Frédéric II - Histoire

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Frédéric était roi de Prusse, mais possédait un certain nombre de compétences inhabituelles pour un monarque. Il a été profondément impliqué dans l'étude, en particulier la littérature française, la musique et la philosophie (Voltaire connaissait bien Frédéric et correspondait avec lui). Flûtiste de talent, Frédéric a également composé. Cependant, il était également considéré comme un talent militaire capable (l'armée prussienne comprenait plus de 200 000 soldats à l'époque de Frédéric) et était financièrement prudent, capable de mener ses nombreuses campagnes/guerres militaires sans contracter de dettes. Au cours des décennies de son règne, Frédéric a acquis des territoires supplémentaires qui ont servi à doubler la superficie de la Prusse. Bien que les écrits de Frédéric indiquent une figure hautement cultivée et éclairée, il n'était pas particulièrement libéral avec son peuple, bien qu'il ne soit pas injuste ; La Prusse, disait-on, était gouvernée comme un grand camp militaire avec peu de liberté personnelle (bien qu'une presse relativement libre.)

Empereur Frankenstein : La vérité derrière les expériences scientifiques sadiques de Frédéric II de Sicile

L'un des dirigeants les plus controversés de son temps, Frédéric était connu pour ses grandes ambitions dans l'arène politique et culturelle. Mêlé à un affrontement de longue date avec la papauté, qui s'est retrouvée entre les terres de l'empereur dans le nord de l'Italie et son royaume de Sicile dans le sud, il a été excommunié à deux reprises pour ses ambitions et son mépris pour l'opinion papale. En plus de ses titres d'empereur du Saint-Empire romain et de roi de Sicile, il était également roi d'Allemagne et de Jérusalem, obtenant ce dernier titre après avoir déposé son propre beau-père pour atteindre cet objectif à long terme. Frédéric était connu pour sa grande curiosité pour la science, et les efforts qu'il allait déployer dans sa quête du savoir et de la compréhension empirique fascinaient et rebutaient à la fois ses contemporains.

Marié au moins trois fois, Frédéric a eu huit enfants légitimes et a eu de nombreuses maîtresses et enfants illégitimes tout au long de sa vie. Ce n'était pas suffisant pour assurer la continuation de sa lignée, cependant, et lors de sa mort soudaine et inattendue en 1250, sa famille n'a pas continué longtemps.

Frédéric II de Hohenstaufen, l'homme que ses contemporains appelaient "stupor mundi" - qui se traduit par "l'étonnement du monde" - était un homme remarquable. Bien que les gens n'hésitent pas à donner leur avis sur le souverain controversé, à bien des égards, Frederick reste une demi-figure sombre de l'histoire, enveloppée de ouï-dire et de rumeurs, de mystère et de mythe. Il y a beaucoup de choses qui restent inconnues et inexpliquées à propos de cette règle compliquée.

L'un des sujets les plus obscurs associés à Frédéric sont les histoires racontées sur l'empereur par un moine nommé Salimbene. Un contemporain de Frédéric, Salimbene di Adam, ou de Parme comme on l'appelait parfois, était un moine franciscain italien. Il rejoint l'ordre en 1238 contre la volonté de son père, et tout au long de sa vie produit plusieurs œuvres, la plus célèbre connue sous le nom de Cronica ou la chronique. Un autre de ses travaux bien connus, et le plus pertinent pour en savoir plus sur Frederick, était Les douze calamités de l'empereur Frédéric II. Le but de cet ouvrage était de mettre en évidence les fautes et la nature immorale de Frédéric, notamment son manque de piété chrétienne et son désintérêt à soutenir l'Église de Rome. L'ouvrage consiste en une série d'exemples variés et descriptifs destinés à illustrer pleinement la méchanceté de Frédéric : parmi les actions les plus horribles que le moine attribue à Frédéric, il s'est rendu coupable d'avoir effectué une série d'expériences atroces sur ses semblables pendant son règne.

rederick II sur la deuxième page du “Manfred manuscrit” (Biblioteca Vaticana, Pal. lat 1071)

Selon Salimbene, Frédéric a fait bon usage des prisonniers sous son contrôle. À une occasion, l'empereur fit enfermer un malheureux captif dans un tonneau ou un tonneau en bois, le privant de nourriture et d'eau jusqu'à ce que le malheureux finisse par mourir, et sans aucun doute de manière atroce. L'ensemble du processus a été observé de près tout au long, d'autant plus que l'homme s'est approché de la mort, et un trou a été fait dans le canon dans un but qui est rapidement devenu évident. Le but de l'expérience était de tester si oui ou non l'âme humaine pouvait être vue au moment de la mort alors qu'elle quittait le corps pour la vie après la mort qui devait suivre.

Dans une expérience encore plus horrible racontée par Salimbene, Frédéric a ordonné que deux prisonniers reçoivent le dîner, chaque homme étant nourri de la même nourriture que l'autre. Après avoir mangé, l'un des hommes a ensuite été envoyé à la chasse, tandis que l'autre a été invité à se coucher et à dormir du repas qu'il venait d'ingérer. Inconnu des deux hommes, Frederick avait l'intention d'étudier les différents effets que l'exercice et le sommeil pourraient avoir sur le processus de digestion. Ceci fut réalisé de la manière la plus brutale : quelques heures après, Frédéric fit tuer et éventrer les deux hommes dans le but de comparer l'état du contenu de leurs estomacs, pour voir ce qui avait le plus d'effet.

Peut-être que la plus troublante de toutes les expériences joyeusement racontées par Salimbène, étaient les tests que Frédéric aurait effectués sur des nourrissons. Les origines du langage humain étaient quelque chose qui fascinait grandement l'empereur, et il se lança dans une expérience qui, espérait-il, prouverait quelle était la langue originale de l'humanité. Dans son empressement à déterminer quelle langue avait été donnée à Adam et Eve dans le jardin d'Eden, Frédéric confia un groupe de bébés aux soins d'infirmières qui reçurent des instructions strictes sur la façon de les élever. Les infirmières ont reçu l'ordre de ne pas interagir avec les enfants sauf lorsque cela était strictement nécessaire.

Tragiquement pour les personnes impliquées, Frederick n'a jamais obtenu de réponse à la question qu'il a posée, et la langue originale de l'humanité lui est restée cachée. Les enfants, privés de toute forme d'affection, de chaleur et d'interaction basique, sont morts, tout simplement, d'un manque d'amour. On ne sait pas combien de nourrissons ont été utilisés dans l'expérience, ni combien de fois elle a été réalisée, et encore moins qui étaient les parents de ces enfants, mais le fait demeure que l'expérimentation était de nature discutable et non scientifiquement viable.

Si même un grain de vérité résidait dans les rapports de Salimbène, l'image créée de l'empereur est effrayante. Mais quelle preuve y a-t-il des affirmations sensationnelles du moine ? Une chose qui est claire à propos de Frederick depuis le début est qu'il avait un intérêt fort, et parfois écrasant, pour toutes les questions biologiques. Les idées et les approches attribuées à ses expériences se reflètent dans son attitude et ses intérêts au quotidien. Par exemple, son vif intérêt pour les animaux et la nature s'exprime à travers ses projets personnels moins controversés.

Frederick a établi plusieurs réserves d'animaux dans des endroits à travers son royaume étendu, l'exemple le plus impressionnant d'un habitat « naturel » pour une variété d'oiseaux d'eau qui a été entretenu aux frais de l'empereur. Frederick possédait également de nombreux animaux et il aimait les emmener lors de ses voyages, beaucoup d'entre eux étant inconnus ou rares dans les régions qu'il visitait.

Un papillon de nuit dans la marge d'un livre de vers siciliens à l'époque du règne de Frédéric II, avec l'aimable autorisation de la British Library

Une visite à Ravenne en hiver 1231 a vu l'empereur arriver accompagné d'une sélection d'animaux comprenant des panthères, des lions, des léopards et des chameaux. Ce n'était en aucun cas un événement unique et, en 1245, Frédéric honora de sa présence Santa Zeno à Vérone, où les moines devaient trouver de la place pour 24 chameaux, cinq léopards et un éléphant. Plusieurs années auparavant, Salimbène avait vu sa ménagerie alors que l'empereur passait par Parme.

Ce ne sont pas seulement les animaux qui ont attiré l'attention de Frédéric. À divers moments de ses voyages, il était accompagné d'une foule de compagnons curieux, y compris des conjurateurs et des acrobates, des eunuques et des esclaves, une troupe de ce qui pourrait être classé comme des curiosités humaines pour l'esprit curieux de Frédéric. Il a également été enregistré par des sources réputées, y compris les propres écrits de Frédéric, qu'il a effectué des expériences, bien que de nature moins discutable que celles enregistrées par Salimbene.

Une de ces expériences consistait à établir la longévité des poissons, un anneau de cuivre était placé à l'intérieur des branchies et relâché dans le lac où il avait été trouvé. Selon la légende, le poisson même a été découvert en 1497 : l'anneau de cuivre était toujours en place, identifié par une inscription grecque qui disait : « Je suis ce poisson que l'empereur Frédéric II a placé dans ce lac de sa propre main le cinquième jour d'octobre. 1230. " Que ce soit ou non purement apocryphe, que l'expérience elle-même ait eu lieu n'est pas en cause.

Frédéric s'intéressa également vivement à la fauconnerie et publia un livre sur le sujet. Tout en se distinguant comme l'un des premiers du genre, le texte donne également plus de preuves de la nature curieuse de Frédéric, décrivant diverses expériences qu'il a menées pour satisfaire sa curiosité sur la nature et les habitudes des faucons en question.
Il semblerait, à première vue, que la nature expérimentale pour laquelle Frédéric était bien connu pourrait être un argument en faveur de la vérité dans les récits de Salimbène. Le moine, cependant, avait de bonnes raisons d'être partial contre l'empereur, et il se peut que les opinions personnelles de Salimbene aient au moins quelque peu influencé sa représentation de Frédéric. À une époque où la croyance religieuse était considérée comme allant de soi et considérée comme faisant partie intégrante du sort d'un dirigeant, Frederick était un sceptique autoproclamé en ce qui concerne les questions de religion, quelque chose qui était profondément choquant pour ceux qui l'entouraient.

Bien qu'il ait été pupille du pape après qu'il soit devenu orphelin dans son enfance, il ne semble pas avoir nourri une nature religieuse - au contraire, il se considérait comme un bon chrétien - et a été accusé à plusieurs reprises de blasphème et d'avoir des idées hérétiques. De plus, il a été excommunié à deux reprises montrant un mépris flagrant pour l'Église de Rome, et ne faisant aucune attention aux sanctions qui lui étaient imposées, Frédéric aurait qualifié Moïse, Muhammed et même Jésus de fraudes.

Salimbène, un homme de Dieu et un partisan de la papauté, a vu dans cette preuve supplémentaire que Frédéric était un homme dangereux. Malgré la réputation de son ordre d'être un chef de file en matière scientifique, Salimbène ne partageait pas ce trait et était tout le contraire, à tel point qu'il a tenu à rejeter les expériences et les idées de Frédéric comme un non-sens superstitieux.

L'empereur Frédéric II est excommunié par le pape Innocent IV. Un cardinal lui enlève sa couronne et l'empereur laisse tomber son sceptre. Parchemin du 14ème siècle avec l'aimable autorisation des bibliothèques Bodleian, Université d'Oxford

Bien qu'il puisse être charmant, le côté lubrique, rusé et avide de l'Empereur était le plus souvent au premier plan, l'homme prompt à tempérer et lent à oublier. Salimbene raconte avec une certaine délectation comment Frédéric a ordonné à un notaire de se faire couper le pouce pour rien de plus que de ne pas écrire son nom de la manière que l'empereur voulait. L'expérience macabre de digestion n'est attribuée à rien de plus qu'à une vaine curiosité par Salimbene, peignant un homme qui causerait un tel mal pour rien de plus que de prouver ou de réfuter un caprice.

Le moine n'était pas le seul à voir Frédéric sous un jour peu flatteur. Le pape Grégoire IX l'a désigné comme le prédécesseur de l'Antéchrist lui-même et il a également été nommé par Dante comme appartenant à la sixième région de l'Enfer, celle attribuée aux hérétiques. Il y avait beaucoup d'autres qui partageaient cette opinion, et les choses qui aujourd'hui seraient considérées comme de la tolérance - par exemple la cour cosmopolite de Frédéric et son apparente tolérance envers les autres religions - étaient considérées comme une preuve supplémentaire de sa nature démoniaque. La soif de connaissances empiriques et d'expérimentation de Frédéric n'était pas partagée par la majorité de ses contemporains, ce qui le faisait se démarquer et, même dans des domaines que nous considérerions aujourd'hui éclairés, il était parfois considéré avec méfiance.

Un autre argument contre la fiabilité du récit de Salimbène est que le moine avait peu de contacts avec Frédéric. Hormis un aperçu de l'empereur lors de sa visite à Parme, le moine n'avait aucun lien réel avec la cour de Frédéric. Il est donc possible que Salimbène, déjà prédisposé à ne pas aimer l'empereur, se soit contenté de répéter les ragots et les rumeurs qu'il avait entendu ailleurs plutôt que d'avoir des informations de première main.

Aujourd'hui, nous réfléchissons à ses expériences sans préjugés, mais à l'époque où il écrivait, Salimbène exprimait des critiques et écrivait comme s'il s'attendait à ce que ses contemporains partagent ses vues. Engagé comme il l'était dans sa tâche de faire incarner Frédéric dans le rôle de l'Antéchrist, Salimbène cherchait-il donc des preuves pour prouver son point de vue, s'appuyant sur des rumeurs non fondées qu'il répéta ensuite ? Il a également été suggéré que Salimbene prenait et modifiait simplement des exemples de textes anciens et les appliquait à Frédéric dans le but de soutenir davantage ses propres arguments et de salir le nom de l'empereur, ce à quoi il semble qu'il a eu beaucoup de succès.

Malgré l'animosité de Salimbene envers Frédéric, il y a d'autres arguments pour que sa relation avec les expériences soit vraie. Il a été avancé que la nature bouleversante des expériences qui auraient été menées par Frederick est le point même qui soutient qu'elles sont vraies, elles étaient si terribles et hors de l'ordinaire qu'il était donc peu probable que les détails aient été fabriqués. . Au moins dans le cas de l'expérience linguistique, Frederick n'était pas le seul dirigeant à avoir eu des intérêts dans ce domaine, et il y en avait d'autres qui ont expérimenté la langue pour tenter de trouver sa source originale à travers l'histoire.

Le pharaon égyptien, Psamtik Ier, aurait mené une expérience similaire dans laquelle il est arrivé à la conclusion que la race phrygienne était avant la sienne en raison de la fausse interprétation du babillage d'un enfant comme le mot phrygien pour pain. Le fait qu'il ait pu trouver une réponse supposée à sa question indique que, s'il a effectivement réalisé l'expérience qui lui est attribuée, il était peu probable qu'il ait privé les enfants dans la même mesure que Frédéric.

Un homme a la tête cousue dans Miscellanea Medica XVIII, début du 14ème siècle. Avec l'aimable autorisation de la bibliothèque Wellcome

Un autre souverain sur la même quête était Jacques IV d'Écosse. Selon les rapports, deux enfants ont été isolés sur une île et élevés par une femme muette afin de voir quelle langue, le cas échéant, ils développeraient. Le résultat a semblé prouver que la langue était innée plutôt qu'acquise, car les enfants auraient commencé à parler en hébreu. Il y avait, cependant, un grand scepticisme concernant ces affirmations, même à l'époque, et il y avait ceux qui pensaient que l'expérience avait été une imposture du début à la fin. Le phénomène qui a fait dérailler la propre expérience de Frédéric - l'expiration des enfants par manque d'affection et d'attention - est bien connu aujourd'hui.

Des études menées dans les années 1990 sur des enfants dans des orphelinats roumains ont prouvé ce que l'on soupçonnait de plus en plus : que les enfants privés d'amour et de chaleur dans leurs premières années étaient physiquement et émotionnellement affaiblis par une telle négligence, un état qui s'aggravait à mesure qu'ils étaient soumis à la surpopulation, conditions sans amour. Au verso, il est devenu évident que fournir à un enfant de l'amour et des soins pouvait être une force extrêmement transformatrice, et l'importance de l'affection pour un enfant a été prouvée une fois pour toutes. Pour l'époque de Frédéric, cependant, le lien établi entre le manque d'attention et la mort des enfants dans l'expérience était très en avance sur son temps, les premiers remous d'une telle croyance n'évoluant ailleurs qu'au XVIIIe siècle. Ce fait en lui-même suggère que l'expérience, ou du moins une variante de celle-ci, pourrait bien avoir été réalisée par l'empereur dans sa quête de connaissance, l'interprétation du résultat le plaçant plusieurs siècles en avance sur son temps.

L'Empereur était-il donc le monstre qu'on lui a si souvent peint ? Même Salimbène avec sa critique ouverte de l'Empereur ne pouvait nier que Frédéric avait ses bons points, admettant qu'il était connu pour être charmant et intelligent, bien élevé et travailleur. En 1224, Frédéric fonda l'Université de Naples (aujourd'hui Universita Federico II en l'honneur de son fondateur) et il était connu comme un mécène des arts et de la culture sur ses propres terres et au-delà. Les prouesses et le développement d'idées de Frédéric en matière de chasse et de fauconnerie ont déjà été notés, et il devait également être crédité de la promotion de bonnes pratiques d'hygiène au sein de l'armée, lors de procédures médicales telles que la saignée, et en ce qui concerne l'alimentation et le bain.

Bien que ses croyances religieuses, ou son absence, soient considérées avec méfiance par son entourage, cela signifiait qu'il faisait preuve d'une tolérance marquée là où d'autres ne le faisaient pas. Par exemple, il a non seulement refusé de massacrer des musulmans lorsqu'il en avait l'occasion, mais les a plutôt intégrés à ses propres forces armées et même à son garde du corps personnel. L'empereur du Saint-Empire s'est également servi des Juifs siciliens, dont beaucoup avaient été expulsés d'ailleurs, pour traduire des textes arabes et grecs, plaçant la Sicile dans le rôle de promoteur et de conservatrice des écritures orientales et de leur transmission en Europe occidentale.

À sa mort, les ordres inférieurs espéraient que Frédéric reviendrait, et il existe des similitudes intrigantes entre les légendes de Frédéric et celles du désormais plus célèbre roi Arthur. Des contes du XIIIe siècle ont localisé le mont Etna comme lieu de repos de la légende, et on disait à l'origine que Frédéric attendait sous cette même montagne, attendant le bon moment pour revenir dans le monde. Une figure controversée dans la vie et la mort de Frédéric reste à ce jour, avec une statue de l'empereur ayant fait l'objet d'une dispute sur la place de Jesi où il est né. Monstre et tyran ou éclairé et moderne, la vérité des expériences de Frédéric ne sera jamais connue, le véritable empereur derrière la légende restant, pour l'instant, hors de portée.

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Mort de l'empereur Frédéric II

Le plus doué, le plus vivant et le plus extraordinaire des empereurs médiévaux du Saint-Empire mourut le 13 décembre 1250.

Frédéric II était malade quelques mois avant sa mort. Au début de décembre 1250, une violente attaque de dysenterie le confina à son pavillon de chasse de Castel Fiorentino dans le sud de l'Italie, qui faisait partie de son royaume de Sicile. Il fit son testament le 7 décembre, précisant que s'il ne se rétablissait pas, il serait enterré dans la cathédrale de Palerme, et coulant rapidement, mourut le 13, à quelques jours de son cinquante-sixième anniversaire. Il fut escorté en Sicile par son garde du corps sarrasin et enterré dans un sarcophage de porphyre rouge monté sur quatre lions sculptés. Le corps était enveloppé d'un drap de soie rouge recouvert de dessins d'arabesques impénétrables et d'une croix de croisé sur l'épaule gauche. Le tombeau peut encore être vu dans la cathédrale de Palerme aujourd'hui.

Lorsque la nouvelle parvient à Rome, le pape Innocent IV est ravi. « Que le ciel exulte et que la terre se réjouisse », a-t-il proclamé dans un message aux évêques et au peuple siciliens. Un de ses aumôniers, Nicolas de Carbio, est allé plus loin. Dieu, écrivit-il, voyant le danger désespéré dans lequel se tenait "l'écorce de Pierre" agitée par la tempête, arracha "le tyran et fils de Satan", qui "mourut horriblement, déposé et excommunié, souffrant atrocement de dysenterie, grinçant des dents , écumant à la bouche et criant…'.

Aussi vilainement exprimé, le soulagement du pape et de son parti à la mort de Frédéric était compréhensible, car l'empereur avait semblé enfin sur le point de triompher dans sa longue lutte avec la papauté. Né en Italie en 1194, héritier des territoires des Hohenstaufen en Allemagne et petit-fils de l'empereur Frédéric Barberousse, il était aussi l'héritier du royaume normand de Sicile. Son père est mort jeune quand Frédéric avait deux ans, il a été couronné roi de Sicile à l'âge de trois ans et sa mère est décédée avant qu'il n'ait quatre ans. À quatorze ans, il devient majeur et prend le contrôle de la Sicile. Il a ensuite battu son rival pour la royauté allemande et en 1220, âgé de vingt-cinq ans, il a été couronné empereur à Saint-Pierre, à Rome, par le pape Honorius III. Cela faisait de lui, en théorie du moins, le chef temporel du peuple du Christ sur terre et le suzerain de l'Italie du Nord. Le fait qu'il était également le souverain du sud de l'Italie et de la Sicile, aux portes de Rome, l'a mis sur une trajectoire de collision avec les papes.

Frédéric étonna ses contemporains parce qu'il ressemblait plus à un despote oriental qu'à un roi européen. Sa cour brillante à Palerme mélangeait des éléments normands, arabes et juifs dans une culture pleine du sud chaud. Il était plein d'esprit, divertissant et cruel dans plusieurs langues différentes. Il tenait un harem, gardé par des eunuques noirs. Il avait des danseuses, un chef arabe et une ménagerie d'éléphants, de lions et de chameaux. Il fonda des villes et des industries et il codifia efficacement les lois. Homme d'une grande distinction intellectuelle, il fréquenta amicalement des sages juifs et musulmans. Il a encouragé l'érudition, la poésie et les mathématiques, et la pensée originale dans tous les domaines. C'était un excellent cavalier et épéiste, il courait avec des léopards et des panthères et écrivit le premier manuel médiéval classique sur la fauconnerie.

L'ouverture de Frédéric aux idées le rendait profondément suspect. Il était censé avoir décrit Moïse, le Christ et Mahomet comme un trio de charlatans trompés. Ses demandes que l'Église renonce à sa richesse et retourne à la pauvreté et à la simplicité apostoliques ne plaisaient pas à la papauté et à ses partisans, qui l'ont qualifié d'Antéchrist. Par l'intermédiaire de sa seconde épouse, Yolande de Brienne, il revendique le royaume de Jérusalem et en 1228 il conduit la sixième croisade en Terre Sainte. Préférant la diplomatie et la force de sa personnalité aux méthodes guerrières des anciens croisés, il négocia avec succès avec le sultan d'Egypte la rétrocession de Jérusalem, Bethléem et Nazareth. En 1229, il se couronne roi de Jérusalem dans l'église du Saint-Sépulcre. Le pape, qui l'avait excommunié l'année précédente, n'était pas content.

Les historiens considéraient Frédéric comme un prince de la Renaissance né avant son époque, voire comme le premier homme véritablement moderne. Plus récemment, les écrivains ont préféré le voir dans le contexte de son époque. Nul doute cependant qu'il a étonné ses contemporains, qui l'appelaient stupeur mundi, 'merveille du monde'. L'impact qu'il a eu était tel que beaucoup de gens ne pouvaient pas croire qu'il était vraiment mort. Des histoires surgirent selon lesquelles il était allé dans les profondeurs de l'Etna ou d'une montagne en Allemagne où il attendait son heure pour revenir, réformer l'Église et rétablir le bon ordre de la Pax Romana de la vieille. En réalité, sa politique est pratiquement morte avec lui. Sa prétention en tant que César Auguste, Imperator Romanorum, la prééminence sur tous les princes de l'Europe était fatalement dépassée.


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Frédéric II (‘Stupor Mundi’)

Pour éviter toute confusion, on se souvient qu'il y eut deux Frédéric II, Frédéric 'Le Grand', un monarque du XVIIIe siècle, et notre sujet dans cet article, Frédéric 'Stupor Mundi' un titre que lui donnaient ses courtisans, signifiant 'merveille du monde '.

Il est né en 1194, fils d'Henri VI, roi d'« Allemagne » (l'Allemagne était divisée en royaumes, principautés, duchés, archiducs et palatinats) et d'une mère d'origine sicilienne. Son grand-père était Frédéric Ier, dit « Barberousse ».

Frédéric était orphelin à l'âge de quatre ans et est resté sous la tutelle du pape Innocent III. On dit qu'il était surnommé Stupeur Mundi en raison de l'étendue de son pouvoir et de ses capacités administratives, militaires et intellectuelles. Cependant, il avait beaucoup d'ennemis, préférant le surnommer "Dragon" ou "La Bête".

En 1215, il fut couronné roi à Aix-la-Chapelle, sur le trône entièrement de marbre de Charlemagne, rien de moins.

En 1220, le pape Honorius III de l'époque le fit empereur, un honneur auquel Frédéric consentit, même s'il ne s'intéressait pas vraiment à l'Allemagne. Il était né à Ancône, et c'était l'Italie qui retenait toute son attention. Il avait grandi dans le sud de l'Italie et pensait que la Sicile était la monarchie la plus sophistiquée d'Europe.

Son règne consista donc en une longue lutte pour le pouvoir avec la papauté. Bien qu'il ait mené une croisade réussie à Jérusalem (1229) et sécurisé cette ville, ainsi que Nazareth et Bethléem pour le christianisme, il a été excommunié à deux reprises par le pape Grégoire IX. Il était impopulaire en Italie avec la Ligue lombarde, et les Allemands n'aimaient pas le fait qu'il passait beaucoup de temps et de ressources impériales en Allemagne avec les princes dans le but d'obtenir leur soutien, alors qu'il se concentrait sur la construction d'une base de pouvoir. en Sicile. Cela a conduit au succès sous la forme de la Constitution de Melfi en 1231.

Il a lutté contre la Ligue Lombard à Cortenueva en 1237, a gagné et a continué à humilier Grégoire IX avant la mort de ce pape en 1241. Il n'a cependant pas réussi à convaincre le successeur, Innocent IV qui a ordonné (de l'exil à Lyon) aux Allemands de se révolter à le synode s'y tint en 1445. Le pouvoir et la position de Frédéric se dissolvèrent face à la révolte, aux dissensions internes et à l'excellente propagande organisée par la papauté. Il a également été vaincu militairement (à la bataille de Vittoria 1248) il est mort en 1250 laissant une situation impossible à résoudre pour ses héritiers. Un bon résultat a été que de nombreux érudits, artistes et autres intellectuels ont quitté l'Allemagne pour vivre en Italie, devenant les précurseurs de l'éventuelle Renaissance (q.v.).

Frédéric II est enterré avec son père et son grand-père dans la cathédrale de Palerme.


Biographie de Frédéric-Guillaume II de Prusse

Conjoint/Ex- : Frederica Louisa de Hesse-Darmstadt (m. 1769), Julie von Voss (m. 1787), Elisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel - Princesse héritière de Prusse (m. 1765 - div. 1769), Sophie von Dönhoff (m. 1790 – sept.1792)

père : Prince Auguste Guillaume de Prusse

mère : Duchesse Louise de Brunswick-Wolfenbüttel

enfants : Alexander Mark Frederick William II of Prusse, Christiane Sophie Friederike von Lutzenburg, Frederick WIlliam III, Friederike Christine Amalie Wilhelmine Prinzessin von Preußen, Friedrich Wilhelm - Count Brandenburg, Gustav Adolf Ingenheim, Julie von Brandenburg, Marianne von the Mark, Prince Henri de Prusse, prince Louis Charles de Prusse, prince Guillaume de Prusse, princesse Augusta de Prusse, princesse Frederica Charlotte de Prusse, fils mort-né von Hohenzollern, Ulrike Sophie von Berckholzen, fille sans nom von Hohenzollern, Wilhelmine de Prusse - Reine des Pays-Bas


Quelle a été l'influence de l'empereur Frédéric II sur la Renaissance italienne ?

Frédéric II, (26 décembre 1194 – 13 décembre 1250) L'empereur romain germanique et roi de Sicile était l'un des monarques les plus remarquables du Moyen Âge et même de toute l'histoire de l'Europe. Il était le souverain de toute l'Allemagne et de toute l'Italie du Sud. Il était l'un des hommes les plus puissants du Moyen Âge et il a tenté de changer le système politique de l'Europe médiévale. Il avait de nombreux plans politiques ambitieux, mais ils ont tous échoué. À bien des égards, Frédéric II peut être considéré comme un échec remarquable, mais il a eu une influence décisive sur le développement de la Renaissance.

Frédéric II peut être considéré comme le premier « Prince de la Renaissance ». Il était un personnage remarquable et en raison de ses nombreuses réalisations, il était communément appelé « Stupor Mundi » ou la « Merveille du monde ». La question est quelle influence Frédéric II a-t-il sur la Renaissance italienne et qu'a-t-il accompli grâce à son mécénat culturel ? En fin de compte, sa vision laïque et rationnelle a contribué à façonner la Renaissance.

Fond

En 1196, Henri VI Hohenstaufen obtint l'élection de son fils en bas âge comme empereur du Saint Empire romain. Cependant, les nobles allemands se sont rebellés et Frédéric a été élevé en Sicile. Sa mère lui assura la couronne de Sicile, un grand royaume qui comprenait la Sicile et toute l'Italie méridionale. Frédéric était roi de nom et ce n'est que lorsqu'il a atteint l'âge adulte qu'il a vraiment gouverné son royaume. Après la défaite de son rival en France, Frédéric fut couronné empereur du Saint-Empire. [2] Cependant, il a résidé en Sicile et il s'est avéré être un souverain astucieux et capable. Il a réussi à pacifier l'île et il était un souverain tolérant. Il s'intéressait beaucoup aux autres cultures et traitait les habitants chrétiens, juifs et musulmans de son royaume sur un pied d'égalité. Bientôt, ses relations avec le pape se sont détériorées lorsqu'il a rompu sa promesse de séparer le sud de l'Italie de son royaume de Sicile.

Frederick a gouverné l'Allemagne par un régent et il a gouverné toutes ses nombreuses terres de Palerme, Sicile [3] . Il a créé un État moderne dans son royaume et a transporté des habitants musulmans rebelles sur le continent. On s'attendait à ce qu'en tant que monarques les plus puissants de la chrétienté, il parte en croisade et tente de récupérer la Terre Sainte pour les chrétiens. Lorsqu'il n'a pas pu partir en croisade, il a été excommunié par le pape. À cette époque, il entame un conflit avec les cités-États du nord de l'Italie, qui durera jusqu'à sa mort. Toujours excommunié, l'empereur partit en croisade et entra en négociations avec le sultan fatimide et il obtint un coup diplomatique. He was able to gain Jerusalem and Bethlehem through diplomacy and he later crowned himself King of Jerusalem. [4]

Soon he was involved in a brutal war with the League of Italian States (The Lombard League). Some cities sided with the Emperor and a vicious war raged through Italy until Frederick’s death. Frederick sought to make himself the undisputed master of Italy and also to subjugate the Pope to his will. At the same time, he fought a civil war in his German lands. [5] The wars drained Fredericks resources and he was forced to compromise. He agreed to make concessions to the German nobles which greatly reduced the power of the Emperor in Germany. Frederick’s son rose in revolt against this settlement by he was soon defeated. In 1236 Frederick, waged war against the Lombard cities, with some success and he was on the verge of victory the Pope intervened. Pope Gregory IX did not want an Italy dominated by Frederick. The Emperor responded by seizing most of the Papal States.

Gregory IX died and Frederick tried to negotiate with his successor, after he had suffered a series of defeat such as at the Siege of Parma. However, the war once more turned in Frederick’s favor and he was on the verge of total victory, when he died of dysentery in his beloved Sicily. Soon after his death his Empire fell apart. In Germany, the ‘Great Interregnum’ began when for several decades there was no Emperor and no Hohenstaufen was to sit on the Throne of the Holy Roman Emperor, again. Later a French noble supported by the Pope conquered the Kingdom of Sicily and executed Frederick’s son, Manfred. The Hohenstaufen Dynasty was at an end. [6] Frederick II was such a remarkable character that many people expected him to return from the dead and saw him in messianic terms. [7]

Frederick II’ Court at Palermo

Frederick was a tolerant ruler and he was fascinated by different cultures and the exotic. He liked to fill his court with learned men and artists. Now previously royal courts had patronized poets but not to the extent of Frederick II. The Emperor sponsored many artists and poets but also patronized scientists such as astronomers. Frederick also showed an interest in exotic animals and had his own zoo. The Emperor’s Court became a model for Renaissance Princes. Frederick believed in the power of culture and that a prince’s duty was to promote and protect the arts and men of learning. This involved commissioning works and supporting them financially. The example of Frederick II Court in Palermo and his example of patronage was to greatly as influence many leaders in Italy. Many rulers sought to emulate the Court of Fredrick in Italy and many followed his example and this meant that many artists and writers had generous patrons and this was to prove to be a crucial factor in the Renaissance. [8]

Frederick II and Reason

The Renaissance is often seen as an era where reason prevailed and as a departure from the superstitious Middle Ages. Frederick II was a rationalist and unlike his contemporaries he did not defer to tradition but sought to apply reason to every aspect of his state and his policies. [9] Frederick II used rational principles to create one of Europe’s first centralized states, since the Fall of the Roman Empire. He demonstrated to succeeding generations that reason could be used to build a state and to perfect it. This was to greatly influence Renaissance Rulers who treated the ‘state as a work of art’ and used reason rather than tradition to mould and administer their jurisdictions. [dix]

Frederick’s rationality is best seen in his laws. He developed new and progressive law codes for both his kingdom of Sicily and his German realms. He based his new laws on reason and did not believe that tradition or custom had any role in legal reasoning and the legal code. For example, he outlawed trial by combat as a way of determining a law case. [11] He declared it to be irrational. Frederick also issued directives that can be seen as very rational and progressive. He ordered that physicians (doctors) be distinguished from apothecaries (chemists) and none could practice both occupations. Frederick encouraged scientific investigation at his court. He himself wrote a book on falconry and on the anatomy and behaviour of birds. He also encouraged the investigation of natural phenomenon at his court. Frederick made the investigation of nature popular among the learned. This was to inspire others to begin to investigate nature and the ‘re-discovery’ of nature is one of the preoccupations of the Renaissance. [12]

This new interest in nature was to lead to the growth in empirical investigations and did much to lay the foundations for modern science. However, not all Frederick’s experiments are commendable. He also ordered experiments to be carried out on human beings. One example, is the notorious in the language deprivation experiment where young infants were raised without human contact to see what language they would speak. However, none ever did speak and they all died. Frederick believed that education was extremely beneficial and this idea, quite novel, proved influential in the Renaissance. The Emperor found the University of Naples and it was to become one of the leading centres of learning in Europe. Many leading humanists who did so much to contribute to the Renaissance studied at Frederick’s foundation.

Frederick II and the Muslim World

Frederick II was widely accused of being a heretic or even of being the Anti-Christ mostly by supporters of his enemy the Pope. In truth Frederick was a devout Christian and although excommunicated he died in a monk’s habit. He certainly was an unorthodox Christian and was interested in other cultures. His Kingdom of Sicily was a multicultural one, where Greek, Italian, Jew, Norman, and Muslim lived as neighbors, because of its recent turbulent history. Frederick was extremely tolerant for his times and this was no doubt out of political necessity in his multicultural kingdom. [13]

However, he was also genuinely interested in Muslim and Jewish culture. As a result, his Court in Palermo was a cosmopolitan one and soon became the most cultured in Europe and the Middle East. Frederick acceptance of different cultures was to have a real impact on the development of the Renaissance. The Muslim World unlike Europe, was very much interested in ancient learning, especially that of the Greeks. Muslim scribes and scholars had done much to preserve the learning of the Classical World. Frederick II organized for many Greek manuscripts to be brought to his court in Palermo. He commissioned them to be translated by Jewish and Muslim translators and as a result, many new or improved versions of great works by Greek philosophers, mathematicians, scientists and others became better known. These works did much to promote an interest in the Classical World and indeed efforts to emulate the Roman and the Greek world, one of the chief characteristics of the Renaissance. [14]

Frederick II and Literature and Language

Perhaps Frederick’s greatest contribution to the development of the Renaissance was in literature and the Italian Language. Frederick could speak six languages and he loved poetry. He was himself a poet and appreciated the company of poets. At his court, a group of poets known as the Sicilian School flourished. This group of poets possibly influenced by Arabic and Provencal examples, created new styles and ways of expressing their themes. [15] The poets of the Sicilian Schools extolled a new kind of poetry based on their own personal experiences and above all, they helped to perfect the love lyric. Their themes were very different from traditional poetry and the Sicilian School was pivotal in the shift away from epic and marital poetry to lyric poetry.

The School was also very important in the development of the sonnet, a form that was to be used by many of the greatest poets of the Renaissance in Italy and indeed, elsewhere. They were they first to use an Italian dialect as a literary language and did not seek to write in Latin. This was to have a great influence on Renaissance literature and helped in the development of an Italian literary language. [16] The poets were to have a decisive influence on the development of the Italian literary language, the language that was used by Dante, Petrarch, Boccaccio and others. Many of these writers freely acknowledged their debt to the Sicilian School. Dante acknowledged Frederick II’s role in the development of a literary language and Italian poetry even though he consigned the Emperor to hell in his great poem, the Inferno. [17]

Conclusion

Frederick II was a remarkable man and he dominated his era. He was a international figure and if he had succeeded in his plans he could have changed European history. His abiding achievement was possibly in the field of culture. He patronized artists and writers and this was emulated by later rulers. This was to be very important in the Renaissance. The Emperor also facilitated the translation and dissemination of many works from the Greeks and they too were influential Frederick II valued reason in politics, his administration and the law, he also encouraged empirical investigation and this was to have to inspire many of the later humanists. Finally, a literary patron he made a lasting impression on the development of the Renaissance. His patronage of the Sicilian School was to change the lay the foundations for Renaissance literature. The role of Frederick II should not be overstated but nonetheless, he helped to create an environment in Italy that helped to promote the Renaissance.


The Crusade of Frederick II

The failure of the Fifth Crusade placed a heavy responsibility on Frederick II, whose motives as a Crusader are difficult to assess. A controversial figure, he has been regarded by some as the archenemy of the popes and by others as the greatest of emperors. His intellectual interests included Islam, and his attitude might seem to be more akin to that of the Eastern barons than the typical Western Crusader. Through his marriage to John of Brienne’s daughter Isabella (Yolande), he established a claim first to the kingship and then, on Isabella’s death in 1228, to the regency of Jerusalem (Acre). As emperor, he could claim suzerainty over Cyprus because his father and predecessor, Henry VI, was paid homage by the Cypriot king and bestowed a crown on him.

After being allowed several postponements by the pope to settle affairs in the empire, Frederick finally agreed to terms that virtually placed his expedition under papal jurisdiction. Yet his entire Eastern policy was inextricably connected with his European concerns: Sicily, Italy and the papacy, and Germany. Cyprus-Jerusalem became, as a consequence, part of a greater imperial design.

Most of his Crusade fleet left Italy in the late summer of 1227, but Frederick was delayed by illness. During the delay he received envoys from al-Malik al-Kāmil of Egypt, who, threatened by the ambitions of his Ayyūbid brothers, was disposed to negotiate. Meanwhile, Pope Gregory IX, less patient than his predecessor, rejected Frederick’s plea that illness had hindered his departure and excommunicated the emperor. Thus, when Frederick departed in the summer of 1228 with the remainder of his forces, he was in the equivocal position of a Crusader under the ban of the church. He arrived in Cyprus on July 21.

In Cyprus, John of Ibelin, the leading member of the influential Ibelin family, had been named regent for the young Henry I. Along with most of the barons, he was willing to recognize the emperor’s rights as suzerain in Cyprus. But because news of Isabella’s death had arrived in Acre, the emperor could claim only a regency there for his infant son. John obeyed the emperor’s summons to meet him in Cyprus but, despite intimidation, refused to surrender his lordship of Beirut and insisted that his case be brought before the high court of barons. The matter was set aside, and Frederick left for Acre.

In Acre, Frederick met more opposition. News of his excommunication had arrived, and many refused to support him. Dependent, therefore, on the Teutonic Knights and his own small contingent of German Crusaders, he was forced to attempt what he could by diplomacy. Negotiations, accordingly, were reopened with al-Malik al-Kāmil.

The treaty of 1229 is unique in the history of the Crusades. By diplomacy alone and without major military confrontation, Jerusalem, Bethlehem, and a corridor running to the sea were ceded to the kingdom of Jerusalem. Exception was made for the Temple area, the Dome of the Rock, and the Aqṣā Mosque, which the Muslims retained. Moreover, all current Muslim residents of the city would retain their homes and property. They would also have their own city officials to administer a separate justice system and safeguard their religious interests. The walls of Jerusalem, which had already been destroyed, were not rebuilt, and the peace was to last for 10 years.

Nevertheless, the benefits of the treaty of 1229 were more apparent than real. The areas ceded were not easily defensible, and Jerusalem soon fell into disorder. Furthermore, the treaty was denounced by the devout of both faiths. When the excommunicated Frederick entered Jerusalem, the patriarch placed the city under interdict. No priest was present, and Frederick placed a crown on his own head while one of the Teutonic Knights read the ceremony. Leaving agents in charge, he hastily returned to Europe and at San Germano made peace with the pope (July 23, 1230). Thereafter his legal position was secure, and the pope ordered the patriarch to lift the interdict.

Jerusalem and Cyprus, however, were now plagued by civil war because Frederick’s imperial concept of government was contrary to the well-established preeminence of the Jerusalem baronage. The barons of both Jerusalem and Cyprus, in alliance with the Genoese and a commune formed in Acre that elected John of Ibelin mayor, resisted the imperial deputies, who were supported by the Pisans, the Teutonic Knights, Bohemond of Antioch, and a few nobles. The clergy, the other military orders, and the Venetians stood aloof.

The barons were successful in Cyprus, and in 1233 Henry I was recognized as king. Even after John of Ibelin, the “Old Lord of Beirut,” died in 1236, resistance continued. In 1243 a parliament at Acre refused homage to Frederick’s son Conrad, unless he appeared in person, and named Alice, queen dowager of Cyprus, regent.

Thus it was that baronial rule triumphed over imperial administration in the Levant. But the victory of the barons brought to the kingdom not strength but continued division, which was made more serious by the appearance of new forces in the Muslim world. The Khwārezmian Turks, pushed south and west by the Mongols, had upset the power balance and gained the support of Egypt. After the 10 years’ peace had expired in 1239, the Muslims easily took back the defenseless Jerusalem. The Crusades of 1239 to 1241, under Thibaut IV of Champagne and Richard of Cornwall, brought about the return of the city as well as other lost territories through negotiation. However, in 1244 an alliance of Jerusalem and Damascus failed to prevent the capture and sack of Jerusalem by Khwārezmians with Egyptian aid. All the diplomatic gains of the preceding years were lost. Once again the Christians were confined to a thin strip of ports along the Mediterranean coast.


Frédéric II

Frédéric II (1194�) Holy Roman Emperor (1215�), king of Germany (1212�), Sicily (1198�) and Jerusalem (1229�) son of Emperor Henry VI. Frederick devoted himself to Italy and Sicily. He promised to make his son, Henry, King of Sicily but gave him Germany (1220) instead. Frederick's claims on Lombardy and postponement of a crusade angered Pope Honorius III, who excommunicated him and revived the Lombard League. Frederick finally embarked on a crusade in 1228, and was crowned King of Jerusalem. In Sicily, he set up a centralized royal administration. In Germany, he devolved authority to the princes Henry rebelled against his father, and in 1235 Frederick imprisoned him and gave the throne to Conrad IV. In 1245, Innocent IV deposed Frederick and civil war ensued in Germany and Italy.

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Frederick II: How the War-Hungry Prussian Monarch Came to be Revered

Frederick II’s first act on assuming the throne of Prussia in 1740 was to take his state to war—a consequence, he later explained, of possessing a well-trained army, a full treasury and a desire to establish a reputation. For the next quarter century, he confronted Europe in arms and emerged victorious, but at a price that left his kingdom shaken to its physical and moral core. As many as a quarter million Prussians died in uniform, to say nothing of civilian losses. Provinces were devastated, people scattered, the currency debased. The social contract of the Prussian state—service and loyalty in return for stability and protection—was broken.

Despite such costs, Frederick always makes the short list of history’s great captains. Yet that legacy is no less questionable: In a reign that stretched to 1786, Prussia’s military leader focused on drill and discipline, leaching the army of initiative and inspiration. He insisted that common soldiers should fear their own officers more than the enemy, yet monitored his generals so closely that none could be trusted to perform independently. Frederick carried grudges against entire regiments for decades.

In an age when physical courage was taken for granted in senior officers, Frederick twice left major battlefields—Mollwitz in 1741 and Lobositz in 1756—under dubious circumstances. Nor was his post-battle behavior such as to impress fighting men. After the defeat of Kolin in 1757, he spent hours aimlessly drawing circles in the dirt with a stick, then left his army, explaining that he needed rest. After losing at Kunersdorf in 1759, the king turned command over to a subordinate, grandiloquently declaring he would not survive the disaster. A more generous generation may speak of post-traumatic stress. Eighteenth-century armies had blunter words for such conduct. Nevertheless, the man who brought Prussia through three brutal wars, oversaw its reconstruction and secured its status as a great power was far more than the sum of his negatives.

As crown prince, Frederick had concluded that Prussia, which stretched from the Rhine River deep into the Kingdom of Poland, could not avoid being drawn into conflict virtually anywhere in Europe. But his country lacked the military, economic and diplomatic strength to support its geographic position. Expansion was a necessity, not just for Prussia’s welfare, but for its very survival.

Frederick rationalized his position by appealing to “reason of state,” a principle independent of moral guidelines applying to individuals. Le sien Anti-Machiaviel, published anonymously in 1740—the year of his accession to the throne—argued that law and ethics in international relations should be based on neither the interests of the ruler nor those of his people. Instead, they should be fundamentally consistent, subject to rational calculation and governed by principles that could be learned and applied in the same way one maintains and repairs a clock. This trope remained central to his foreign policy throughout his reign.

Frederick’s concept of statecraft in turn convinced him that Prussia must fight only short, decisive wars—partly to conserve scarce resources, partly to convince the losers to make and keep the peace, and partly to deter potential challengers. This required development of a forward-loaded military, able to spring to war from a standstill with strong initial results.

While Frederick did not necessarily seek battle for its own sake, he held nothing back once the fighting started. His enemies responded by denying him the initiative whenever possible, fighting only under favorable conditions and limiting their tactical commitments.

Early on, Frederick would experience the randomness of combat. At the Battle of Mollwitz in 1741, the day seemed thoroughly lost until the last-gasp advance of the Prussian infantry turned the tide. The 1745 Battle of Soor began when the Austrians surprised the Prussian camp and ended when Frederick improvised victory from the sheer fighting power of his men. The 1758 Battle of Hochkirch was an even more comprehensive surprise that Frederick dismissed as an outpost fight until taught better by round shot from his own captured guns. He responded to these reverses by striving to make Prussia’s military indomitable, thus minimizing what Prussian general and military theorist Carl von Clausewitz (1780-1831) would later call the “fog and friction” of war. Even in peacetime, Frederick’s army would account for as much as three-fourths of public expenditure.

In 18th-century Prussia, all citizens owed service to the state. The burden of direct military service fell entirely on such least-favored subjects as farm workers, peasants and unskilled urban workers. The conscription process systematically tapped Prussia’s domestic manpower. It succeeded less by direct compulsion than due to the willingness of families and communities to furnish a limited proportion of their sons each year, and the state allowed local entities latitude in deciding which individuals would serve.

Building on that good faith, Frederick integrated the state economy into its war-making function. He institutionalized annual field exercises involving as many men as might serve in a fair-sized battle—44,000 in 1753. While expensive, such maneuvers were not just for show. They served to test formations and tactics, to practice large-scale maneuvers, to achieve precise concert among regiments and to accustom senior officers to handling troops under stress. They were also public displays of raw power, designed to deter any state thinking of confronting “Old Fritz” and his faithful grenadiers.

The failure of that deterrence, and the resulting Seven Years’ War (1756- 1763) between Prussia and the coalition of Austria, Russia and France, tested Frederick’s system to its limits, producing some surprising results.

Compulsion might put men in uniform, but neither force nor conditioning can keep men in the ranks at the height of a battle, particularly during the era of the Seven Years’ War, when conflict resembled nothing so much as feeding two candles into a blowtorch and seeing which melted first.

A soldier’s relationship to the state differs essentially from all others because it involves a commitment to dying. Yet for most soldiers the “death clause” remains largely dormant. An individual can spend 30 honorable years in uniform and face only collateral risks such as training accidents. Even in war the commitment is not absolute. As casualty lists mount, however, soldiers are increasingly likely to scrutinize the moral fine print in their agreements with their respective states.

Pendant le Landsknecht era of the late 15th to late 16th century and the Thirty Years’ War (1618–1648), becoming a soldier meant being able to carry a sword, wear outrageous clothing and swagger in ways denied the peasant or artisan. In later years the introduction of uniforms and systematic enforcement of camp and garrison discipline removed much of the patina of liberty from a life that was likely to be nasty, brutish and short. In its place emerged a commitment-dependence cycle, whereby the state demonstrated concern for the soldiers’ well-being as a means of boosting the soldiers’ dependence on the state.

Frederick took the commitment-dependence cycle further than any of his counterparts. Prussia’s uniforms were among the best in Europe. Its medical care in peace and war was superior to that typically available to civilians. Its veterans had good opportunities for public employment or maintenance in one of the garrison companies that served as both local security force and de facto retirement home. As the Seven Years’ War dragged on, however, retaining a soldier’s fealty would require more than material appeals. It would take leadership, and not merely that of a battle captain but a Kriegsherr (warlord).

At the 1757 Battle of Kolin, in one of the final desperate attacks against the Austrian line, Frederick would shift from an institutionalized model of leadership to one far more personal, seeking for the first time to inspire his men directly. While his battle cry of “Rogues! Do you want to live forever?” was scarcely on a par with the rhetoric of a Julius Caesar, it did strike at least one responsive chord, when a musketeer reportedly replied, “Fritz, we’ve earned our 50 cents for today!”

While almost certainly apocryphal, the exchange is portentous. The army had suffered heavy and irreplaceable casualties at Lobositz, Kolin and in front of Prague. Russian troops invaded East Prussia that summer, while a mass of French troops reinforced with contingents from the Holy Roman Empire advanced against Frederick from the west. The king’s unprovoked attack on Saxony and subsequent plundering of that state had deprived him of whatever sympathy he might have garnered elsewhere in Germany. Prussia’s prospects were grim.

The victory at Rossbach on November 5, 1757, furthered Frederick’s transformation. The phrase allegedly uttered by a French officer to his Prussian captor, “Sir, you are an army—we are a traveling whorehouse,” reflected a baggage train that actually did include “valets, servants, cooks, hairdressers, courtesans, priests and actors…dressing gowns, hairnets, sunshades, nightgowns and parrots.” Propagandists seized on that fact to trumpet the purported Prussian virtues of simplicity and chastity, and Frederick became legend, unwittingly lending his name to taverns, streets and towns as far off as Pennsylvania.

As Frederick had learned, however, warfare can be random. The Prussian surrender at Breslau on November 25, 1757, marked the nadir of an ill-conducted local campaign that left Berlin vulnerable, and when the king arrived in Silesia on December 2, he was left with one option: fight…and win. His behavior over the coming days would lay the foundations for the myth of Old Fritz. Contemporary accounts describe a man overcoming sickness and exhaustion, moving from bivouac to bivouac, warming himself at the men’s fires, listening to stories and hearing complaints, and promising reward for loyal service. The king capped his performance on December 3, when he invited not only his generals but also the army’s regiment and battalion commanders to his headquarters.

Frederick appeared before his officers not as a commander radiating confidence and vitality, but as a tired, aging man in a threadbare and snuff-stained uniform. The army, he declared in a barely audible voice, would attack. Its only alternatives were victory or death. “We are fighting for our glory, for our honor and for our wives and children….Those who stand with me can rest assured I will look after their families if they are killed. Anyone wishing to retire can go now, but will have no further claim on my benevolence.” Lest anyone think he had gone soft, Frederick finished by vowing that any cavalry regiment failing in its duty would lose its horses and any infantry battalion that flinched faced confiscation of its colors, the ceremonial braid from its uniforms and even its swords.

The Parchwitz speech, named for the campsite, was a subtle blend of sincerity and artifice that lost nothing in the retelling. Years afterward men could remember everything they saw and heard—regardless of whether they were actually present. Two days later, on December 5, 1757, the Prussian army outmaneuvered, then smashed, the Austrians at Leuthen.

After Leuthen there were no more easy victories, no more brilliant maneuvers—just the close-quarters massacres at Zorndorf (1758) and Kunersdorf in Silesia (1759), at Hochkirch (1758) and finally at Torgau (1760). None suggested a warrior king who led by force of will and intelligence. Yet his army endured part of the winter of 1759–60 in tents pitched on the Silesian plateau. While short on rations and racked by dysentery and respiratory diseases, it neither exploded in mutiny nor dissolved in desertion. The following summer, many of the same men took part in a month’s worth of forced marches that saw many stragglers but few deserters.

These were no longer the seasoned soldiers who had filled Prussia’s ranks in 1756. By the spring of 1761, three-fifths of the army’s replacements still came from the regimental depots, but many were foreigners—prisoners of war pressured into taking new colors, brought in by recruiting parties that differed little from press gangs, the flotsam of five years’ hard war. About half of the prewar officer corps was gone, and some of their replacements were as young as 13. Yet this unpromising amalgam continued to stand its ground against steadily improving enemies. When Russia’s Empress Elizabeth died unexpectedly in 1763, Frederick was able to exit from the Seven Years War, his kingdom and reputation intact.

In the end, it was their king who kept the Prussian army on task in the war’s waning years. Frederick was in part a figurehead, a tangible focus for soldiers in the absence of such ideals as patriotism or religion. But the campfire tales and tavern legends did not rest entirely on a phantasm sustained by the gallows and the firing squad. Frederick demonstrated the kind of endurance he demanded of his men. On the march and in camp he was present and visible. His soldiers had seen Frederick rally the broken ranks at Hochkirch and knew a spent ball had struck him at Torgau. This was no Alexander, no white-plumed Henry of Navarre. Frederick was a workaday warrior who commanded respect by not demanding it.

Likewise, Prussian officers were neither courtiers nor uniformed bureaucrats, but men of war. Frederick’s indifference to dress and rank set the tone: Officers’ insignia were not introduced until after the war, and Frederick granted lieutenants the same direct access as that granted to generals. And the king’s unpredictable harshness contributed not a little to the cohesion of his officers.

Frederick’s demeanor also struck a chord among his soldiers. Warfare in the 18th century was largely a matter of endurance rather than performance. While battles seldom lasted longer than a day, their close-quarters nature tried a soldier’s capacity to stand firm. Campaigns, particularly in the barren expanses of East Prussia and central Europe, were exercises in survival. By willingly sharing the general lot of his soldiers, Frederick engendered admiration as well as loyalty.

What today’s soldiers might refer to as “chickenshit” was also remarkably absent from a Prussian camp. While expecting clockwork precision on parade, Frederick didn’t drive hard on field exercises. Pickets and sentries were kept to a minimum. Duties were functional and shared within each company. Discipline was relaxed while on the march. Frederick enjoyed riding along with his men and trading barbs with them in dialect. Only in camp would he impose his authority and in common parlance, it was as if God himself had descended to earth dressed in a common soldier’s blue coat.

Following the 1763 Treaty of Hubertusburg, Frederick’s image as general, statesman and Landesvater (father of his country) only flourished, despite his professed indifference to public opinion. In fact, this nonchalance paradoxically enhanced the king’s appeal. In turn, Prussia’s reputation attracted soldiers and administrators from throughout Germany. They wanted to be part of the best.

Postwar adulation of Frederick’s military genius was by no means universal among his officers, who remembered the fiascoes as well as the triumphs. But with the passage of time, the Seven Years’ War took on a meaning for them similar to that held by veterans of the American Civil War a century later. It was the defining event of their lives, not to be trivialized. Perhaps things had not been as bad as they recalled. While Frederick lived, his critics kept silent.

By the mid-1770s, the Prussian army looked on Frederick as a symbol of past glories and future hopes. A parallel could be drawn to Robert E. Lee’s status in the Army of Northern Virginia by the end of 1862. In each case independent thought gave way to a general feeling the “old man” knew what he was doing, even if the wisdom of a particular course might not be apparent. Dissent was tantamount to disloyalty.

Ironically, the monarch who initially sought a state and an army in which charismatic leadership was superfluous ultimately became the center of the first modern cult of personality. To a degree, “Old Fritz” was the creation of his soldiers and subjects, a Teflon monarch to whom no criticism stuck because he was a projection of their own needs, desires and myths. For good or ill, Frederick II of Prussia remains Frederick the Great.

For further reading, Dennis Showalter recommends: Frederick the Great, by Theodor Schieder, edited and translated by Sabrina Berkeley and H.M. Scott and Frederick the Great: King of Prussia, by David Fraser.

Originally published in the June 2007 issue of Military History. Pour vous abonner, cliquez ici.


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