédant l'œuvre (fr) [2]. --Anneyh (d) 23 avril 2010 à 07:54 (CEST)

Il y a un élément déterminant c'est que Dame princesse tient le monstre en laisse. Typique de la légende de Marthe et la Tarasque. Là nous sommes sur la partie droite du tableau. De l'autre côté, c'est bien sur le thème de saint Georges et du Dragon. Donc pour moi, et c'est le mot que j'ai laissé justifiant mon revert, « Ça se discute ». D'ailleurs comme toute modification importante dans une page. Il y a donc, à l'évidence, mélange de la part d'Ucello des deux mythes. Ce qui est son droit d'artiste. Maintenant, comme la grande spécialiste de tout ça, c'est Tsaag Valren, et qu'elle finit le WCC dans lequel je suis juré, on laisse passer le concours, tu lui poses la question, elle nous répond et tout sera simple. D'ACCORD ? Bonne journée --JPS68 (d) 23 avril 2010 à 09:10 (CEST) Dans ma référence principale, Bestiaire médiéval, Janetta Rebold Benton écrit « Selon une autre version, saint Georges blesse le dragon pour le mettre hors d'état de nuire, et c'est Cléodélinda elle-même, à l'instar de Marthe, qui le conduit en laisse avec sa ceinture devant les villageois. » , ce qui correspond aussi à cette publication en anglais [3] et de la notice de là où le tableau est exposé. Je n'ai pas trouvé de lien vers cette version de la légende dorée en français. Bien sûr, on a le temps. En fait, c'est amusant, je suis justement dans la même équipe que Tsaag, et je suis tombée sur l'illustration car mon article du concours est Représentation des animaux dans l'art médiéval (c'est mon premier vrai article, je ne me sens pas du tout au point, sauf pour chercher des sources !). --Anneyh (d) 23 avril 2010 à 19:02 (CEST) Citation de la légende dorée dans un article de revue Vax Louis , « Le dragon, bête nocturne dans la littérature orale », Le Portique, vol. 9,‎ 2002 (lire en ligne) --Anneyh (d) 23 avril 2010 à 20:30 (CEST)

J'avais déjà fourni pas mal de sources, je suis maintenant curieuse de connaître ta source pour justifier qu'Uccello ait pu représenter Marthe sur son "Saint-Georges et le dragon". --Anneyh (d) 31 mai 2010 à 22:34 (CEST)

La cause. Mais il exiger à l'artiste lui-même que veut-tu que je te dis. La seule choisi que je vois est un monstre indéfini tenu en laisse par une personne de type féminin (indéniablement) et dans la mythologie c'est Martthe qui agit ainsi. Pointe-barre. De plus mon cher ami, quand je t'ai demandé d'attendre la fin du WCC, j'aurai cru que tu aurais compris que ce n'était pas à la seconde même qu'il fallait à nouveau relancer cette affaire. Et j'ai bespoin d'un peu me relaxer avant de m'occuper de tes dragons. Par exemple aller féliciter Tsaag Valren pour sa remarquable troisième place, vois-tu ? Puis après calmement, tous les trois nous verrons ce que nous faisons de ce tableau. D'ACCORD ? JPS68 (d) 1 juin 2010 à 00:56 (CEST) Bien le bonjour, malheureusement je ne suis pas formé à l'histoire de l'art et je n'y connais rien. je pourrais éventuellement avoir un avis pertinent le jour du festival de Provins (12 et 13 juin). Merci pour ton avis sur notre équipe ! -- Tsaag Valren (✉) 1 juin 2010 à 09:40 (CEST) Les œuvres d'art font l'objet d'études, et dans le cas d'œuvres connues comme ce Saint Georges et le dragon, les sources ne manquent pas. Tout le monde a le droit de se demander ce que l'artiste a voulu représenter, mais j'avais cru comprendre que les interprétations personnelles n'avaient pas leur place sur Wikipédia. Concrètement, j'ai mis un message sur le Portail:Arts/Café (mais il n'a pas l'air actif). --Anneyh (d) 3 juin 2010 à 22:30 (CEST) Cette représentation n'a rien à voir avec Marthe. Plusieurs sources concernant la légende de Saint-Georges et le dragon, dont la légende dorée de Jacques de Voragines, que le dragon, seulement blessé, reste attaché à la jeune fille comme un chien fidèle. cf. G. Duchet-Suchaux, M. Pastoureau, La Bible et les saints, Paris : Flammarion, 2003, p. 170. Pour info, le passage de Jacques de Voragines : "A l'instant Georges monta sur son cheval, et se fortifiant du signe de la (455) croix, il attaque avec audace le dragon qui avançait sur lui : il brandit sa lance avec vigueur, se recommande à Dieu, frappe le monstre avec force et l'abat par terre : « Jette, dit Georges à la fille du roi, jette ta ceinture au cou du dragon ne crains rien, mon enfant. » Elle le fit et le dragon la suivait comme la chienne la plus douce." (cf. [4]) Je rappelle que de toute manière, pour introduire une information sur wikipédia, il faut qu'elle soit sourcée si aucune source ne mentionne une iconographie pour un tableau, c'est du travail inédit. Calame (d) 5 juin 2010 à 21:47 (CEST) PS. Pour l'anecdote, cette iconographie se retrouve chez Rubens (paysage avec saint Georges et le dragon, v. 1630, collections de Windsor), mais chez Carpaccio, saint George tient lui-même la laisse. (cf. [5]) Jacques de Voragines (1290-1295), tu n'as pas plus récent comme source historique avant d'accuser les autres de TI ? J'ai dit et je répète que c'est Tsaag Valren qui seule tranchera en dernière analyse. Elle a demandé un délai d'une semaine encore et je respecte cette demande. Je pense que pour une simple légende, il est totalement inutile et superfétatoire de mobilisateur le ban et l'arrière ban des donneurs de leçon. Bonsoir JPS68 (d) 5 juin 2010 à 22:18 (CEST) Jacques de Voragines est une des sources principales de l'iconographie des saints pour les peintres. Je t'ai donné la source récente qui rappelle et qui indique la laisse comme un élément d'iconographie, le livre de Duchet-Suchaux/Pastoureau. De plus, ça n'a rien d'un TI, puisque comme l'a déjà dit Anneyh, cette iconographie est indiquée par le site de la National Gallery et d'autres sources sur le tableau. De ton côté, tu n'as avancé aucune source indiquant qu'Ucello a utilisé la figure de Marthe et du dragon (mythe essentiellement provençal, d'ailleurs) dans une représentation de Saint-Georges. Donc oui, tu fais un TI. Calame (d) 5 juin 2010 à 22:29 (CEST)

Au cas où tu l'igorerais, je sors à peine du COE en tant que juré et j'ai eu comme tous mes autres collègues plus de 100 articles à lire donc à peu près une trentaine du niveau BA ou AdQ. Ça a rencontré un peu sur les rotules. J'ai demandé, en son temps, à l'utilisateur Anneyh de me laisser le loisir de respirer - et j'y ai droit - mais il n'en a pas tenu compte et dans l'heure même où finissait le WCC, il a eu l'heureuse idée de me relancer avec cette histoire de légende. Sinistre. Pour ta gouverne, en ce moment je suis en train de chercher le lien qui a pu exister entre le Roi René (1409-1480), comte de Provence, mais roi de Naples, et Paolo Ucello (1397-1475), peintre florentin. Alors tu laisses rechercher Tsaag Valren de son côté, tu me laisses rechercher, tu remballes ton TI qui me fait doucement rigoler pour une légende, et dans une semaine l'affaire est close. C'est clair et net. JPS68 (d) 5 juin 2010 à 23:58 (CEST)

Traduction : tu n'as rien du tout pour confirmer tes dires, mis à part une impression basée sur ton ignorance de l'iconographie de saint Georges. Tu te contrefiches des autres contributeurs depuis plus d'un mois, puisqu'Anneyh avait déjà trouvé des sources que je n'ai fait que confirmer, et tu mâtines tes incertitudes d'arrogance, en te posant en juré du WCC et en te foutant de ma gueule, pour masquer cela. L'iconographie d'un tableau, ça s'explique et ça s'étudie, tout comme le reste, même s'il s'agit d'un événement légendaire, surtout même. Maintenant, je n'en ai strictement rien à cirer, tu es à l'image de plusieurs contributeurs qui m'ont convaincu de ne plus participer à wikipédia, et qui m'empêchent de le regretter. Bon vent, Calame (d) 6 juin 2010 à 00:09 (CEST) Bonsoir JPS68 (d) 6 juin 2010 à 00:14 (CEST) Bonsoir ! Pardon de m'incruster dans la discussion, mais c'est que l'on m'y a invité! Je vais donc donner mon avis sur cette histoire: l'idée de la princesse tenant en laisse le dragon de saint George n'est pas inconnue des peintres (Uccello, Rubens, Carpaccio, que sais-je encore!) et est décrite ci-dessus dans la légende dorée de Voragines (qui est un ouvrage CA-PI-TALE en matière d'iconographie chrétienne, n'en déplaise à certains, et qui a offert un riche vocabulaire iconographique aux peintres du moyen-âge et au delà en matière de peintures religieuses). Mais pourquoi, cher JPS68, vouloir absolument nous caser Marthe et la tarasque ?! La tarasque est un monstre des légendes et des croyances du sud de la France, je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans un tableau italien du XVème siècle, et je ne vois pas ce que Marthe vient faire aux côtés de saint Georges. Je sais que certaines légendes et certaines iconographies ont été combinées par certains peintres au sein du même tableau, mais il faut pas pousser non plus ! Ce parallèle entre la princesse tenant le dragon et Marthe et la tarasque me parait fortement capilotractée. En effet, JPS68, cette similitude dans le mode de représentation mérite discussion, voire conférence, thèse, colloques!! Ce serait très interressant de ce ensoleillé la dessus, mais ce n'est pas du ressort de wikipédia. Mon conseil est la prudence: admettre qu'il s'agit ici tout simplement de la princesse locataire en laisse le dragon soudainement calmé, comme l'explique la légende Dorée. Je note en outre, que tu n'as fourni aucune source concernant ce parallèle avec Marthe et la tarasque. Dois-je en déduire, cher JPS68, que ce parallèle étrange a été trouvé par toi tout seul (un TI comme on l'appelle), et que tout fier de toi de cette nouvelle découverte surprenante, tu veux la caser comme "vérité absolue " ou bien déclancher un débat là où le problème ne se pose même pas ? Je suis sceptique. J'attends la source explicite qui légitimera ton hypothèse comme recevable. Tant que tu ne peux expliquer que cette hypothèse se tient (c'est à dire qu'elle est citée dans un ouvrage, ou discutée par certains spécialistes, auquel cas elle mérite d'être citée) et qu'elle n'est pas le fruit de tes seules convictions, alors elle n'a rien à faire sur wikipédia.--VladoubidoOo (d) 6 juin 2010 à 00:35 (CEST) Petite précision: je viens de jeter un oeil dans le livre Les saints, repères iconographiques, des éditions Hazan, 2004. Et à la page 146, que vois-je?! Le tableau d'Ucello, reproduit en couleur, avec des petites flèches indiquant l'identité des personnages et des accessoires. Et, au dessus du personnage féminin à gauche du tableau (celui reproduit sur l'article de wikipédia), il est écrit : "la princesse, parfois interprétée comme une figuration de l'Eglise, tient le dragon dompté avec sa ceinture comme avec une laisse, ce qui indique la puissance de saint Georges". Nulle sainte Marthe dans ce tableau donc. Alala.--VladoubidoOo (d) 6 juin 2010 à 00:52 (CEST) Bien loin de moi l'idée mon cher VladoubidoOo d'imposer quoi que ce soit. Tout simplement j'ai utilisé une illustration qui se trouve sur d'autres WP. Par contre ce qui me frappe dans cette histoire c'est la conjonction de ces deux personnages le Roi René (1409-1480), comte de Provence, mais roi de Naples, et Paolo Ucello (1397-1475), peintre florentin. Le premier a suffisament mis les pieds en Italie pour que cette légende "provençale" (enfin pas que puisque l'Espagne y a droit) y ait été popularisée. Rechercher n'est pas interdit dans WP et je pense que cela peut et doit ce faire calmement sans avoir le couteau sous la gorge et sans se faire agresser à la sortie d'un très dur et enthousiasmant WCC. Si je ne trouve rien, cela ne voudra pas dire qu'il n'y ait rien entre cette fusion des deux thèmes, mais que je ne suis pas encore tombé sur la bonne doc, et ne locataire pa plus que ça à imposer cette image je la supprimerais moi-même sauf si Tsaag Valren a trouvé quelque chose de son côté. Mais sachant le travail qu'elle a abattu dans ce WCC, je lui laisse tout le temps qu'elle a demandé, c'est à dire une semaine. Donc, si on remet toute cette histoire sur ses pieds, il n'y a rien de dramatique, sinon la demande expresse de deux contributeurs chevronnés (qui savent mieux que personne ce qu'est un TI), laissez-nous rechercher tranquillement. ce n'est quand même pas trop demander que je sache ? Très bonne nuit mon cher VladoubidoOo JPS68 (d) 6 juin 2010 à 01:12 (CEST) Soit, this response me conviens. Il est donc entendu que dans une semaine (ce qui est beaucoup je trouve), à ​​partir d'aujourd'hui dimanche, si rien n'est venu confirmer l'hypothèse selon laquelle la princesse et le dragon du saint Georges et le dragon de Paolo Uccello est bien Marthe et la tarasque, alors l'image seraolo de l'article. Nous sommes d'accord ? Je trouve déjà étrange que l'image soit utilisée dans l'article sans source légitime, ça ne devrait pas être le cas, même dans les autres WP. J'irai même (comble de bonté de ma part), faire un saut à la bibliothèque de l'école du Louvre pour voir si je peux trouver quelque chose. Au plaisir.--VladoubidoOo (d) 6 juin 2010 à 01:31 (CEST)

Le n délai'est pas imposé par moi mais demandé par Tsaag Valren, juste en dessus « festival de Provins (12 et 13 juin) » . Maintenant si tu poses le problème de sources, quand j'ai mis mon nez dans cette page, elles ne foisonnaient pas et c'est malheureusement le cas de plus de la moitié des articles de fr:WP (je ne parle pas des ébauches) . Maintenant si c'est le comble de ta bonté de chercher à te renseigner, l'encyclopédie ne pourra qu'en sortir enrichie. C'est dans ce but que nous y participons tous. Amlt JPS68 (d) 6 juin 2010 à 01:48 (CEST)

  • Paris, musée national du Moyen Âge - Thermes de Cluny
    • Statuette : sainte Marguerite du 15e siècle - (à clarifier)
    • Couteau : lion dévorant une tarasque
    • Couteau : tarasque dévorant un enfant
    • La Tarasque et ses tarasquaires de C.M. Celse
    • Une page (cantiques spirituels)
    • Sainte Marthe exorcisant la tarasque devant le château de la fin 18e siècle-1ère moitié 19e siècle

    J'avais déplacé l'infobox Unesco sur la section dédiée à la fête en France. Le sujet de l'article, c'est une créature légendaire, sa présentation à travers l'histoire, le folklore, l'iconographie et l'art, les fêtes populaires en France (et ailleurs, Espagne. ).

    Le sujet de l'article n'est pas restreint à la fête populaire à Tarascon (si ?), ni à un décret patati UNESCO sur Patrimoine immatériel cosmique. Ces infobox Patrimoine Unesco ont été collées partout sur Wikipédia, par des robots peut-être, parfois sans discernement vis-à-vis du sujet de l'article. Pas mortel, sauf si on révoque celui qui corrige.

    D'ailleurs la référence 000153, d'après le site UNESCO, ça désigne maintenant « Géants et dragons processionnels de Belgique et de France ». Rien de spécifique à Tarasque, pour 2008. Faut-il mettre à jour l'infobox Unesco avec le nouvel intitulé ?

    —Irønie (d) 11 février 2013 à 19:16 (CET)

    Ou tu le fais exprès ou tu lis avec aucune attention l'intro. Cette page est dédiée à la Tarasque de Tarcon (B-d-R) classée au patrimoine mondial par l'UNESCO. J'ai donc rétabli la voiture dans une page, si l'on veut être encyclopédique, il faut tout traiter et inclure les clones de la Tarasque qu'ils se trouvent en Espagne, dans les jeux vidéos ou en paléontologie. --JPS68 (d) 11 février 2013 à 20:29 (CET) Ah ok, une délimitation encyclopédique strictement locale. C'était une requête de l'office du tourisme ? D'ailleurs, c'est pas la bête légendaire (de Tarascon) qui est classée au patrimoine UNESCO, mais la promenade du monstre en carton à travers les rues. Irønie (d) 11 février 2013 à 20:49 (CET) Ce qui se passe bien à Tarascon. Quant à ton office de tourisme, tes sarcasmes sont superflus et tu te les gardes. Tu oublies tout simplement que ces fêtes à Tarascon (B-d-R) datent du XVe siècle. --JPS68 (d) 11 février 2013 à 20:57 (CET)

    Faudrait une meilleure source, pour cette mention qui rattache la sculpture antique à la Tarasque et atteste par conséquence d'une historicité pré-romaine.

    • 1) Une source scientifique/historien qui atteste que la Tarasque a une origine pré-romaine. C'est mentionné dans l'article, mais pas sourcé.
    • 2) ou une source sérieuse qui atteste que le « truc de Noves » est bien une représentation antérieure des tarasques médiévales.

    Faudrait aussi éclaircir le lien entre Tarascon et les tarasques D'Espagnes. Liens avec Drac. Irønie (d) 11 février 2013 à 20:15 (CET)

    Et bien ose. Pour éclaircir le lien entre Tarascon et les autres tarasques tu commences à trouver l'explication donnée par Albert Dauzat et Charles Rostaing dans leur dictionnaire toponymique. Je te signale qu'il y a aussi un Tarascon en Ariège. La es:WP y situe d'ailleurs l'origine de la Tarasque. Tu découvriras donc que la terminaison -asc est d'origine pré-latine, c'est-à-dire qu'elle vient d'une langue qui parlait avant la colonisation romaine sur les deux versants des Pyrénées. La toponymie sert à ça. Les représentations des tarasques sont répertoriées bien avant l'arrivée des Romains jusqu'à la période romane. Si Clébert ne te suffit pas, il existe un ouvrage en vente au Musée Calvet à Avignon sur ce thème. Au passage va au Musée Lapidaire pour voir la Tarasque de Noves, et quand tu l'auras vu, ça t'éviteras d'appeler cette sculpture le « truc de Noves ». Pour le lien avec le Drac, c'est simple, on fait appel à l'hydronomie, ces deux bêtes fabuleuses sont originaires des eaux fluviales. Il existe une rivière "Drac" en Isère. Cdlt --JPS68 (d) 11 février 2013 à 20:45 (CET) Ce que tu as pris pour du comique ou désinvolte dans mon expression « truc de Noves » est une allusion à la nuance entre signifié et signifiant. Je parcoure en diagonales quelques sources et trouve immédiatement à propos de la sculpture antique de Noves : « qui n'a de Tarasque que le nom ». Bingo ! Quand je soulève en page discussion, comme ci-dessus, un passage qui me semble problématique, c'est pas pour faire insulte aux rédacteurs de l'article ou aux habitants de Tarascon, mais pour pointer ce qui me semble un problème. La Tarasque de Noves n'est PAS « la première représentation connue [de la Tarasque d'Avignon] », comme le laisse penser (insidieusement ou maladroitement) la phrase que j'incrimine. La Tarasque de Noves est une représentation de bête dévorante, c'est tout. Et c'est beaucoup plus compliqué et nuancé : des représentations « identiques » à la sculpture-de-Noves apparaissent à différents endroits de France, même en Alsace. Origine pan-celtique, influences ou origines possibles étrusques, post-greco/phocéen patati, etc. noms différents selon les villes (Drac, etc.). La « bête de Tarascon » n'étant qu'une parmi plein d'autres, etc. Bref, c'est plus nuancé que les simplifications journalistico-touristiques, et j'estime qu'un article WP doit éviter la complaisance. Et selon moi, délimiter le sujet à la « fête de la Tarasque à Tarascon selon l'UNESCO » [8] (ou à la Tarasque de Tarascon seulement), c'est déjà un vilain biais. Le thème me plaisait, mais visiblement cet article est chasse-gardée. Irønie (d) 14 février 2013 à 14:14 (CET)

    Ne trouvez-vous point d'étranges similitudes entre la tarasque et les vestiges de Glyptodons découverts par les espagnols lors de l'exploration du nouveau monde ?


    Tarasque de Noves - Histoire

    Une chapelle en l'honneur de Saint-Roch, patron des chirurgiens, est construite au XVIIème siècle dans la cour du premier hôpital de Noves, datée du XIVème siècle.

    Chapelle de l'Hôpital

    L&rsquohôpital de Noves est mentionné pour la première fois en 1317 et installé aux numéros 18 et 20 de l&rsquoactuelle rue Jean Moulin.

    Au XVIIème siècle, les Consuls font construire un nouvel hôpital proche du premier car celui-ci est trop vétuste pour être conservé. Le premier établissement devient « L&rsquoHospital Vieux » puis cesse de fonctionner. Le nouveau bâtiment est construit en bordure d&rsquoune ruelle dite « Carriera Judéa » autrement dit « Rue de la Juiverie » C&rsquoest là, en effet, qu&rsquoau début du XIVème siècle, s&rsquo étaient regroupés les Juifs de Noves chassés du quartier de Bourrian sur l&rsquoordre de Jean XXII .

    En même temps que l'hôpital qui avait alors une fonction plus sociale que médicale est édifiée dans la cour de ce nouvel hôpital une petite chapelle, composée d'une seule nef et dédiée à Saint-Roch, patron des chirurgiens.

    Le second hôpital continue à fonctionner probablement jusqu'au milieu du XIXème siècle. Il est remplacé, dans les années 1870, par l'immeuble qui existe toujours. Plusieurs projets de réhabilitation proposés (école, etc.) avant que l'ensemble des bâtiments dont la chapelle soit restaurée par la Municipalité en 2006.

    Chapelle des Pénitents Blancs

    Construit au XIVème siècle, à la demande du Pape Jean XXI I résidant alors à Avignon, elle accueille, au XVIème, la Confrérie des Pénitents Blancs (peintures murales spécifiques) avant de devenir la Médiathèque Municipale Marc Mielly (historiographe de Noves).

    Chapelle des Pénitents Blancs

    De 1320 à 1323, une chapelle est construite à la demande du Pape Jean XXII et à l’emplacement d&rsquoune ancienne synagogue. Elle est consacrée à la Vierge Marie et prend le nom de Notre-Dame-Dedans-Ville en opposition avec l'église paroissiale Saint-Baudile qui se trouve alors en dehors des remparts du village. C&rsquoest dans cet édifice qu&rsquoest signé, en 1325, le contrat de mariage de Laure de Noves, muse de Pétrarque, et de Hugues de Sade.

    Au XVIème siècle, Monsieur d'Armagnac, archevêque d'Avignon et seigneur de Noves, autorise la création d'une confrérie des Pénitents Blancs à Noves et lui attribue la chapelle. Les Pénitents ne sont pas un ordre religieux mais un rassemblement de laïcs catholiques qui font dire régulièrement des mess, font la charité et prient pour les membres défunts de leur confrérie.

    A la Révolution Française, la plupart des confréries disparaissent. A Noves, la chapelle est récupérée par la commune qui s&rsquoen sert un temps de lieu de réunion avant de vendre à des propriétaires privés puis la racheter au milieu du XXème siècle pour y installer des bains-douches publics.

    En 1995, le bâtiment est transformé en bibliothèque municipale.

    La chapelle est connue aujourd'hui sous le nom de la Médiathèque Municipale Marc Mielly, nommée ainsi en l&rsquohonneur de l&rsquohistoriographe de Noves.

    La chapelle est organisée pour accueillir les lecteurs mais conserve plusieurs éléments architecturaux intéressants comme son absside pentagonale ornée d&rsquoune voûte à croisée d&rsquoogive et sa nef rectangulaire. Au moment des travaux d&rsquoaménagement, des peintures, datées de la fin du XVIème siècle, ont été découvertes dans l&rsquoabside. L&rsquoiconographie y est spécifique à la congrégation des Pénitents Blancs. La partie centrale représente le couronnement de Dieu le Père. Les parties latérales, des anges musiciens et des anges portant les instruments de la passion.

    Au sommet de l'édifice se trouve un petit campanile qui abritait deux cloches superposées. Elles ont été fondues à la Révolution française pour en faire de la monnaie.

    Chapelle Notre Dame de Pitié

    Date du XVIIème siècle, cette chapelle devient un refuge où sont soignés les malades de la peste durant les nombreuses épidémies qui ont marqué l'histoire de Noves. C&rsquoest au pied du rocher où elle se situe que la fameuse Tarasque de Noves est découverte en 1848.

    Chapelle Notre Dame de Pitié

    Ce monument élevé sur le Puech (mot celtique signifiant colline devenu en provençal Pieu) est un élément clé de l&rsquohistoire novaise. C&rsquoest ici que les Cavares installent le premier habitat de Noves 600 ans avant J.C.

    Edifiée sur l’emplacement possible d&rsquoun ancien ermitage, la nef de la chapelle est construite en 1631 à la fin d&rsquoune épidémie de peste et dédiée à Notre-Dame-de-Pitié. Elle est alors ornée d&rsquoun tableau représentant une Pieta, la chapelle de 1631 et les pestiférés.
    Peu après, les Observantins, une branche de l&rsquoordre des franciscains qui se consacrent à l&rsquoenseignement et à des tâches hospitalières (lépreux et pestiférés notamment) s&rsquoinstallent à côté de la chapelle et y édifient leur couvent qui sera démoli au siècle suivant.

    En 1721, lors de la dernière épidémie de peste, les Consuls signent le « Vœu de la Peste », un vœu perpétuel de procession, demandant la fin de l&rsquoépidémie qui s&rsquoarrête peu après. Depuis 1721, les Novais montent en pèlerinage jusqu&rsquoà la chapelle le premier lundi de septembre.

    La nef est ajoutée, en 1722, une chapelle dédiée à Saint-Roch et Saint-Sébastien, en remerciement de la fin de cette épidémie qui avait, à Noves, emporté 10% de la population.

    Au XVIIIème siècle, le narthex est ajouté.

    Au milieu du XIXème siècle, est installé sur le chemin communal montant à la chapelle, un chemin de croix. Disparu au XXème siècle, celui-ci a été restauré en 2015 par la Municipalité.

    La chapelle a été entièrement restaurée par la commune qui en est propriétaire. L&rsquoAssociation du Patrimoine Novais, de son côté, s&rsquoest préoccupé des éléments décoratifs : restauration d&rsquoune chaire en pierre du XVIIème siècle, consolidation de l&rsquoautel du voeu en bois polychrome, installation de quatre vitraux dans les fenêtres.

    Notre-Dame-de-Pitié reste indissociable de l&rsquoimage de Noves, elle sort aussi de décor naturel au Théâtre de Verdure.

    Église Saint-Baudile

    Plusieurs campagnes de construction, à partir du XIIème siècle, font de l&rsquoéglise Saint-Baudile, un monument original composé d&rsquoart roman provençal, d&rsquoart gothique et de chapelles ornées de boiseries.
    Classée au titre des Monuments Historiques.

    Église Saint-Baudile

    L&rsquoéglise est construite à partir du XIIème siècle sur un premier bâtiment aux dimensions plus modestes. Une nef et une abside surmontée d&rsquoune coupole de style roman sont édifiées. La coupole sur trompe est une caractéristique de l&rsquoéglise et un témoignage du caractère épiscopal de l&rsquoédifice dont la construction est lancée par le seigneur de Noves : l&rsquoévêque d&rsquoAvignon. L&rsquoabside est décorée de colonnes ornées de chapiteaux de type corinthien. Le clocher est construit à la fin du XIIème siècle.

    Au XVème siècle, suite à l&rsquoaccroissement de la population dans le village, l&rsquoéglise est agrandie grâce à la création de deux collatéraux ornés de voûte à croisée d&rsquoogive, une caractéristique de style gothique et de clés de voûtes ornées de blason dont le premier blason de Noves : la crois pattée des Evêques. La porte d&rsquoentrée est dirigée vers le village et le sud, une caractéristique des églises romanes de la basse vallée du Rhône permettant ainsi de se protéger du Mistral.

    Au XVIIème siècle, l&rsquoédifice est équipé d&rsquoune tribune, d&rsquoune sacristie et d&rsquoune chapelle dédiée à Saint-Eloi. Au XVIIIème siècle sont ajoutées deux chapelles, dédiées à Saint-Baudile et à Saint-Roch, ornées de boiseries polychromes, de tableaux et de vitraux.

    Du XIXème au XXème siècle, 4 nouvelles chapelles sont construites donnant à l&rsquoéglise Saint-Baudile cette forme si particulière et sa richesse architecturale.

    Tous les styles et toutes les époques sont représentés dans cet édifice.

    Une richesse et une diversité que l&rsquoon retrouve dans le mobilier de l&rsquoéglise. Le Maître autel actuel, de style baroque, en marbre polychrome, a été acquis en 1775, par Monsieur de Bournissac, membre d&rsquoune famille noble de la commune.

    Un buste de Saint-Baudile en bois polychrome, reliquaire dans lequel ont été transférées en 1858, les reliques du Saint.

    Cinq statues en fontes représentant : Saint-Anne, Saint-François d&rsquoAssise, Saint-Antoine du désert, Saint-Blaise, Saint-Baudile sont installées dans l&rsquoéglise en 1877.

    De nombreux vitraux ont été restaurés.

    L&rsquoéglise est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1921 pour la partie romane, depuis 1999 dans son ensemble.

    Les toitures, le clocher et certaines façades ont fait l&rsquoobjet de plusieurs restaurations. En 1994, le clocher a été doté d&rsquoun carillon à cinq cloches, animé d&rsquoune douzaine de mélodies composées par un artiste originaire du village : Emmanuel Lautier.

    Esplanade du château

    C&rsquoest à cet endroit que s&rsquoélevait le château des seigneurs de Noves : les Evêques d&rsquoAvignon.
    Détruit en 1611 sur ordre de Louis XIII, il ne reste du château que son emplacement et son puits de 18 mètres de profondeur creusé dans le rocher, qui a été remis à jour récemment.

    Esplanade du château

    C&rsquoest au XIIème siècle que sont mentionnées pour la première fois le château et sa chapelle, propriétés des Evêques d&rsquoAvignon, seigneurs de Noves et implantés au sommet de rocher de la Coste. D&rsquoabord simple lieu de séjour de l&rsquoévêque, il groupait autour de la demeure principale, les maisons des officiers du castrum et la maison de la famille de Laure de Noves.

    Au début du XIVème siècle, le Pape Jean XXII, gouverneur de l&rsquoévêché d&rsquoAvignon agrandit le château en y ajoutant la tour de la Cornille où se trouve la table d&rsquoorientation et la tour de la Chartrousse dont une partie devient une prison.
    A la suite des guerres de religion, le château et toutes ses fortifications sont détruits. Dès 1613, il ne reste plus rien du château : les pierres sont réutilisées dans la construction d&rsquoautres bâtiments.

    Des fouilles archéologiques et spéléologiques (de 2013 et 2015) ont permis de mettre à jour le puits du château, seule trace de son existence.
    Le puits se trouvait au centre de la « haute cour » du château. Il faut imaginer le travail accompli alors pour creuser un puits de 18 mètres de profondeur sur 1,30 mètre de diamètre dans le rocher avec les outils de l&rsquoépoque : pioche, masse, burins, seaux, cordes et treuil. Au cours de fouilles, les spéléologues ont pu admirer le travail effectué au Moyen Âge.

    Plusieurs aménagements successifs ont modifié l&rsquoaspect de l&rsquoesplanade du château dont le dernier a eu lieu en 2011.

    Oratoires et croix

    Plusieurs éléments du petit patrimoine : croix (dont une est classée au titre des Monuments Historiques) et oratoires jalonnent le territoire de Noves et des Paluds-de-Noves.

    Oratoires et croix

    Oratoire Notre-Dame : c&rsquoest le plus ancien. Il est situé entre le Cellier de Laure et la voie de chemin de fer. C&rsquoest à cet oratoire que les Consuls signataires du Vœu de la Peste se sont arrêtés pour demander la fin de l&rsquoépidémie en 1721.
    Il abrite une niche rectangulaire renfermant une statue de la Vierge avec l&rsquoenfant Jésus, œuvre de Daniel CHERESSES, datée de 2001, qui a remplacé la Vierge d&rsquoorigine très abimée. Sur le toit à double pente, une croix de pierre a remplacé la croix en fer forgé. Chaque année, lors de la commémoration du Vœu de la Peste, les pèlerins s&rsquoarrêtent un instant devant le lieu pour prier.

    Oratoire Saint-Eloi : situé au bord de la route allant à Châteaurenard, à quelques centaines de mètres du village, cet oratoire, dont la niche est décorée d&rsquoune statue de Saint-Eloi, a été érigé en 1869.
    Il a été restauré en 1994 et, cette année-là, l&rsquoAssociation du Patrimoine Novais organise une charrette en l&rsquohonneur du Saint.
    A partir de 1995, la Confrérie de Saint-Eloi, qui avait disparue en 1939, est recréée. Elle organise, tous les premiers dimanches de juin, la charrette de Saint-Eloi, tirée par près de 60 chevaux, devant l&rsquooratoire, avant d&rsquoentrer dans le village, accompagnée de groupes locaux.

    Oratoire Saint-Roch : situé au hameau des Paluds-de-Noves, cet oratoire a été construit en 1866, en l&rsquohonneur du Saint Patron du lieu. Il est, comme celui de Saint-Eloi, l&rsquoobjet de la traditionnelle charrette qui s&rsquoy rend chaque premier dimanche de septembre.

    Statue de la Vierge : cette grande statue, souvenir de mission de 1865, était à l&rsquoorigine au carrefour des routes de Saint-Andiol, Mollégès et des Paluds-de-Noves. Elle est érigée aujourd&rsquohui au début de la route de Mollégès.

    Une croix monumentale est installée en 1850, devant la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, dernière station d&rsquoun chemin de croix réhabilité par la Municipalité en 2015.

    Croix de la Porte d&rsquoAgel : cette croix en fer forgé du XVIIIème siècle se situait dans l&rsquoaxe de la Porte d&rsquoAgel. Entièrement détruite en 1996, suite à un accident de la route, elle a été réinstallée à l&rsquoangle de la Place Jean Jaurès.

    Croix de Villargelle : cette croix, située dans un champs, cachée par des cyprès, n&rsquoa pas d&rsquoorigine connue.

    Croix du Mas de la Croix : on ne connaît pas l&rsquoorigine de cette croix de carrefour, placée à l&rsquointersection de la route des Paluds et du chemin de l&rsquoeau. Elle a donné son nom au mas à la limite duquel elle se trouve. Ce monument de pierres de taille représente un Christ en Croix. Il est classé au titre des Monuments Historiques en 1922.

    Croix du cimetière : en fer forgé, elle est érigée dans la plus ancienne partie du cimetière actuel, au pied de la falaise du rocher du Puech, lors du transfert du cimetière en mars 1837.


    Réflexions sur un motif iconographique et sa postérité : actes de la table ronde organisée par le musée Calvet, Avignon, le 14 décembre 2001

    This edition was published in 2004 by Musée Calvet in Avignon .

    Edition Notes

    "Les contributions rassemblées dans cet ouvrage abordent les questions iconographiques, stylistiques et chronologiques soulevées par l'énigmatique Tasasque de Noves, sculpture acquise par le musée Calvet en 1849"--p. [4] of cover.


    Réflexions sur un motif iconographique et sa postérité : actes de la table ronde organisée par le musée Calvet, Avignon, le 14 décembre 2001

    This edition was published in 2004 by Musée Calvet in Avignon .

    Edition Notes

    "Les contributions rassemblées dans cet ouvrage abordent les questions iconographiques, stylistiques et chronologiques soulevées par l'énigmatique Tasasque de Noves, sculpture acquise par le musée Calvet en 1849"--p. [4] of cover.


    La Tarasque de Noves: prolongement géographique et temporel

    ©http://www.net-provence.com

    L’objet que nous avons choisi s’appelle la « Tarasque de Noves » par assimilation avec le monstre tué par Sainte Marthe. Cette statue est faite de calcaire coquillier et nous savons qu’à l’origine elle était peinte car des restes de couche picturale ont été retrouvés au niveau de la bouche. Assise sur son piédestal, elle trône au cœur sur musée Lapidaire. Elle tient dans sa gueule le bras droit et le pied gauche de sa victime, ses griffes sont encore sorties. De ses lourdes pâtes antérieures, elle écrase deux têtes d’hommes barbus aux yeux clos tels des masques. Il s’agit d’un animal hybride, tenant à la fois du loup et du lion. Cette œuvre fut source de nombreux questionnements, notamment quant à sa date de création, on sait aujourd’hui qu’elle fut réalisée entre 50 av JC et les premières années de notre ère. La Tarasque de Noves fait écho à des croyances et des valeurs funéraires celtes. La créature fantastique engloutissant un être humain renvoie à la mort qui est le passage vers une autre forme de vie, elle, symbolisée par le sexe dressé de l’animal. Les deux têtes masculines symbolisent les ancêtres qui évoquent la succession des générations qui passe par la mémoire, le souvenir des anciens, protecteurs des vivants.

    ©musée Lapidaire

    Autre Tarasque Très célèbre, celle de Tarascon. Elle est née au bord du Rhône, dans une grotte aquatique située sous le château de Tarascon. Elle dévorait les hommes, et détruisait tout sur son passage avec sa solide queue, elle semait la terreur et le chao. On l’associait aux débordements du fleuve. Selon la Légende Dorée de Jacques de Voragine, Sainte Marthe aurait vaincu la tarasque. Elle serait venue de Judée pour annoncer la Bonne Nouvelle en Provence où elle apprit l’existence du monstre. Elle alla à sa rencontre et le soumis en lui passant sa ceinture autour du cou pour le ramener à Tarascon où il sera tué par la foule. Une fête est dédiée à la victoire de Sainte Marthe vers la Pentecôte et le 29 Juillet le jour de la fête de la Sainte.

    Vers 300 av JC en Chine, lors de la dynastie Zhou, on retrouve un animal hybride ressemblant à la Tarasque de Noves. Il se nomme « Genbu », « Tortue noir du nord » ou encore « Guerrier noir ». Cette créature fantastique fait partie de l’un des quatre animaux totem du zodiaque chinois. Elle représente le Nord, l’hiver et l’eau, le Nord symbolisant la mort associée à la couleur noire. Elle est souvent représentée comme une tortue autour de laquelle s’enroule un serpent. C’est une créature à double sexe, le serpent représentant le mâle et la tortue la femelle. Cela fait écho au mythe selon lequel les mâles sont souvent impuissants ce qui amène les femelles à se reproduire avec des serpents. La symbolique que cela implique est contradictoire car cette représentation évoque à la fois le sacré, car la tortue porte l’univers sur son dos, et l’immoralité. De plus, cet animal est également affublé d’une symbolique guerrière, le dos de la tortue symbolisant la défense et les dents du serpent l’attaque.

    ©https://namu.wiki/

    Ces mythes ont inspiré de nombreux auteurs qui les ont revisités tout en conservant l’idée de monstre hybride. Guilio s’est inspiré de la tarasque pour sa bande dessinée « L’auberge de la Tarasque » et Yu Yu Hakusho de la Tortue noire pour son manga « Genbu the stone turtle ».

    ©https://www.bedetheque.com/ ©www.mangaeden.com

    (Reproduction des images avec l&rsquoaimable autorisation du musée Lapidiare)


    Anciens cultes salyens en provence

    Les nombreuses sources, thermales ou non, connues en Provence, étaient l&rsquooccasion d&rsquoun culte voué aux déesses-mères. Tel est le cas des sources d&rsquoeau chaude situées dans la région aixoise, où les femmes salyennes avaient l&rsquohabitude de se baigner, ce qui fait dire à Strabon : « Les Salyens attribuaient aux eaux chaudes la fécondité de leurs femmes »

    Plus impressionnant est la culte voué au lion androphage qui exprime non l&rsquoappétit dévorant d&rsquoun monstre infernal mais la tranquille assurance du « gardien du Seuil », conduisant l&rsquoâme des morts vers son destin, bon ou mauvais. Son attitude est le repos il est assis sur son arrière-train et pose la patte sur la tête d&rsquoun homme. Ce visage est pasisble….

    Par contre, on trouve chez les Salyens un monstre tout à fait menaçant, c&rsquoest la fameuse Tarasque de Noves, sorte de lion dévorant, bête fortement membrée et sexuée dont la statue fut mise au jour au gué de Bonpas sur la Durance. Le monstre gardait certainement le passage du fleuve et il fallait répondre à ses questions-pièges comme au sphinx oedipien.

    Les baux sur un piton rocheux offrant un spectacle dantesque décrit par Frédéric Mistral, furent une place forte des Salyens et plus précisément des Désuviates, fondateurs de l&rsquooppidium des bringassiens bien avant les guerres baussenques du Moyen-Age. Bouc-Bel-Air, entre Aix et Marseille, est une autre fondation Salyenne qui correspond au triangle d&rsquooccupation de ce peuple, avec Martigue, Mouriés et Tarascon, plus au nord.

    Il est pour le moins curieux de constater cette permanence des sites lagunaires ou lacustres dans les localités d&rsquoimplantation salyenne comme si leur religion était « lune-solaire », double dans sa forme et ses manifestations avec une prédilection pour les collines rocheuses, les bois et les sites lacustres.

    Réf. : Fernand Benoît//Michel Bertrand pour Histoire secrète de la provence (1978) chez Albin Michel


    Processions

    Au cours de la Renaissance, il fallait exorciser les craintes. À Tarascon c'était les crues du fleuve. Cette légende donna naissance à des festivités, créées par le Roi René d'Anjou en 1469. Elles se déroulaient alors sur deux jours, le second dimanche après la Pentecôte, et reprenaient ensuite le 9 juillet pour la fête de Marthe, patronne de Tarascon. Le roi les présida jusqu'au 14 avril 1474. Elles étaient destinées à exorciser le mal qui, pour les riverains du Rhône, se traduisait par les débordements intempestifs du fleuve. On accusait, entre autres choses, la Tarasque de bousculer les digues péniblement établies, de rompre de ses coups de queue les barrages qui empêchaient les eaux d'inonder la Camargue. On fabriqua alors un monstre qu'on lâchait dans les rues.

    L'effigie était naïve mais impressionnante : immense carcasse de fer de 6 mètres de long, au corps en forme de tortue, hérissé de piquants, une tête humaine avec des moustaches gauloises, des oreilles triangulaires, des dents de poisson carnivore et une longue queue qui balaie tout sur son passage. À partir de Pentecôte puis les 50 jours suivants, elle devait rappeler au peuple ce monstre qui l'avait terrorisé.

    Au XIXe siècle, les apparitions de ce monstre sont encore assez menaçantes : la queue très longue, constituée d'une poutre, traverse la foule qui, comme dans les abrivades, montre son habileté en bravant ou en essayant de toucher le monstre tout en lui échappant. À son passage, il était d'usage (et c'est encore l'usage aujourd'hui) de pousser le cri traditionnel : "Lagadeou, lagadigadeou, la Tarascou, Lagadeou, lagadigadeou, lou Casteou"

    À l'époque, la périodicité de cette fête était aussi imprévisible que les inondations qu'elle était censée exorciser. La Tarasque courut en 1846, 1861, 1891 et 1946.

    Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ces fêtes s'accompagnaient de jeux et d'une procession. En tête du cortège marchaient les tarascaïres ou chevaliers de la Tarasque, arborant une cocarde est rouge et bleue, couleurs de la Tarasque. Il étaient suivis par les différentes corporations de métiers : vignerons, portefaix, bergers, jardiniers (maraîchers, fermiers, métayers) mais aussi des bourgeois. La présence de ces corporations, qui représentaient les métiers de la Provence, symbolisait la renaissance fertile lors des fêtes de Pentecôte.


    Désormais, la Tarasque ne sort qu'une fois par an (en principe le 29 juillet, jour de la Sainte Marthe). Le reste de l'année, on peut la voir dans son antre dans la Rue des Halles. Depuis le 25 novembre 2005, les fêtes de la Tarasque à Tarascon ont été proclamées, par l'UNESCO, comme faisant partie du patrimoine oral et immatériel de l'humanité et inscrites en 2008.


    Voir la vidéo: XV de France: Le casse-tête de Guy Novès